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woody allen

  • COUP DE CHANCE

    de Woody Allen ***

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    Avec Lou de Lâage, Melvil Poupaud, Niels Schneider, Valérie Lemercier et plein d'acteurs franco français qui viennent faire coucou, alors coucou les acteurs français !

    Fanny et Jean sont parfaitement embourgeoisés dans un appart XXL des quartiers chics de Paris, même si Fanny d'un milieu plus modeste, hésite un peu à porter les bagues trop voyantes et hors de prix que son très amoureux époux lui offre régulièrement.

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre du film pour lire l'article.

    FESTIVAL PARIS CINEMA où je suis membre du Jury des Blogueurs (du 3 au 13 juillet)

    YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen - FESTIVAL PARIS CINEMA ****

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    A CINQ HEURES DE PARIS de Léon Prudovsky ***

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    THEATRE
    LECON D'ANATOMIE de Larry Tremblay, mise en scène Benoît Gautier
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    MES COUPS DE/AU COEUR
     
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Le blog ressuscité, à la recherche d'un titre de folie.
    Et puis le blog de la blogueuse qui mood au Festival Paris Cinéma.
  • FESTIVAL PARIS CINEMA - 1 - WOODY...

    Voilà j'y suis, pour 13 jours... après six éprouvantes heures de route et quelques déboires et difficultés à obtenir une connection qui me permettra de rester en contact avec vous, je pense que je vais pouvoir autant que possible vous relater au jour le jour ce qui se passe dans la capitale pour l'instant accablée de chaleur. Mais qu'importe si le brushing ne tient pas et si le smooky eyes coule, nous sommes quelques uns à être moites de bonheur mais soyez rassurés : on s'hydrate !

    La soirée d'ouverture du Festival Paris Cinéma a donc eu lieu comme prévu au Cinéma Gaumont Capucines près de l'Opéra et en tant que membre du jury des blogueurs (innovation cette année pour cette 8ème édition ; Aude, Anne, Alexandra, "piliers" du Festival, merci et encore merci !), j'étais vraiment très très bien placée... Près de moi Marisa Berenson, Rosanna Arquette (vraiment très jolies toutes les deux), agréables et souriantes  (mon homme est d'ailleurs tombé amoureux de Rosanna qui lui a touché la main et fait le plus beau sourire du monde...), Tom Novembre, Lisa Sednaoui, Eric Reinhardt, Valérie Donzelli...

    J'ai retrouvé Sandra M. qui comme moi fait partie de ce jury, et comme moi est ravie (elle fait tout comme moi en fait) comme si c'était Noël, et fait la connaissance d'Anne-Soizic. Je regrette que les autres membres du jury présents ne se soient pas joints à nous, mais nous aurons très prochainement l'occasion de faire connaissance.

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    Le film projeté en avant première ce soir, qui sortira en salle le 6 octobre prochain est

     "You will meet a tall dark stranger" **** de Woody Allen.

     C'est déjà formidable de pouvoir voir le film d'un de mes réalisateurs préférés si longtemps avant sa sortie dans de si prestigieuses conditions... mais le cadeau inestimable de cette soirée est que Woody en personne était là, cool, souriant, tranquille, drôle... accueilli par Charlotte Rampling, présidente du Festival et Bertrand Delanoë, maire de Paris.

    Un bonheur.

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    LE FILM

    C'est à Londres que se situent les aventures à la fois quotidiennes, ordinaires et extraordinaires de 8 personnages dont les destinées vont se croiser,  converger ou s'éloigner.

    Des histoires de couples, d'amour, de sexe, de désir, d'ambition, de déceptions... des erreurs, des quiproquos, des malentendus, des infidélités, des injustices. Beaucoup d'incertitudes, de tergiversations, de lâcheté, de cruauté. Le tout enrobé, pimenté, entortillé, noyé dans un flot de paroles fiévreuses mais toujours d'une justesse et d'une utilité incontestables. Oui, les personnages de Woody parlent beaucoup. Ils s'expliquent, se justifient. C'est rythmé, nerveux, vigoureux, pétillant avec toujours, au bord de l'éclat de rire, cette inquiétude  propre au petit bonhomme assez génial qu'est ce grand réalisateur. Dans cette frénésie de dialogues, de rebondissements en tout genre dont un ABSOLUMENT GENIAL, véritable pirouette inattendue qui concerne Josh Brolin l'écrivain et un de ses amis victime d'un accident... et cet autre où un mari (Josh Brolin encore) emménage chez une splendeur (la sublime Freida Pinto) qu'il a longuement observée depuis la fenêtre de son appartement et qui se retrouve à observer la femme qu'il a quittée (Naomi Watts) depuis son nouvel appartement. En un plan vraiment astucieux et magistral, sans effet ni parole cette fois, il nous démontre la bêtise des hommes (en tant qu'humanité) qui s'obstinent toujours à imaginer que la vraie vie est ailleurs...

    Ce film lumineux, plein de drames, de folie, de douceur et d'humour est un grand grand cru qui m'a rappelé l'époque bénie des "Annie Hall" et "Manhattan", pas moins. C'est totalement euphorisant de voir qu'un réalisateur de cette trempe et de cet âge puisse encore innover tout en imprimant son incontestable et tellement reconnaissable virtuosité. Et beaucoup d'allégresse aussi, de délicatesse pour démasquer les failles et fêlures humaines et nous démontrer la vanité, la fragilité des illusions, des apparences.

    Quant à la direction d'acteurs, elle est à l'image du reste, virtuose et irréprochable. Woody tire le meilleur de cette toute nouvelle troupe d'acteurs qui se montrent tous à la hauteur de l'honneur et du bonheur de travailler avec lui. L'inconnue Lucy Punch, véritable fantasme ambulant, tout en jambes, en cheveux, en minceur qui a comme son nom l'indique beaucoup de vigueur et de vitalité est LA révélation irrésistible de cette histoire pleine de bruit et de fureur, "much ado about nothing", "très dramatique et très comique ", où il est également question de réincarnation et de vies antérieures... Mais grâce soit encore rendue à Woody de permettre à Anthony Hopkins de redevenir le merveilleux acteur qu'il a su être, sans excès ni cabotinage.

    La musique qui accompagne, dès le générique, est comme toujours un régal permanent...

    Bravo, bravo et encore bravo et une standing ovation !

  • ÇA COMMENCE AUJOURD’HUI : Festival Paris Cinéma

    Et j'y serai car comme je vous l'ai déjà annoncé, je ferai partie du Jury des Blogueurs qui devra permettre au distributeur d'un des huit films en compétition d'obtenir une insertion publicitaire dans Studio Ciné Live lors de la sortie en salles.

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    Demain, lors de la soirée d’ouverture privée, nous pourrons voir en avant-première le dernier film de Woody Allen

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    A partir du samedi 3 et jusqu' au 13 juillet 2010, le Festival Paris Cinéma donne rendez-vous aux spectateurs pour un début d'été cinématographique, populaire et festif. Au tarif exceptionnel de 5€ la séance, le Festival Paris Cinéma investit à nouveau la ville.

    Ne pleurez pas, j'emmène mon ptit machin et je vous tiendrai informés du mieux que je pourrai (j'ai un emploi du temps de ministre) de tous les films que je vois et événements auxquels je participe comme cette première soirée qui réserve déjà des surprises...

  • Whatever works de Woody Allen ***

     Woody Allen dans Whatever Works (Photo) Evan Rachel Wood, Larry David, Woody Allen dans Whatever Works (Photo)

    Boris est seul. Il est aussi, est-ce la raison ou la conséquence de sa solitude, misanthrope, sauvage, asocial, irritable, aigri, hypocondriaque, neurasthénique et toute ressemblance avec le réalisateur est tout à fait préméditée.

    Tout a échappé à Boris, son mariage, son Prix Nobel en Physique Quantique, et même ses suicides. Il a quand même quelques amis fidèles avec qui il déblatère sur le présent et l’avenir du monde foutu, du foutu monde, de l’humanité irrécupérable et il donne des cours d’échecs à certains moutards du quartier qu’il méprise et maltraite. Ah ! le bonheur de pouvoir traiter un enfant crétin de crétin. Il n’y a que dans les films qu’on peut s’autoriser à le faire (fin de la parenthèse).

    Un jour, hasard et coïncidence, Boris rencontre Melody Celestine une très très jeune fugueuse aussi cruche que ses shorts sont courts, qui lui demande asile.

    Contre toute attente, Boris accepte de la recueillir pour une nuit. Mais la petite s’installe et malgré leurs différences et oppositions abyssales, malgré l’incontinence verbale permanente et neurasthénique de Boris, Melody reste invariablement joyeuse et optimiste et les deux vont s’attacher l’un à l’autre puis se marier.

    Ce n’est que le début. La mère dévote obnubilée par ses rides, puis le père raciste homophobe vont retrouver la trace de leur fille et tenter de la sortir des griffes de ce « mari » qui pourrait être son père, voire son grand-père !

    Hosannah au plus haut des cieux, Woody est de retour ! Après des vacances (ratées) en barcelonie, il a réintégré New-York. La ville, SA ville rêvée, fantasmée, toujours ensoleillée, qui ressemble à un village avec ses petits marchés, ses boutiques, ses escaliers, ses terrasses de café… et en fond parfois le fameux pont, comme un regard nostalgique sur le passé de son film le plus chavirant « Manhattan ». Le thème de celui-ci n’est d’ailleurs pas très éloigné de celui de son chef d’œuvre puisqu’il s’agit d’une Lolita qui s’éprend d’un homme de plusieurs décennies son aîné. Sauf qu’ici la jeune fille est une tête de linotte mais néanmoins particulièrement attachante parce que Evan Rachel Wood lui donne infiniment de charme et de présence.

    Woody n’est jamais plus à l’aise pour nous servir son exquise loghorrée que lorsqu’il est chez lui.

    Deux remarques simplement dont un regret, que Woody lui-même n’ait pas interprété le rôle de Boris. Sans doute s’est-il estimé trop vieux ! Ensuite, Beethoven convient beaucoup moins bien à l’univers allenien que Gershwin, même si les cinq coups du destin de la Vème symphonie donnent lieu à une scène invraisemblable que personne d’autre que Woody Allen n’oserait !!!

    Pour le reste, pendant 1 heure 30, c’est un régal de tous les instants, les répliques fusent dont certaines à mourir de rire comme toujours quand Woody est en forme et il l’est le dira t’on jamais assez. Les pensées profondes sur la vie, l’amour, le sexe sont servies par un Larry David qui a pris tous les tics et les tocs du patron, jusque dans la façon nerveuse d’ôter ou de mettre ses lunettes. Il est hilarant, agaçant, touchant. Il interpelle le spectateur face caméra ou l'invite à le rejoindre hors champ pour commenter l'action.

    Les autres personnages sont tout aussi savoureux, la délicieuse Evan Rachel Wood bien sûr, mais aussi Patricia Clarkson, la mère déchaînée, dont le personnage de bigote coincée va se révéler être une artiste excentrique et nymphomane, et Ed Begley Jr le père, qui va enfin accepter son homosexualité.

    La religion, les racistes, la droite en prennent pour leur grade mais la grande nouveauté, c’est que Woody peut nous déconcerter, nous surprendre et nous éblouir encore en  affirmant que l’amour peut rendre heureux !

    Vivement le prochain.