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sarah polley

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre du film pour lire l'article.

    FESTIVAL PARIS CINEMA où je suis membre du Jury des Blogueurs (du 3 au 13 juillet)

    YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen - FESTIVAL PARIS CINEMA ****

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    A CINQ HEURES DE PARIS de Léon Prudovsky ***

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    THEATRE
    LECON D'ANATOMIE de Larry Tremblay, mise en scène Benoît Gautier
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    MES COUPS DE/AU COEUR
     
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Le blog ressuscité, à la recherche d'un titre de folie.
    Et puis le blog de la blogueuse qui mood au Festival Paris Cinéma.
  • SPLICE de Vincenzo Natali **

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    Elsa et Clive forment un couple très amoureux qui déménagera sûrement quand monsieur voudra et qui aura peut-être un enfant quand madame se décidera. En attendant, c'est leur boulot de scientifiques généticiens qui les passionnent. Dans leur labo 4, ces savants fous bidouillent des ADN et créent des monstres visqueux qui font slirp slurp et qui les rendent complètement gagas d'admiration. Evidemment, ils ne vont pas en rester là et lorsqu'ils seront un peu empêchés par les financeurs de continuer leurs recherches, ils vont passer clandestinement à l'étape suivante et bricoler l'ADN animal et l'ADN humain. C'est malin. Une créature hybride va sortir de l'éprouvette qui sera à la fois fille, garçon, oiseau, poisson et dont la croissance accelérée va la mener à l'âge adulte en quelques jours.
    Les ennuis ne font que commencer.
    En manque de bébé, Elsa ne va tarder à prendre la chose qu'elle a baptisée Dren pour sa fille et s'y attacher intensément. D'abord rétif, Clive finira lui aussi par succomber au(x) charme(s) évidents de Dren. Il faut dire que même si la "demoiselle" devient rapidement très agressive, elle est surtout très triste et très seule enfermée dans une grange abandonnée et qu'a un immense besoin d'amour. Comme beaucoup de monstres créés par l'homme en fait.
    Disons le clairement, le début peut embrouiller grave les béotiens de la science et de la génétique tels que moi. Puis, l'apparition d'ailes et de branchies sur la bestiole, son intelligence supérieure et sa force surhumaine, la naissance des sentiments, les traumas du couple qui refont surface et tout le bazar font basculer le film vers le big porte nawak parfois risible, pour se terminer dans une bouillabaisse avec des morts, de l'inceste, un peu d'oedipe et un chouya de viol ! ça fait beaucoup pour un seul film de science-fiction censé faire réfléchir sur les dangers de la manipulation génétique.
    Ce n'est donc pas désagréable à regarder en tant que thriller science fictonnesque et la performance de Delphine Chanéac est tout à fait convaincante. Mais Adrien Brody a l'air de s'ennuyer ferme dominé constamment par Sarah Polley parfois au bord de la folie. Mais en fait de réfléxion, macache bono, même pas peur !
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    N'oubliez pas de jouer ICI.

  • Mr Nobody de Jaco Van Dormael ***

    Mr. NobodyMr. NobodyMr. NobodyMr. NobodyMr. Nobody
    Mr. NobodyMr. Nobody

    En 2092 Nemo Nobody a 118 ans et il est le dernier humain vivant sur terre, les autres étant programmés pour être «semi immortels». Considéré à juste titre comme un cas unique, Nemo, alité et mourant est filmé 24 h/24 afin que la population puisse suivre en direct ses derniers instants. Un journaliste parvient à l’approcher et recueillir le récit de sa vie, de ses vies…
    Lorsqu’il a 8 ans Nemo vit avec ses parents qui se sont beaucoup aimés mais ne se supportent plus et se séparent. Sur le quai d’une gare, ils exigent du petit garçon qu’il fasse ce choix déchirant de rester avec son père ou partir avec sa mère.
    L’avenir et la vie toute entière de Nemo vont dépendre de cette décision brutale mais décisive.
    Le réalisateur s’intéresse davantage, et c’est tant mieux, aux vies sentimentales possibles de Nemo son héros. Au fil de tous les hasards et coïncidences décortiqués dans un incessant va et vient entre les différentes histoires et les différents âges du personnage (8 ans, 15 ans, 34 ans et 118 ans) mais jamais de façon chronologique, le réalisateur nous immerge totalement dans toutes les alternatives qui feront de la vie de Nemo un rêve ou un cauchemar, une réussite ou un échec ! Et le personnage explore ainsi quelques façons d’aimer, par dépit, par compassion, par amour, par devoir…

    Les cœurs d’artichaut, les romantiques, les midinettes, les rêveurs, les sentimentaux ont toutes les chances il me semble de se laisser happer par ce film, les autres risquent de le trouver naïf, inutile ou prétentieux… en fait je ne sais comment ils le trouveront et je m’en fiche car vous avez compris dans quelle catégorie je me situe.
    D’autant qu’au-delà de l’aspect narratif, le réalisateur nous plonge dans de multiples univers et multiplie les trouvailles visuelles qui ne sont pas toujours inédites mais font néanmoins de ce film une véritable curiosité envahie de bonnes surprises. Tantôt kitsch, vintage, réaliste ou d'anticipation, les différentes époques sont particulièrement soignées. Il n’est pas non plus impossible de refaire un petit tour mélancolique voire nostalgique du côté de sa propre histoire tant il joue sur les odeurs, les gestes, les souvenirs et mille détails de l’enfance qui marquent ou conditionnent la vie future de chacun.
    Puis vient le temps des amours enfantines et adolescentes, le temps des promesses et des serments impossibles à tenir ou qu’on tient quoiqu’il en coûte.
    L’atout supplémentaire et essentiel tient au casting, à l’excellence de l’interprétation et au charme XXL des différents interprètes autant des enfants, des adolescents que des adultes. Je citerai en priorité Toby Regbo (Némo à 15 ans) passé inaperçu dans le dernier Harry Potter mais étonnant de romantisme et de maturité ici, la désormais incontournable mais parfaite Juno Temple, Rhys Ifans très émouvant dans le rôle du père, mais aussi les trois femmes de Nemo, la délicieuse et délicate
    Linh Dan Pham fragile et touchante Jeanne épousée par dépit et donc sacrifiée, Sarah Polley très émouvante dans le rôle pas facile et pas très valorisant d’Elise l’épouse dépressive que Némo aime au-delà de tout, protège et tente d’aider, et puis Diane Kruger qui est Anna, peut-être la plus aimée de toute, celle qu’il perd, qu’il retrouve peut-être ou pas… Allez voir !
    Et puis évidemment Jared Leto qui ne se contente pas d’être un très joli garçon mais se plie admirablement aux exigences de ce rôle multiple et décline avec conviction toutes les incertitudes, la complexité et la fragilité de ses personnages. Il nous entraîne et nous étourdit parfois en nous démontrant que la vie est émaillée de choix décisifs qui l'enrichissent, l'embellissent ou la gâchent, que parfois on aimerait ralentir le temps et d’autres fois l’accélérer… C'est tout simple, mais c'est beau !