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INVICTUS

de Clint Eastwood ****

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En février 1991, un convoi officiel avance sur une route de Johannesburg en Afrique du Sud. Dans l’un des véhicules se trouve Nelson Mandela libéré après 27 années d’emprisonnement. D’un côté de la route des noirs pieds nus applaudissent et acclament celui qui un an plus tard deviendra le premier président noir de l’Afrique du Sud. De l’autre côté de la route, derrière des grillages, une équipe de rugbymen tous blancs se désole de voir leur pays livré à « la racaille ».

C’est dans ce pays coupé symboliquement en deux, irréconciliablement dominé par la haine raciale qui creuse un gouffre infranchissable entre les riches blancs et les noirs très pauvres que Mandela devient Président. Le Championnat du Monde de Rugby en 1995 lui donne l’opportunité de tenter d’unifier tous les sud-africains derrière l’équipe nationale. Il va utiliser, de façon tout à fait consciente, lucide et opportuniste cet événement sportif mondial comme manœuvre politique.

Si « notre » victoire « cocoriquienne » de 1998 en football n’était pas une stratégie politique, on ne peut nier qu’elle fût un incontestable, extraordinaire, invraisemblable mais éphémère grand moment de partage, de communion, de tolérance et de compréhension où toutes les « communautés » black, blanc et beur avaient fusionné dans un même élan d’amour… qui fut transitoire. Comme il le sera là-bas.

Je lis quand même ici et là que Clint selon sa bonne habitude de prendre les spectateurs pour des cons, leur faire avaler des couleuvres, prendre leur vessie pour des lanternes éclairantes (et j’en passe)… cherche ici à nous démontrer que Mandela a réglé le « problème » de l’apartheid autour d’un match ! Je passe sur ce raccourci et je n’entrerai de toute façon pas dans les discussions (quitte à encore faire passer ce blog pour péremptoire et catégorique) qui ont fait de Clint Eastwood, suivant les époques et les circonstances, un facho, puis une légende vivante et dont il devient « tendance » et de bon ton actuellement de tenter de déboulonner la statue qui lui a été érigée.

Clint je l’aime d’amour, c’est un fait, mais il y a certains de ces films que j’ai trouvés franchement mauvais (ex. « Jugé coupable », « la Relève ») et d’autres vraiment parfaits (ex. « Un monde parfait »).

Celui-ci est imparfait mais admirable et magnifique. Et j’ai vibré le coeur battant je vous assure pendant deux heures comme quand on ne connaît pas le résultat d’un match important j’imagine.

Clint ne s’intéresse pas à ce qui s’est passé après la victoire mais à l’espoir et aux moyens que Mandela met en œuvre pour parvenir à cette union dans un « but » commun, en donnant à son peuple un motif de fierté rassembleur. C’est très malin et même si c’est magique, naïf, chimérique et hélas fugace, c’est très beau et très cinématographique. Et c’est un film de Clint…

Les sportifs ou fans de rugby en particulier (à l’inverse de moi qui voit peu ce sport comme un sport de gentlemen mais plus comme un combat de bourrins qui se rentrent dans le lard) seront sans doute déçus car de l’avis d’amateurs, il semblerait que les quelques scènes sur le terrain soient ratées… ce que je n’ai pas ressenti. Elles ne m’ont nullement dérangée, car elles ne sont ni trop longues ni trop abondantes. Ce n’est évidemment (et heureusement) pas un film sur le rugby. Ce qui motive Clint c’est la façon dont Mandela qui n’y connaissait manifestement rien dans ce sport mais va y prendre goût, va mener l’équipe à la victoire en rencontrant plusieurs fois l’incrédule capitaine de l’équipe François Pienaar un « afrikaner » en lui donnant des pistes pour mener et motiver son équipe. En le faisant réfléchir sur la force des mots, le pouvoir de l’esprit, la capacité à se dépasser soi-même jusqu’à se surpasser et triompher de l’adversité. Il met en parallèle sa condition de détenu dont 27 années d’enfermement n’ont pas altéré sa capacité à espérer, à pardonner, et la situation de l’équipe des Springboks particulièrement mauvaise et sélectionnée miraculeusement et uniquement parce que le championnat aura lieu en Afrique du Sud, et par ailleurs symbole de la domination blanche dans un pays majoritairement noir. Autant le dire, l’équipe de rugby qui ne compte qu’un seul noir (adulé) dans ses rangs est davantage objet de moqueries et signe d’affrontements ou d’indifférence que motif de rassemblement. C’est dire si Mandela comme le capitaine de l’équipe ont du pain sur la planche.

Dès sa prise de fonction le Président explique à l’équipe de son prédécesseur abasourdie et en grande partie composée de blancs qui s’attendent à quitter leurs postes, qu’il n’a l’intention de renvoyer personne. Pour lui l’union de leur pays tellement divisé sur une question de couleur de peau ne peut que commencer par le modèle que lui donne le sommet. Que ce soit dans les équipes qui l’entourent dans les bureaux autant que dans son groupe de gardes du corps, Mandela rassemble et souhaite avant tout agir par l’exemple de ce qu’il donne à voir. Il se bat contre la domination qu’elle soit noire ou blanche. Son idéal est une démocratie dans une société libre, juste, où chacun est égal à l’autre !

Evidemment, ici encore le cinéma semble être un rêve inaccessible plus fort et plus beau que la réalité, mais Mandela existe et il est cet homme humain plus qu’humain devant lequel Clint Eastwood se prosterne. Et il nous entraîne dans son heureuse contemplation. Mandela est trop beau pour être vrai. Il est Gandhi, il est un saint… quoique non, pas un saint… mieux qu’un saint, un ange d’intelligence, de douceur, de non violence, un idéaliste, un humaniste. Un homme d'autant plus rare qu'il met en application ce qu'il dit et ce qu'il fait. Mais c'est surtout un homme, ce qui nous est rappelé dans un moment où il est pris d’un malaise le contraignant au repos…

Ce film est magnifique parce qu’il m’a fait vibrer de la première à la dernière seconde sur les traces d’un homme sublime, admirable et sur sa captivante destinée dont il assure avoir toujours été maître, aidé par le poème (que vous pouvez retrouver ici) qui l’a aidé à vivre sa captivité.

Le tour de force est aussi de nous entraîner sur le chemin de la victoire, vraiment pas acquise, comme si on ne connaissait pas l’issue des matchs. Et Clint sait à merveille magnifier l’intensité de certaines scènes par sa mise en scène lyrique. Et nous saisir, nous embarquer dans un profond désarroi en nous faisant visiter la minuscule cellule de Nelson Mandela dans la prison de Robben Island.

Sur ce film ensorcelant qui prouve encore à quel point le réalisateur sait nous raconter de belles histoires, flotte aussi l’ombre d’un brillant directeur d’acteurs. Il faut dire que le trio de tête est irréprochable. D’abord Tony Kgoroge dans le rôle du chef des gardes du corps qui doit non seulement rassembler son équipe « arc en ciel » mais veiller avec inquiétude, anxiété sur la vie de l’homme devenu libre et surexposé qu’est le Président Mandela.

Ensuite Matt Damon, très crédible en rugbyman dont il s’est fait la carrure, chargé de mener son équipe à la victoire. Mais aussi particulièrement sensible, modeste, humble et admiratif de la personne de son très inattendu « coach ». Chacune des rencontres entre les deux hommes qui se jouent plus en poignées de main et regards qu’en mots sont des moments palpitants de ce film qui ne l’est pas moins.

Et évidemment, je ne vois pas quel superlatif serait suffisant pour parler de Morgan Freeman dont c’est la troisième collaboration avec Clint Eatswood (et déjà deux Oscar…) et qui ici, au sommet du sommet est Nelson Mandela affaibli jusque dans la démarche, « mimétique » dans la prononciation. Cet acteur charismatique interprète, illustre et représente un homme irrésistible et fascinant.

 

"Aussi étroit soit le chemin,

Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,

Le capitaine de mon âme."

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Commentaires

  • J'ai vu hier ce film qui m'a complètement emportée.

  • Bien, très bien, très très bien défendu.
    On sent bien que tu es clintophile à fond de train.
    Le film à voir en ce moment, c'est vrai.

  • M'aurait étonné.

  • moi aussi "m'aurait étonné",
    maintenant faut être honnête et tout ce que tu dis es vrai: film poignant, sujet fort, scènes de rubgy plutôt ratées mais le tout est entrainant et on ne s'ennuie jamais. Mais c'est un brin académique, à l'image d'un élève studieux et appliqué (je sens que je vais recevoir des pierres)...

    Morgan Freeman est juste incroyable: bouleversant, roublard, habité, humain, etc. A chaque fois qu'il se lève de son siège j'entendais ses rotules craquer à force d'avoir courbé l'échine pendant ses travaux forcés !

  • t'façons c'est un facho t'façons ! j'y vais ce soir, mais bon, c'est quand même un facho, hein :)

  • Gérard Butler joue au rugby !?!!!?

  • Brize : je comprends.

    hervé : certes pas clintophile. As tu oublié que j'étais blacklistée ???
    Mais Clintoridienne à 200 % comme tu sais :-)

    Rob : ah ben pourquoi ?

    Jérôme : entre "Mais" et "pierres", je n'ai pas lu... Mais méfie toi mon tas de cailloux est près.

    Jordane : tu as lu mon "en passant du jour" ???
    Non ?
    Ben lis le.

    Fred : je ne sais pas en tout cas qu'est-ce qu'il joue bien dans ce film ?

  • Un bon film mais un peu trop "lisse" , la faute au sujet trop "simpliste" je pense, trop moralisateur, mais il faut le prendre comme un joli conte, n'empêche, même s'il arrive pas au niveau des 2 derniers films de ce "cher Clint", il n'en reste pas moins passionnant (même si très académique dans sa forme) et surtout il est transcendé par un Morgan Freeman impérial!

  • Un bon film mais un peu trop "lisse" , la faute au sujet trop "simpliste" je pense, trop moralisateur, mais il faut le prendre comme un joli conte, n'empêche, même s'il arrive pas au niveau des 2 derniers films de ce "cher Clint", il n'en reste pas moins passionnant (même si très académique dans sa forme) et surtout il est transcendé par un Morgan Freeman impérial!

  • Un bon film mais un peu trop "lisse" , la faute au sujet trop "simpliste" je pense, trop moralisateur, mais il faut le prendre comme un joli conte, n'empêche, même s'il arrive pas au niveau des 2 derniers films de ce "cher Clint", il n'en reste pas moins passionnant (même si très académique dans sa forme) et surtout il est transcendé par un Morgan Freeman impérial!

  • Un bon film mais un peu trop "lisse" , la faute au sujet trop "simpliste" je pense, trop moralisateur, mais il faut le prendre comme un joli conte, n'empêche, même s'il arrive pas au niveau des 2 derniers films de ce "cher Clint", il n'en reste pas moins passionnant (même si très académique dans sa forme) et surtout il est transcendé par un Morgan Freeman impérial!

  • T'as beau le répéter 4 fois, je n'entends plus :-)
    Sujet trop simpliste !!! Pourquoi pas Clint pas ridé tant qu'on y est !

  • je sors du film
    j ai adoré
    merci Clint
    ah la dernière image
    la coupe levée par une main blanche et une main noire
    si on pouvait la méditer .... Vraiment !!!

  • Pas mauvais film mais petit Clint: on se dirait parfois devant une pub Benetton, le dernier 1/4 d'heure au ralenti pour faire monter de façon totalement factice l'émotion (quoique les Américains ne savent sans doute pas que les Springboks ont gagné la Coupe du Monde) et encore plus genant pour ne pas gener sa belle morale humaniste, Clint efface consciencieusement toutes les aspérités et polémiques aussi bien sportives (que vous pouvez lire dans ma critique en cliquant sur mon nom ;-) ) que personnelles (même s'il est évoqué, jamais la séparation du couple Mandela n'est explicitée, Madiba est une figure purement iconique dans le film...)

  • La seule chose qui m'inquiétait un peu, c'est trop de rugby, tu me rassures là-dessus. De toute façon, un Clint j'y vais ..

  • marijo : on peut rêver. Ce n'est pas interdit :-)

    Manu : c'est bon ta pub est faite.

    Aifelle : Rugby ! Quel rugby ? J'ai pas vu. ça gêne bien les sportifs d'ailleurs.

  • Je ne l'ai pas encore vu, mais pour une fois, je pense que je croirai au rôle de Matt Damon.

  • Matt s'améliore de film en film je trouve ! Je ne l'aimais pas trop non plus au début de sa carrière.
    Tu vas aller le voir.
    Le film de
    MON
    Clint
    à moi ?

  • que notre cher president puisse en retenir les lecons d humanisme et de sociabilite faite par un grand homme (mandela) il a beaucoup de chose a en retenir

  • @Pascale: Je m'excuse si tu as pensé que je venais faire ma pub! Ce n'est pas le cas sinon j'aurais carrément mis le lien dans le commentaire... Je voulais juste échanger mon point de vue (et comme ma critique était longue et circonstanciée, je ne me voyais pas la recopier ici) et en discuter ici, c'est tout ;-)
    @cantin: aucun rapport mais bon... C'est un peu comme dire qu'il faut aussi s'inspirer de Gandhi... C'est une évidence qui vaut pour quasiment TOUS les chefs d'etat de la planète, non?

  • ah bah dommage, j'ai pas vu ton en passant de Vendredi, moi... bon sinon j'ai vu ton film, suis un peu déçu...

  • cantin : il n'y a pas que les chefs d'état qui devraient s'inspirer de Mandela. Mais cet homme me paraît un peu trop "grand" pour le commun des mortels.

    Manu : je ne cherchais pas à être désagréable car pour moi il est évident que quiconque me rend visite, je lui rends la pareille même si je ne laisse pas forcément de commentaire.
    Et je ne vois comment on pourrait "discuter" en ayant des avis aussi opposés. Je trouve que les "discussions" par écrit tournent souvent en rond. Si tu penses que ce film (que je trouve grand) est petit et qu'il ressemble à une pub Benetton, je ne vois rien à ajouter que ce que je dis dans ma note.
    Je lis ton avis, je ne suis absolument pas d'accord avec toi. On ne peut "discuter" à l'infini de nos points de désaccord.
    Par exemple si je te dis que la séparation de Mandela et de sa femme n'est pas le sujet et que je m'en fichais comme d'une guigne parce qu'il ne s'agissait pas d'une biographie de Mandela que me diras-tu ?
    Si on pousse plus loin ton raisonnement, on pourrait dire que pendant cinq ans Mandela ne s'est préocuppé QUE de la coupe du Monde de rugby, ce qui n'est évidemment pas le cas.
    Bref ! Par écrit c'est difficile :-)

  • Belle défense!
    Clint Eastwood nous donne à voir Mandela dans un exercice politique de haut vol: creer l'occasion de rassembler - Bien vu - bien fait - bien interprété.

  • Bon,
    toi tu peux revenir :-)

  • Pascale, je me permets de te répondre rapidement... Tout d'abord je ne savais pas que tu me lirais... Et ensuite que tu ne sois pas d'accord avec moi (et la réciproque est vraie!) ne me dérange absolument pas... Je suis d'accord que la discussion de vive voix est plus "efficace" et constructive...

    Sera-t-on d'accord sur le frère Coen? ;-)

  • Mais moi non plus qu'on ne soit pas d'accord avec moi ne me dérange absolument pas. Non seulement ça ne me dérange pas mais en plus je m'en fiche un peu, l'essentiel c'est que j'aie aimé à la folie. Je suis plus gênée quand d'autres ont aimé et pas moi car dans ce cas j'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose (sauf pour BLiss, Lol, ou Les maximonstres par exemple qui pour moi sont irrécupérables). Là, j'en fais des caisses parce qu'il s'agit de Clint... Mais même mon Jules a trouvé ça simplement "bon"... J'ai décidé de rester avec lui quand même !
    Quant aux "discussions" par écrit, elles me semblent difficiles car chacun défend son point de vue à la suite et du coup ça donne parfois/souvent lieu à mal-compréhension, mal-entendu etc... Et je ne suis pas une fanatique des :-))))
    C'est mon point de vue et je le partage :-)

  • J'adore ce site.
    Je l'adore également pour ses petites touches de subjectivité qui le rendent très personnel.
    Un peu comme ce film dont les petits défauts sont un peu la patte du réalisateur finalement.
    Je suis fan de Rugby mais je me foutais un peu de la manière dont c'était filmé, l'important n'était pas là. Ce que j'ai retenu c'est qu'un individu touché par la grâce peut faire en sorte qu'une équipe, qu'un stade, qu'un pays puissent se surpasser.
    Et grâce soit rendue d'ailleurs à l'interprétation de Morgan Freeman et à Matt Damon qui avait le challenge d'être à la hauteur.
    Merci M.Eastwood, pas facile à réaliser ce film, pourtant vous avez réussi à m'émouvoir.
    J'en veux encore s'il vous plait.

  • Un amateur de Rugby qui s'appelle Amadeus ???
    Dieu existerait donc ???
    Merci d'aimer me rendre visite. Mais tu crois qu'il y a des "critiques" de films qui ne soient pas subjectives ?
    Bon, il évident que concernant Clint, c'est difficile pour moi. Mais je ne suis pas toujours aveuglée par l'amour. J'ai moyennement apprécié "Mémoires de nos pères" dans les plus récents et je trouve "La relève" et un autre dont j'ai oublié le titre, franchement mauvais... par ailleurs, je n'ai vu aucun "Harry"... j'ai essayé l'autre soir puisqu'il y en avait un diffusé dans le poste. J'ai pas tenu une demi-heure !
    Gloire à Clint et à Morgan !

  • C'est à dire qu'à la place de subjectivité , j'allais écrire mauvaise foi mais j'ai pensé que c'était trop fort. Si il y a des linguistes sur le site qui peuvent m'éclairer sur une expression entre les deux ;)
    mais oui Gloire à Clint, à Morgan et à Môssieur Mandela !

  • C'est une belle ode à la fraternité et Clint excelle toujours dans ces grands sujets sur fond de racisme ... toujours une narration linéaire, simple et puis on est emporté jusqu'à la fin, le Clint sait capter les émotions, tout en nuance avec ses petites musiques bien singulières, qui appuient plus les émotions que les mots, le jeu subtile des acteurs (Morgan fréquente Mandela depuis des années) : c'est du grand classique de Clint mais c'est comme cela que je l'aime et pis c'est tout (même si çà me gonfle un tantinet quand il rajoute ou amplifie des sons ex. quand les Gros Boeufs de rugbymen font leur mêlée (çà çà fait un peu forcé mais je lui pardonne) émouvant le suspens avec l'avion, l'image du Capitaine (Matt est à son top depuis quelques années maintenant) de Nelson étendant les bras pour mesurer la cellule de Nelson... le Morgan grandiose (Clint et lui se ressemblent au fond ! ils ont le même jeu : 2 grands "séquoïas" un peu nonchalants, solitaires, s'exprimant peu par les mots ) je les aime tous les 3 très fort, beaucoup et tout plein. BiZzzz Jo

  • amadeus 526 : oui ça c'est sûr, mauvaise foi ça passe moins. Il n'y a aucune mauvaise foi dans mon amour pour Clint. Tu aurais dû te renseigner avant auprès d'un linguiste avant de venir me mettre de mauvais poil.

    jo : oui c'est tout comme tu dis ! moi non plus les gros chbaoum chplatch des gros bourrins j'ai pas aimé... mais je pardonne même pas, j'oublie :-)
    Oui j'ai failli écrire dans ma note que mon seul regret est que Clint ne soit pas noir, il aurait pu interpréter Mandela.
    P.S. : j'ai commencé à répondre à ton mail... Patience !

  • Je commente peu ... enfin carrément pas , d'ailleurs , en ce moment mais ... je te lis toujours avec autant de plaisir ! Et je ne regrette pas d'avoir lu ces comms-là jusqu'au bout : " oui , j'ai failli écrire dans ma note que mon seul regret est que Clint ne soit pas noir , il aurait pu interpréter Mandela ) mouarf !!!! Alors là , amadeus 526 , pas besoin de luinguiste pour trouver des alternatives aux termes "parti pris " et " amour aveugle "( quelle abnégation , son Jules à la Pascale , tiens ! ) .... mais c' est aussi pour cette subjectivité plus que clairement revendiquée qu' on aime venir lire ce blog , tu as bien raison ! :-D
    Pascale , je l'ai vu le film de ton Chéri d'amour ( tu vas finir par me rendre complètement dingue de Clint aussi à force , hein .... nan ... pas taper ... je sais qu' il est à toi et rien qu' à toi !!! ) et même si ce n'est pas celui que j'ai préféré , j'ai aimé ... , beaucoup pour l' interprétation de Morgan Freeman , je pense qu' on ne pouvait pas faire mieux que lui pour ce rôle ( tant pis pour Clint , même noir ! )

  • Et moi je commente encore moins chez toi. Quand j'y vais, je lis "en rafale"...
    Ouais mon Jules a bien du mérite. J'ai même un kakémono grandeur nature de Clint dans mon bureau !
    Bon j'aime pas trop partager mais puisque tu as compris qu'il était rien qu'à moi, je te le prête un peu (pas mon Jules, t'as djà un Hervé, Mon Clint).

  • J' ai bien entendu ce que j' ai lu , là ????????!!!!!!!!!!

  • j ai adoré !!!
    primo c est pas ton chéri d amour mais notre chéri d amour
    Merde alors ! tu peux partager un peu , non ?
    Bon sang qu il est sexy notre chéri d amour dans la dernière photo

  • J'attends de voir ce film avec un peu de scepticisme mais une certitude : ce ne sera peut-être pas un chef d'œuvre mais ce ne sera sûrement pas un mauvais film.

  • marijo : rectification : c'est MON CHERI D'AMOUR A MOI. POINT.

    Wilyrah : il faut le découvrir. Moi j'ai bien vibré.

  • Un amateur de Rugby qui s'appelle Amadeus ???
    Dieu existerait donc ???

  • Bravo !
    On est extralucide ou on ne l'est pas.
    Heureusement moi j'arrive encore à être surprise.

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