Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FOOTNOTE de Joseph Cedar **

Footnote : photo Joseph Cedar, Lior AshkenaziFootnote : photo Joseph Cedar, Shlomo Bar-AbaFootnote : photo Joseph Cedar, Lior Ashkenazi, Shlomo Bar-Aba

Eliezer et Uriel Sholnik sont père et fils et tous les deux chercheurs philologues. En gros et pour faire simple, ils étudient le Talmud, ses origines, d'où il vient, où il va, pourquoi, comment et patin coufin ! Le père a consacré 40 ans de sa vie à cette recherche et alors qu'il atteint au but, un de ses confrères le coiffe au poteau, anéantissant cette somme de travail, et remporte à sa place le prestigieux Prix d'Israël qui couronne le meilleur de sa discipline. Aigri, boudeur et néanmoins convaincu d'être le meilleur, voire le seul, Eliezer développe aussi à l'encontre de son fils et de son travail une sorte de mépris car ce dernier est très considéré par ses collègues et étudiants. Un jour cependant, une bonne nouvelle arrive à Eliezer qui est désigné pour remporter le prix tant convoité. Sauf qu'il s'agit d'une erreur. Le prix est en fait destiné à Uriel qui dès lors fait des pieds et des mains pour que son père soit bel et bien l'impétrant. Vous suivez ? En fait, c'est très simple, mais je raconte mal.

Etrange film, étrange thème et univers décalé. C'est le formidable "Beaufort" du même réalisateur et le merveilleux Lior Ashkenazi qui marcha sur l'eau un temps... qui m'ont attirée dans cette salle. Je ne le regrette pas car il y dans ce film bancal au moins une scène (très longue) qui vaut à elle seule le déplacement. A la fois burlesque (la pièce où elle se déroule est trop petite pour accueillir tous les participants qui se voient obligés de se lever, déplacer leurs chaises pour fermer la porte) et saisissante de tension, cette scène électrique qui finit en catastrophe est un bijou d'écriture, de suspens et d'interprétation.

C'est d'ailleurs la caractéristique du film tout entier de mêler le comique et le dramatique. Hélas ils ne font pas toujours bon ménage. L'absurde est beaucoup plus convaincant que le drame (sauf dans la fameuse scène dont je parle ci-dessus), et il devient parfois difficile de suivre l'itinéraire de ce vieux chercheur renfrogné et taiseux, totalement misanthrope à qui le réalisateur accorde peu d'indulgence. Par ailleurs, l'acteur est le sosie incroyable de Michel Galabru (pas drôle) et l'on s'attend à tout instant à ce qu'il le devienne (drôle). Mais non. Autiste, silencieux et quasiment haineux dès qu'il ouvre la bouche, il m'est toujours difficile d'apprécier totalement un film dont le rôle principal est aussi antipathique.

Mais il reste LA scène réellement parfaite et Lior Ashkenazi...

Commentaires

  • Tu ne trouves pas que le mec de droite ressemble à Galabru?
    Bon d'accord, ça n'a rien à voir. Bonne journée. Moi, j'ai ma réu annuelle avec les parents, ça fait un peu comme un arbre, si tu vois ce que je veux dire. Sauf que l'arbre, c'est moi et qu'ils viennent tous chercher leurs cadeaux.

  • C'est gentil de passer dire bonjour.
    J'ai donc bien compris, quand tu passes ici, tu regardes les images.
    Pourquoi pas ?
    Si tu lisais tu aurais la réponse à ta question.
    Fous le camp dans ton arbre !

  • Tu sais très bien que je ne lis tes notes que quand j'ai vu les films. Sauf la dernière strophe.
    et sauf quand tu mets °. Parce que là au moins on rigole !

  • Non, je ne sais pas très bien...
    Et je n'imagine même pas que tu ailles voir ce film alors elle tient pas la route ton explication !

  • et pourquoi je n'irais pas voir ce film ???
    Le titre me plait.
    Original, pour une fois.

  • Parce que tu vas au cinoche tous les quatre jeudis,
    et qu'il passe sûrement pas dans ton bled paumé !

Les commentaires sont fermés.