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  • NEVER LET ME GO de Mark Romanek **(*)

    19640198_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110119_105057.jpgnever let me go de mark romanek,carey mulligan,keira knightley,andrew garfiel,cinéma

    Kathy, Ruth et Tommy sont les meilleurs amis du monde depuis l'enfance qu'ils vivent dans un étrange pensionnat. Ils y reçoivent l'éducation bien sûr mais sont aussi étrangement coupés du reste du monde. Totalement protégés de tout ce qui est hors des limites de la propriété, ils découvrent, grâce à une de leurs enseignantes qui ne peut leur cacher la vérité, l'étrangeté et le but de leur existence.

    Aller voir ce film sans absolument rien en connaître de son sujet (c'était mon cas) est la meilleure façon de l'aborder. Même si la révélation sidérante est faite dans la première demi-heure, ne rien en dire la rend encore plus difficilement acceptable. J'avoue que j'ai mis un temps certain avant d'admettre ce que j'avais compris... C'est d'autant plus regrettable qu'avec un sujet aussi fort et déroutant, le réalisateur ait choisi de rester toujours dans la délicatesse et la retenue alors qu'il tenait la substance même d'un mélo qui aurait dû être dévastateur. C'est en ce sens que ce film m'a déçue. Il devrait provoquer un déluge de larmes et d'émotion et finalement on conserve la même attitude que les personnages, dignes, un peu apathiques et les yeux restent secs.

    Néanmoins, c'est le film le plus désespérément triste que j'ai vu depuis longtemps où la résignation des trois protagonistes n'a d'égal que leur manque total de refus et d'indignation face à la tragédie de leur vie. On finit par se résigner avec eux et on est soulagé du cri sans fin, déchirant que pousse enfin Tommy (Andrew Garfield hyper sensible !) mais trop tard. Si Carey Muligan et sa petite frimousse enfantine n'est qu'amour, abnégation, renoncement et résignation tout en douceur, Keira Knightley, comme toujours menton en avant, prouve une fois de plus que son jeu désolant se résume à plisser les yeux et à chiffonner son nez...

    Mais la campagne anglaise est sublime, et la mer aussi !

  • WORLD INVASION : BATTLE FOR LOS ANGELES de Jonathan Liebesman °

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    Résumons peu, résumons bien. Par un beau matin d'été, des trucs tombent du ciel. Au début "on" est un con dit "c'est des météores" (ou rites je sais jamais), "no souçaï". Sauf qu'aux militaires, ooopsss pardon, aux marines-hou-ha on dit la true vérité "c'est pas des météor... trucs, c'est des machins... on a perdu San Francisco, on va pas perdre New-York". Bref, Huston, ou plutôt Camp Pendleton : on a un fucking problème ! Et pile poil le jour où le Sergent Nantz décide de prendre sa retraite, son big chef lui dit de faire son paquetage, d'emmener une poignée de volontaires désignés d'office et d'aller sortir de la Cité des Anges les civils qui y sont restés comme des couilles alors qu'on a évacué la ville, non mais je vous demande un peu. Ils ont trois heures montre en main. Qu'ils reviennent ou pas, toute façon c'est pas dur, à 19 h 30 l'armée US bombarde la ville pour tout niquer la race aux aliens ! Les alliens sont des trucs en ferraille cons comme des valises sans poignées, qui ont un machin organique visqueux qui bat. Ils sont capables de tout raser sur leur passage mais quand ils ont en face d'eux le Sergent et ses marines, ils se font dégommer comme des mouches avec une tapéta !

    Pour vous donner une idée du niveau d'intelligence du film, il vous suffit de regarder le regard bovin de la Michelle Rodriguez (pardon chéri je sais que tu l'aimes, mais là, franchement je crois que tu vas changer ton avis d'épaule !) et vous aurez fait le tour de la question. Ce film ne vaut rien. Un casting de troisième catégorie, une caméra épileptique, un ennui profond, beaucoup de bruit pour rien... et RIEN trois fois rien. Pour avoir les miquettes sur l'avenir du pauvre monde, il convient de regarder le journal de 20 heures qui fait vraiment flipper ces derniers temps, mais ce film est une plaisanterie d'une bêtise abyssale, voire sans fond et sans le moindre intérêt.

    A la fin, le Sergent et ce qui lui reste de son équipe dont la devise est "reculez ???? jamais !!!" s'en va prendre un petit déj' sur le pouce et file sauver Carmel et ses environs...

    EH OH, VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ UN JEU A FINIR ICI ???

  • 2 EXEMPLAIRES DE STUDIO CINE LIVE à gagner

    Je n'ai pas encore eu le temps de lire le magazine que je viens de recevoir mais en le feuilletant j'y découvre un nombre impressionnant d'artistes que j'aime. Donc, je vais au plus tôt le dévorer

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    J'ai eu le bonheur de découvrir en couverture : la plus grande, et le dossier qui lui est consacré est simplement titré "Rencontre avec une légende". Et des légendes vivantes, il y en a peu !

    Au sommaire également :

    La Mythe-Parade de la merveilleuse Annie Girardot. A l'occasion d'une exposition exceptionnelle à la Cinémathèque française un dossier (agrémenté de merveilleuses photos de tournages) est consacré à l'un des plus mystérieux réalisateurs : Stanley Kubrick. Un article sur Sam Rockwell, "l'acteur qui alterne films d'auteurs et blockbusters, un autre sur Alexandra Maria Lara (actrice que j'adore), un autre encore sur Elio Germano l'acteur italien qui ne cesse d'étonner. Un dossier sur les films de cape et d'épées à l'occasion de la sortie prochaine des "Aventures de Philibert, capitaine puceau" qui promet d'être assez délirant avec un Jérémie Rénier totalement à l'Ouest.

    Et puis le décryptage du succès de trois films phénomènes de ce début d'année, les chroniques des films qui sortiront ce mois-ci, le passage en revue de dix offensives alliens au cinéma etc...

    Pour gagner un exemplaire du magazine, il vous suffit de retrouver UN TITRE DE FILM caché sous cette image déformée.

    UNE SEULE REPONSE PAR PERSONNE A LA FOIS EN ATTENDANT QUE JE VALIDE. Merci.

    GAME OVER. MERCI.

    1

    LE CAPITAN trouvé par damss

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    2

    CARTOUCHE trouvé par David

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    3

    CYRANO DE BERGERAC trouvé par marion

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    4

    LE CHEVALIER DE PARDAILLAN trouvé par marion

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    5

    LA TULIPE NOIRE trouvé par Ed

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  • LE RITE de Mikaël Hafstrom °°°

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    Michael est un garçon tout ce qu’il y a de plus choupi, le genre qui (à première vue) fait saliver la donzelle (pour rester correcte). Il fait un drôle de boulot pour aider papa à son entreprise de Pompes Funèbres : il coud les bouches des morts pour pas qu’ils claquent des dents. Total self control le minot. Michael est aussi étudiant et c’est là que ça se gâte, vu qu’il est séminariste, moi je dis que c’est un foutu gâchis pour l’évolution de l’espèce. Michael a un papa très traumatisé depuis qu’il a peint les ongles de sa femme morte en rouge en lui psalmodiant le talmud au creux de l’oreille. Il a transmis le traumas au fiston et lui laisse deux choix de carrière : curé ou toiletteur de macchabées.

    A deux doigts de renoncer à prononcer ses vœux… Non, je me trompe. Juste avant de faire le grand plongeon dans le vide, il envoie une lettre à son chef de religion et lui dit (en gros hein !) « la religion, la foi, Dieu, Jésus, Marie, Joseph, l’âne* et le bœuf je m’en cogne le coquillard. Je renonce, je reprends ma liberté, mes photos tout ça ! »… *quoique l’âne… mais nous y reviendrons en son temps. En gros il envoie une lettre de démission et Truman Capote la refuse. On ne sait ni comment ni pourquoi. Une intuition de curé sans doute, un troisième œil, une longue vue, un sens ultime… un truc qui fait affirmer au chef que notre Michounet le bellâtre (qui se révèle rapidement être une endive d’envergure) est une tronche en psychotrucs et qu’il devrait se rendre derechef au Vatican. Avec un peu de bol, il arriverait sans doute à temps pour le casting du Calendario Romano 2012Au lieu de ça il va à des cours d’exorcismes et là encore, alors qu’on ne sait pas pourquoi, il est aussitôt repéré pour être celui qui comprend tout et qui est pile poil adéquat pour aller rendre visite au Père Lucas qui est THE référence en matière d’exorcisme. Et là notre Michael fait « pffffff ! exorcisme my ass, même pas ça existe, c’est rien que des fous de la tête qui font rien qu’à se rendre intéressants pour faire croire qu’ils sont possédés et tout ça ! Ces gens là c’est pas un curé et de l’eau bénite qu’il leur faut. C’est un psy et du prozac ! ».

    Jusque là, je me disais que bon ben, c’est sûr ça casse pas quatre pattes à un canard mais ça se laisse voir et peut-être que pour une fois on va découvrir un américain qui face caméra va nous dire « je ne crois pas en dieu ! même pas peur ». Tu parles Charles. J'appréciais aussi qu'il n'y ait pas une musique zim boum qui fait sursauter parce que précisément, il ne se passe pas grand-chose. Et paf, le chat, juste à ce moment, Michy Chou arrive chez le Padre et un chat lui saute en plein dessus ou presque avec un grand coup de cymbale qui me fait décoller et me projeter trois sièges sur le côté ! A partir de là, pas une porte ne va s’ouvrir sans que le préposé aux percussions vienne nous en mettre plein les oreilles et me faire frôler l’arrêt cardiaque.

    Et puis, arrive (sous vos applaudissements) celui que l’on attendait tous et par qui le vilain périra : ANTHONY HOPKINS !!! Et dieu me chatouille, ce film est l’occasion pour moi de me remémorer la carrière de l’incontournable terreur et de me demander pourquoi je ne l’avais pas fait plus tôt pour me dire que finalement ce type (je veux dire cet acteur) est une imposture, un charlatan. Plus de quarante ans de carrière et plus du double de films et quoi ??? Quatre films en ce qui me concerne où il domine le casting de sa belle présence : « Elephant man », « Le silence des agneaux », « Retour à Howards Ends » et « Les vestiges du jour ». Depuis, quoi ? Rien. C’est quand même pas bézef. Même si Woody laissait espérer un grand retour l’année dernière. Erreur supplémentaire avec ce Rite et ce n’est sans doute pas le Thor à venir qui va arranger le bousin. Tonino estime t’il qu’il suffit de faire de très gros yeux, de plisser le front et de sourire en coin pour qu’on se prosterne en entonnant le kyrie ? Caricature de sa propre caricature, il n’est que grimaces, singeries et excès en tout genre et tout ça avec néanmoins une économie de mouvements exemplaire. Sauf lorsqu'il fout une mandale en pleine rue à une gamine qui lui demandait de bénir sa poupée. Je l'avoue, j'ai péché, j'ai ri ! Dès lors tout ce qu'Anthony Hopkins fait n’est qu’un pitoyable, pathétique et grotesque numéro de cirque. Dans un premier temps, il exorcise (ou tente d’exorciser) une gamine mise enceinte par son père (il s’en passe de belles à Rome !) devant les yeux interloqués de Michaël qui semble bien déçu que ce ne soit pas plus spectaculaire. Devant la mine déconfite du jeunot, notre vieux briscard de Père Lucas explique : « et oui, pas de tête qui tourne et de vomi vert !!! ». Diantre, fichtre, foutre et palsembleu, y'aurait-il un chouille d'humour dans ce film ? Et « ta mère, elle suce des queues en enfer ? » a-t-on envie de lui rétorquer puis lui prouver que nous aussi on a nos lettres en cinéphilie de l’enfer !

    Cette simple petite réplique qui a l'air de ne pas y toucher a l’avantage de nous faire croire que nous avançons vers un renouveau de l’art de traiter le possédé au cinéma. Erreur monumentale car au contraire, dès lors le film ne va plus rien faire d'autre que de tenter inlassablement de copier le modèle du genre absolument indépassable, jusque dans la petite malette très Père Merrin et une arrivée dans la pénombre derrière une grille.. pour s’enfoncer inexorablement jusqu’à s’engloutir dans un néant d’ineptie et de nullité comme on n’en voit peu.

    Après que le démon ait eu gain de cause sur la pauvre fille violée, nos deux curetons se rendront chez une maman fort déconfite que son petit garçon se soit réveillé un beau matin avec le dos et le torse lacérés. Ce n’est que l’œuvre d’un equus asinus (ou âne noir du Berry) à l’œil vermillon-sanglant qui hantera plus tard les hallucinations de Michaël. Le grand show d’Anthony à ce moment vaut tous les navets de la création. Et ce n’est rien encore à côté de son air docte et menaçant lorsqu’il va sortir de sa manche un tout petit crapaud vert de peur et le brandir à la face de tous les incrédules. J’en conclus que si le diable est un âne ou un crapaud, dieu est un cygne ou une libellule. Qui pourra me contredire ?

    Je vous fais grâce de la suite et de la transformation du Père Lucas ainsi que du retournement de situation aussi soudain qu’inattendu de notre Michaël qui va finalement laisser quelques baveuses désolées sur le carreau.

    Il n’y a rien de pire que les films cons et prétentieux et celui-ci remporte la palme haut la main. Il ne démontre rien, n’explique rien, ne justifie rien et se dédouane lâchement du moindre point de vue en apposant le désormais indispensable cachet vu à la télé « histoire vraie » ! C’est un peu court jeune homme.

    Si vous souhaitez vous documenter davantage sur le sujet et le film. Je vous recommande une sain(t)e lecture ici-même.

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    Souvenir de Venise 2009

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