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michelle rodriguez

  • WORLD INVASION : BATTLE FOR LOS ANGELES de Jonathan Liebesman °

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    Résumons peu, résumons bien. Par un beau matin d'été, des trucs tombent du ciel. Au début "on" est un con dit "c'est des météores" (ou rites je sais jamais), "no souçaï". Sauf qu'aux militaires, ooopsss pardon, aux marines-hou-ha on dit la true vérité "c'est pas des météor... trucs, c'est des machins... on a perdu San Francisco, on va pas perdre New-York". Bref, Huston, ou plutôt Camp Pendleton : on a un fucking problème ! Et pile poil le jour où le Sergent Nantz décide de prendre sa retraite, son big chef lui dit de faire son paquetage, d'emmener une poignée de volontaires désignés d'office et d'aller sortir de la Cité des Anges les civils qui y sont restés comme des couilles alors qu'on a évacué la ville, non mais je vous demande un peu. Ils ont trois heures montre en main. Qu'ils reviennent ou pas, toute façon c'est pas dur, à 19 h 30 l'armée US bombarde la ville pour tout niquer la race aux aliens ! Les alliens sont des trucs en ferraille cons comme des valises sans poignées, qui ont un machin organique visqueux qui bat. Ils sont capables de tout raser sur leur passage mais quand ils ont en face d'eux le Sergent et ses marines, ils se font dégommer comme des mouches avec une tapéta !

    Pour vous donner une idée du niveau d'intelligence du film, il vous suffit de regarder le regard bovin de la Michelle Rodriguez (pardon chéri je sais que tu l'aimes, mais là, franchement je crois que tu vas changer ton avis d'épaule !) et vous aurez fait le tour de la question. Ce film ne vaut rien. Un casting de troisième catégorie, une caméra épileptique, un ennui profond, beaucoup de bruit pour rien... et RIEN trois fois rien. Pour avoir les miquettes sur l'avenir du pauvre monde, il convient de regarder le journal de 20 heures qui fait vraiment flipper ces derniers temps, mais ce film est une plaisanterie d'une bêtise abyssale, voire sans fond et sans le moindre intérêt.

    A la fin, le Sergent et ce qui lui reste de son équipe dont la devise est "reculez ???? jamais !!!" s'en va prendre un petit déj' sur le pouce et file sauver Carmel et ses environs...

    EH OH, VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ UN JEU A FINIR ICI ???

  • MACHETE de Robert Rodriguez **

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    Machete était jadis un agent fédéral aux méthodes ultra violentes. Comme son nom l'indique, il ne travaillait pas à l'arme à feu et n'hésitait pas à sacrifier son partenaire dans la bagarre. Néanmoins il était craint et respecté. Mais à la mort de sa femme, sauvagement assassinée par Torrez un plus tordu que lui et accessoirement grand manitou mexicain de la drogue , il est devenu clandestin au Texas. Il va croiser la route de la très jolie Sartana chargée de contrôler l'immigration, de la très très jolie et très révolutionnaire Luz, du très vilain Booth, homme d'affaires prêt à tout par amour de l'argent, du très pourri Sénateur McLaughlin qui entre autres joyeusetés entend bien faire électrifier la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique aux fins d'éliminer la vermine...

    Robert Rodriguez ne connaît pas le second degré, il est, pied au plancher et ampli poussé au maximum directement au 36ème. On suit ou on ne suit pas mais on ne fait pas beurque à condition évidemment d'avoir le coeur bien accroché. Moi qui suis une nature délicate et fragile, j'ai dû me réfugier plusieurs fois dans les bras du warrior car les têtes se décapitent, le sang gicle, un certain se hara kirise, un autre est crucifié, un autre encore s'évade d'un hopital en utilisant comme corde les intestins d'une victime... et j'en passe et des plus croquignolettes ! Tout cela dans le plus pur style Tarantino/Rodriguez. Les filles sont très belles et souvent dénudées. Les garçons même très moches et très tueurs peuvent se comporter en vrais gentlemen mais aussi en parfaits salauds.

    ça ne rigole pas à la frontière mexicaine et pourtant on rit beaucoup parce que c'est un sacré foutoir auquel on ne comprend pas bien tous les tenants et aboutissants. Mais comme il n'y a pas trois espèces d'hommes dans cet univers, les méchants sont punis et les gentils gagnent. Enfin, je crois.

    C'est donc bel et bien du big porte nawak avec jolie musique latina, quelques ralentis et des acteurs et trices qui s'amusent comme des fous et dans le plus grand sérieux avec leurs armes. Machete ne dit pas trois mots mais agit. Le physique massif de Dany Trejo, éternel second rôle qui emporte ici le premier, ses longs cheveux, sa peau grêlée, son corps tatoué suffisent à créer un personnage dont on s'attend à ce qu'il affirme à la fin "I'll be back".

    Jessica Alba est à croquer, Mme Rodriguez une bombe, Steven Seagal une baleine, et... bonne nouvelle : Robert De Niro peut encore faire du cinéma de façon tout à fait convaincante et crédible. Dommage que le réalisateur n'ait pas raccourci son film d'un petit quart d'heure...