En 1987, Gordon Gekko était un gros pourri, un as de la finance qui avait des dollars à la place des yeux. Oliver Stone l'avait mis en prison à la fin de l'histoire parce qu'il avait trop fait mumuse avec des sous qui ne lui appartenaient pas. ça ne se fait pas. Quand le film commence (celui de 2010) Gordon sort de prison et on lui rend sa montre et son portable. Et en 1988, les portables avaient cette tête là : MDR.
Gordon c'est Michaël Douglas l'acteur, et du coup lui aussi a 23 ans de plus. ça se voit mais ça ne me dérange pas, il ressemble de plus en plus à papa c'est incroyable :
A sa sortie de prison, personne n'attend Gordon, c'est dégueulasse. Pourtant il a une fille mais elle préfère se rouler sous la couette avec son chéri. La fille c'est Carey Mulligan et le chéri c'est Olivier Besancenot Shia LaBeouf (finalement on s'habitue à son nom pas vrai ?). Il dort avec sa culotte. Mais je me suis laissée dire que depuis le film, Carey et Shia (en fait, ça fait quand même bizarre ce prénom) dormaient ensemble sens dessus dessous. Chéri est trader et il s’appelle Jacob et il aime la fille de Gordon qui l’aime aussi. Mais elle ne veut plus entendre parler de son père. Il lui a mis 100 millions de dollars sur un compte en Suisse mais tant pis elle en veut pas. Elle fait croire qu’elle lui reproche la mort de son frère mais en fait elle ne supporte pas qu’il lui ait donné un nom de nounours. Winnie, elle s’appelle.
Parfois, Jacob et Winnie sont dans la rue et ils discutent. Ils ont des soucis parce que Jacob fricotte avec Gordon et Winnie a des secrets aussi.
Alors Jacob réfléchit à comment il pourrait garder Winnie. Alors il lui achète une bagouze à 400 mille dollars. Elle aime bien même si elle la trouve pas trop en plastique comme elle aimerait mieux, alors elle lui dit : « d’accord je veux bien t’épouser, d’ailleurs je suis enceinte ».
« ah bon, qu’il dit Jake, qui est le père ? ».
Mais non, j’rigole !
Là, le type qui fait comme ça avec les doigts et la bouche, avec le pull rouge sur les épaules, c’est le réalisateur. Il est là, il voudrait bien mais il n’y arrive pas. Et les acteurs lui disent : « euh, quand même Olive, va falloir qu’on fasse quelque chose là, tu nous as pas mis dans nos costumes du dimanche un jeudi pour qu’on fasse rien ? »,
« ben, oopss j’ai oublié » qu’il dit Olive… ah, ça y est ça me revient, qu’il finit par dire, mais il faut changer de costume ». Oliver doit avoir un "alea moral" à n'en pas douter.
Là tout le monde est habillé comme un pingouin et Jacob dit à Gordon : « merde Gordo, t’as pas mis ton nœud pap ? ».
« Ouais ben j’avais pas envie de ressembler à cte piranha de Brett »
« on m’appelle plus Brett, Gordon, mais Bretton ».
Vous savez quoi ? J’ai appris que Josh Brolin avait perdu 10 kgs pour ce rôle. Il a bien fait.
Parfois Jacob se promène avec un air triste devant Ground Zero (ce n’est pas loin de Wall Street) et on a une pensée émue.
Cette fois Oliver a mis son pull sur lui parce que la clim’ est poussée à fond. Ses manches sont trop courtes mais si le film marche il rachètera une pelote pour finir les bras.
Brett/Josh, c'est un méchant qui veut toujours plus comme Gordon dans le temps. Il est le « poulain » (dans la vie, il faut un poulain et un mentor) de Eli Wallach qui s’appelle Julie ici. Il est un peu liquide et il fait « pfuit pfuit » avec sa bouche et ça veut dire : « cui cui fait l’oiseau ». C’est bizarre comment il devient Eli. Il a son nez qui descend de plus en plus bas et les joues lui entrent dans la bouche. La sonnerie du portable de Jacob c’est une musique de western, c’est pour faire du mal à Eli, j’en suis sûre.
Les traders sont des mauvais et ils se reconnaissent entre eux. Alors ils prennent le métro. Le métro c'est dangereux, parfois des gens se jettent dessous et ils vous bousculent. Quand il est encore gentil Gordon a la mèche en bataille et quand il redevient méchant il a le cheveu gominé.
Sur cette photo, j’adore la chemise de Michaël. Je pense que c’est du lin, et ce bleu est vraiment très seyant. Par contre les charentaises, moyen. Bon excusez moi faut que je vous laisse.