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helena bonham carter

  • LES SUFFRAGETTES de Sarah Gavron **

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    Synopsis : Au début du siècle dernier, en Angleterre, des femmes de toutes conditions décident de se battre pour obtenir le droit de vote. Face à leurs revendications, les réactions du gouvernement sont de plus en plus brutales et les obligent à entrer dans la clandestinité pour une lutte de plus en plus radicale.

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  • DARK SHADOWS de Tim Burton *

    Dark Shadows : photo Johnny DeppDark Shadows : photo Eva GreenDark Shadows : photo Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Tim Burton

    En 1772, pour avoir brisé le coeur d'une sublime mais cruelle sorcière, Barnabas Collins industriel chanceux en affaire comme en amour, est transformé par la jalouse en vampire et condamné à "non-vivre" enterré et enchaîné dans un cercueil. Brrrrrrrrr. Deux ans cents plus tard le cercueil est ouvert malencontreusement par des ouvriers et notre vampire assoiffé par deux siècles d'abstinence zigouille sans autre forme de procès ses libérateurs. Il s'empresse de rejoindre son domaine tout surpris de le découvrir en bien piteux état. Il y retrouve quelques-uns de ses descendants vaguement décadents et en tout cas ruinés mais tout contents de voir leur ancêtre apparaître. D'autant plus qu'il promet de leur rendre la splendeur d'antan et de faire revivre l'entreprise familiale. C'est compter sans la haine inapaisée d'Angélique (la sorcière) qui est responsable de la faillite des Collins et ne cesse de se venger d'avoir été abandonnée.

    Quel ennui, quelle mollesse, quelle nonchalance ! Alors oui, l'univers baroque, gothique, fantastique et féérique de Tim Burton est là et on ne peut nier la splendeur des décors. Mais un film ne peut se limiter à cela. Et les mésaventures de Barnabas s'étirent de façon bien monotones malgré le déploiement d'intrigues multiples et de personnages d'une fadeur exceptionnelle. Sans parler de la prestation de certains acteurs à la limite de l'amateurisme (Chloé Moretz exaspérante, Jonny Lee Miller fadasse et inutile, Jackie Earle Haley grotesque, Michelle Pfeiffer grimaçante...).

    On rit aussi et marier vampirisme et humour n'est pas commode sans tomber dans la parodie, mais je suis d'accord avec cette dame qui lit dans les bande-annonces, TOUT, absolument TOUT est montré dans la BA, les meilleurs moments et notamment ceux où l'on rit. Alors à ceux qui n'ont pas de CARTE ILLIMITEE, je recommande la bande-annonce, très bien faite, très attirante mais totalement mensongère puisque si prometteuse et vous fais ainsi économiser entre 9 et 11 euros (suivant les régions et les cinémas)

    Je ne vais donc pas m'éterniser à parler d'un film aussi décevant parce que ça me rend malade que Tim Burton dégringole ainsi avec un opus aussi misérable ! Bien sûr, il y a une scène hot entre Johnny/Barnabas (on se demandait d'ailleurs si cet acteur était encore sexué !) et Eva/Angélique, le vampire tue pour se nourrir (audacieux non ?), néanmoins rendez-nous Sweeny Todd, Sleepy Hollow, Edward, Charlie ou les Noces Funèbres ! Rendez-nous Tim Burton !
    Quid de Johnny Depp allez-vous me dire ? Peu de choses. Son maquillage, son costume, son allure sont splendides. Mais il n'est plus qu'une créature abandonnée consentante à son créateur. Et ses mimiques indignes du grand acteur qu'il m'avait semblé qu'il était. C'était quand déjà ?

    P.S. : Eva Green est sublime, vénéneuse, cruelle, belle, drôle. Vivement un GRAND rôle !

  • LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper **

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    Le papa de l'actuelle Reine d'Angleterre Elisabeth II s'appelait Albert, Bertie pour les intimes. Il n'avait pas du tout envie d'être roi. Il était officier de marine et entendait bien rester dans l'ombre de son grand frère qui devint le roi Edouard VIII à la mort de leur papa George V. Mais Doudou VIII était fou amoureux d'une pas grand chose roturière qui avait beaucoup pêché, ce qui ne se fait pas. Ah non. Doudou choisit donc l'amour et abdique. C'est ainsi que Bertie devient roi sous le doux pseudo de George VI en mémoire de papa. En fait, j'ai compris, les rois c'est comme les papes, ils peuvent choisir le prénom qu'ils veulent et après ils mettent le numéro qui suit le précédent. Enfantin. Bon.

    George est un bon soldat, il veut faire tout bien comme lui impose sa lourde charge mais nous sommes à la fin des années 30, Hitler commence à répandre sa haine et à faire entendre ses bruits de bottes un peu partout mais SURTOUT Georgie/Bertie a un big maousse problème : il est bébébébègue et c'est bien gênant car en cette ère moderne, les dirigeants des pays ont de plus en plus recourt à la radio pour parler aux ouailles. Secondé par sa femme la délicieuse future Reine mère Elisabeth et pour trouver un remède à son mal, George VI consulte des tas de rebouteux et charlatans dont un qui lui recommande de fumer beaucoup en aspirant bien la fumée, ça détend le larynx !!! C'est assez "comique" quand on sait que George VI est mort d'un cancer du poumon. Jusqu'au jour où Bertie atterrit dans le cabinet de Lionel Logue un australien spécialiste des problèmes d'élocution aux méthodes originales et inédites. Après une période de réticence puis d'adaptation, les deux hommes vont devenir amis et le rester toute leur vie et réussir au prix d'exercices parfois farfelus à venir à bout du bégaiement de Sa Majesté.

    C'est une bien belle histoire, joliment contée dans de somptueux décors et de biens beaux costumes. Mais est-ce volontaire de nous montrer la royauté comme un camp retranché, totalement déconnecté de l'extérieur et de la réalité ? J'ai bien compris que le thème du film était centré sur le handicap du roi à combattre et à surmonter, mais fallait-il pour autant reléguer le contexte historique au second plan et rendre le peuple totalement invisible voire inexistant ? Cet aspect du film m'a gênée, ainsi que la psychologie à deux sous qui explique tout dans les marcs de café et les couches culottes : Bertie est un gaucher contrarié, une nounou a été très vilaine avec lui et son frère se moquait de son bégaiement... Au secours !!! Cela dit, il y a d'excellentes choses qui permettent de ne pas s'ennuyer, mais sans plus. Il n'y a pas la flamme, la fièvre et l'émotion attendues. Comme disait Roxane à Christian "vous m'offrez du brouet quand j'espérais des crèmes".

    Les meilleures scènes nous les devons au trio de tête. Helena Bonham Carter est parfaite en épouse amoureuse, attentive, à la patience inépuisable. Cette actrice porte le costume d'époque comme aucune autre et contrairement à ce que tous ses derniers rôles de sorcières laissaient supposer, est capable de beaucoup de classe et de distinction. Geoffrey Rush est plus que parfait en professeur volontiers familier qui ne connaît rien aux usages de la cour et rudoie vertement son vénérable élève. Et puis il y a Colin The Firth si beau, si charmant, si élégant, si touchant, si fragile et un peu raide dans ses beaux costumes dont on rêverait qu'il déboutonne un peu le col !!! Le voir et l'entendre faire ses exercices et fuck fucker royalement est un bonheur.

    La cherry on the cake est évidemment l'humour so british, so délicious. De nombreuses répliques sont de petits joyaux. Lorsque Logue dit à son élève qu'il a encore un peu buté sur certains mots lors d'un discours, le Roi répond : "il le fallait, pour qu'ils me reconnaissent". Lorsque la Reine explique à son chéri qu'elle a par deux fois refusé de l'épouser car elle ne voulait pas vivre les fastes et le protocole de la cour, puis qu'elle a fini par accepter car elle a pensé "il bégaie si bien, il ne sera jamais Roi". J'adore.

  • MA SEMAINE AU CINEMA et ailleurs...

    CHRISTOPHE*****

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    L'ARNACOEUR de Pascal Chaumeil ***

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    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton ***

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    L'IMMORTEL de Richard Berry **

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    BUS PALLADIUM de Christopher Thompson **

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    MES COUPS DE/AU COEUR

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  • Deux jours IMMORTEL(s) au pays des Merveilles d'ALICE (Part. 2)

    A l'aube du deuxième jour, vers 10 h 30, après un copieux et indispensable petit déjeûner, un masque liftant/régénérant/hydratant/revigorant,

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    nous sommes (oui j'étais à deux) partis à la conquête de Paris.

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    Mais pas à l'aventure, non, pas fous. Equipés d'un plan. Mais parfois Jules tient absolument à se faire aider. Ici par une jeune femme immobile et totalement topless, totalement less d'ailleurs pour être exacte. 

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    Après avoir espionné le parisien tête de chien en mode pause de midi (salade de carottes/sandwich, si c'est pas malheureux !) en plein cagnard ,

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    et nous être rendus à un rendez-vous d'affaires hyper important et méga top secret (ah ah ah, ça vous intrigue hein ?), nous avons décidé de faire une partie de cache-cache dans un joli jardin, très calme, très reposant avec plein de vieilles pierres et de beaux arbres.

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    où nous avons trouvé le quartier VIP/RIP.

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    Et pour moi c'est décidé, ni dieu, ni maître, ni fleurs, ni couronnes. Juste une petite fantaisie et on n'en parle plus :

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    Le rendez-vous donné par Al Amine pour la SOIREE ALLOCINE FAMILY & FRIENDS est à 18 h 15 au MK2... ça tombe bien vu que d'habitude c'est au Forum des Images et que donc j'ai loué le studio russe dans le 1er... juste à côté du Forum des Images si vous suivez mon raisonnement. Sauf que les invits d'Al Amine, ce ptit malin, il faut les lire jusqu'à la dernière petite ligne du bas où c'est écrit l'adresse. Donc nous avons pris un BPV* et Sandra M. nous a réservé une place dans la queue leu leu vu que y'avait "ShowCase Disney" avec le FBI** à l'entrée et que ça commençait à faire foule. Cette fois on n'a pas eu de fouille et on a pu garder nos appareils photos, nos dentiers, nos caméras et nos téléphones portatifs.

    *Bus à Petite Vitesse
    **Federal Bureau Of Investigation

    C'est donc Al Amine, le ptit chou, qui nous accueille et aussi un peu Eric... mais depuis qu'il est chef, j'ose même plus lui dire bonjour. J'ai peur qu'il me dise

    - "t'es qui toi ?"

    - "ben, j'suis le numéro 81, monsieur le directeur, ouh ha toussa quoi !"

    Tandis qu'Al Amine i fait toujours, "genre" qu'il te reconnaît et qu'il n'attendait plus que toi pour démarrer. Il est fort cet Al Amine.

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    Donc, dans la file il y avait Sandra M. Heureusement que j'ai reconnu ses cheveux bouclés parce que, je ne sais pas qui l'a conseillée question lunettes ou si c'est la nouvelle mode parisienne mais bon, c'est moyen glamour. Je sais pas si elle repassera à Cannes cette année 

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    Comme je ne supporte pas qu'une amie se ridiculise toute seule sans défense, je me suis sentie obligée d'aller chez le même fournisseur. Qu'est-ce qu'elle me fait pas faire j'vous jure ?

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    Avant que le pestacle commence, la troupe d'Achille Zavatte d'Allociné nous fait vivre un suspens de la mort qui tue :

    - "Aujourd'hui c'est un jour spécial pour une personne spéciale !!!

    - waaaaaaaaaaaooooooooooooooooh ??? (les 300) qui ? qui ? qui ?

    - ben c'est Al Amine qui va nous dire qui est cette personne spéciale ! Hein Al Amine tu vas nous le dire ? (Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche)

    - Al Amine, Al Amine, dis le nous, dis le nous !!!

    - Alors Al Amine c'est qui ???

    - Euh ben c'est Cunégonde DeLatourte !

    - Cunégonde DeLatourte, tu peux nous rejoindre sur la scène s'il te plaît ? Bonjour Cunégonde, comment t'appelles-tu ?

    - ...

    - Tu sais qu'aujourd'hui c'est le premier jour du reste de ta vie  un jour spécial pour toi ?

    - ....

    - C'est le jour de ton non-anniversaire !!!

    - ah ah ah (300) ouh ha !!!

    - Donc aujourd'hui Cunég'. Tu permets qu'on t'appelle Cunég' maintenant qu'on te connaît un peu mieux ?

    - ...

    - Aujourd'hui donc en ce jour spécial de ton spécial non anniversaire et comme tu es une personne spéciale. N'est-ce pas Cucu que tu es une personne spéciale ?

    - Bonjour, han !

    - Et bien aujourd'hui, nous allons te faire un cadeau spécial. Y'en a 10 dans le monde qui recevront ce cadeau. Nous t'offrons le Dossier de Presse collector dans sa boîte en or du film de Tim Burton, dédicacé par Tim Himself !...  Voilà.

    - ..."

    Moi je dis que ce qui compte dans les cadeaux ce n'est pas le cadeau mais la façon de le recevoir (Cunégonde, cache ta joie, c'est indécent). Pas vous ? Là, c'était grand !

    Ensuite, Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche, Al Amine i court en haut, Al Amine i court en bas. Cours Al Amine, cours !

    On nous annonce que Tim était à Paris ces jours derniers et qu'il a enregistré des réponses à des questions qui lui auraient été posées. Quand Al Amine a eu fini son sprint, et ben, je te le donne Emile, il est redescendu en ptites foulées avec Tim Burton Himself. Et toc, et comme vous savez que depuis peu, j'ai un You Tube account. Voilà un petit bout :

    Moi je dis les Allociné, ils sont trop forts et trop gentils de nous faire des cadeaux pareils. Allociné, c'est pas dur, je les aime d'amour ! Merci merci merci de m'aimer aussi.

    Ensuite, nous avons regardé le film avec nos grosses lunettes d'handicapés. Comme je suis une femme à lunettes femme à lunettes, je craignais que ce ne soit pas supportable rapport à la fragilitude de mes yeux. Ben pas du tout. Le seul souci, c'est qu'elles pèsent une tonne et que c'est tout simplement pas possible de les garder sur le pif pendant deux heures. Alors du coup, je les tenais avec mes mains pendant que mes yeux regardaient.

    Le film c'est donc, comme vous vous en doutiez un peu :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton ***

    et c'est très beau, sauf que la 3D c'est définitivement pas pour moi. Voir un film avec des lunettes c'est comme en parler avec le dossier de presse sous le nez... Non, en fait si j'y réfléchis bien ça n'a rien à voir mais bon. Voir un film en relief, boaf, c'est un gadget. Et un film de Tim Burton n'a pas besoin de ça... Sauf qu'ici, c'est aussi quand même un peu un film de Disney mais il y a des acteurs dedans et ça change beaucoup. 

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    Alice est devenue grande. Tellement grande que sa mère décide de la marier au fils d'un Lord aussi fade qu'ennuyeux. Mais Alice n'a jamais cessé de penser à un monde merveilleux qu'elle a toujours cru imaginaire. Le jour de l'annonce de ses fiançailles et alors que son prétendant attend sa réponse devant une foule d'invités, elle suit un lapin, tombe dans un terrier et retrouve le Pays des Merveilles et ses curieux habitants, le Lapin Blanc, les jumeaux obèses Tweedledee et Tweedledum, Chess Le Chat et surtout le Chapelier Fou. La cruelle et colérique Reine Rouge règne sur le royaume à coup de décapitations et Alice a été attirée au Pays des merveilles car elle est la seule à pouvoir mettre fin à cette tyrannie et amener la Reine Blanche (soeur de la Rouge) à régner. Alice a du mal à croire et à comprendre qu'elle a un tel destin à accomplir...
    Après un démarrage que j'ai trouvé un peu laborieux et qui se situe dans la vie réelle (ça ne m'étonne pas de moi)... dès qu'Alice arrive in Wonderland, j'y étais aussi. Evidemment on ne retrouve pas l'atmosphère sombre et parfois funèbre burtonienne. Mais il y a suffisamment de folie et d'excentricité pour prendre un plaisir constant jusqu'au dénouement dont on ne doute évidemment pas. Les personnages principaux sont tellement empreints de différences et parfois même de monstruosité qu'on y retrouve néanmoins ce qui fait la beauté, l'originalité et l'intérêt de films tel qu'Edward aux mains d'argent.
    La Reine Rouge, interprétée avec beaucoup de jubilation par Helena Bohnam Carter est monstrueuse physiquement et mentalement. Son petit corps est surmonté d'une énorme tête. Cette anomalie l'a fait s'entourer d'une cour de lèche-bottes dont elle ne s'aperçoit même pas que les difformités sont des leurres. Sa rivalité avec sa soeur (bien nunuche) qui a hérité de la grâce et de la beauté, provient de ce traumas d'enfance qui a toujours fait d'elle le vilain petit canard. Elle venge cette injustice par un sadisme raffiné envers tout ce qui remue, les humains comme les animaux. Ce qui donne évidemment lieu à des scènes tordantes.
    Alice, qui doit selon les moments et les missions à accomplir être plus grande ou plus petite, n'est jamais aux bonnes proportions. Elle est toujours trop grande, ou trop petite. C'est son aventure à Wonderland qui va lui permettre de s'accepter telle qu'elle est.
    Mais évidemment, c'est Johnny Depp, le Chapelier Fou, magnifique, étonnant, enfantin, espiègle, courageux mais parfois envahi d'une insondable tristesse qui capte l'attention tant il rend ce personnage extraordinaire. Par sa voix, ses attitudes, sa démarche, sa folie il est le coeur de ce film. Toutes les scènes entre le Chapelier et Alice sont les plus douces et les plus belles. Et je rêve, comme dans une comédie sentimentale qu'à la fin, il épouse Alice !
    ..............................................
    Après le film, nous nous sommes retrouvés au buffet et je me suis aperçue une fois de plus que mon message n'est pas passé. Je récidive donc :
    Gens,
    Allociniens,
    Les 300,
    Hou Ha !
    LORSQUE VOUS ÊTES SERVIS (bordel). VEUILLEZ DEGAGER LE PLANCHER ET LAISSER LA PLACE A CEUX QUI ONT LES MAINS VIDES. Merci.
    J'ai pu constater une fois de plus que la technique du buffet s'apprenait très jeune. Que ce soit dans un club de tarot du troisième âge, un thé dansant du dimanche après-midi, ou chez les Ouh Ah de 12 ans... il se trouve toujours une cinquantaine de biiiiiiiiiiiiiiiip qui investissent la table et ne la quittent plus. Je suppose qu'eux doivent s'en mettre jusque là, car en général quand nous partons, le buffet est rincé !
    Remarquez, je suis là, j'ai l'air de couiner, mais pas du tout ; ça nous permet à nous autres les quelques uns qui nous aimons d'amour d'aller manger au restau après.
    Il y avait donc :
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    Bridget, On ze road again, Maxime (le petit ami de) Florian, et Sandra M. (qui ne veut pas salir son genou droit).
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    Le fou et la Reine
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    Aïe mes ch'veux !
    Nous avons trouvé un chouette restaurant entre eau et voie ferrée, qui ne diffusait pas de match de foot sur écran géant avec le son poussé à 24. Et c'était bien chouette, d'autant que nous avons été rejoints par deux garçons délirants de chez Vodkaster, Ludovic et David. On a parlé cinéma mais pas que. J'ai regretté 2 minutes d'être loin de Maxime et Flo et l'absence de Jérôme et Jonathan... mais ça n'a pas duré parce que j'étais entre Sandra et Bridget ! Et j'ai hâte Al Amine si tu m'entends de remettre ça.
    Le lendemain, nous avons rencontré FredMJG, et ça c'était bien velu comme j'aime... Et d'ailleurs, Chouf Ze Ring qu'elle m'avait envoyée à Nowel
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    Puis en attendant le départ, nous avons continué à tourismer comme deux provinciaux !
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