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jeffrey rush

  • PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de Rob Marshall °

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    Voici le synopsis officiel : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...

    Autant de questions sans forcément de réponses et dont on se fout éperdument.

    Je ne vais pas me fatiguer à faire un résumé alors que le réalisateur ne se donne pas la peine de faire un film. Un pirate sans bateau c'est comme un réalisateur sans caméra et je spoile vous le dis tout net, le "Black Pearl" est au fond d'une bouteille et pour l'en faire sortir il faut faire comme ça avec les doigts... ah ah ah !  Ce film est d'un ennui mortel qui s'installe très rapidement au bout d'environ un quart d'heure. Au début, pleine d'espoir et d'ouverture d'esprit j'étais tout à fait disposée à aimer ou au moins à passer un bon moment. Ce moment est INTERMINABLE et dure 2 heures et 20 mn qui en paraissent 10 fois plus. Johnny/Jack commence par enchaîner les cascades à travers les rues de Londres tel Jean Marais ou Belmondo. D'emblée, voir ce marin sans bateau est une curiosité. Et puis, rapidement l'incohérence, l'agitation vaine, les trahisons, les je-suis-dans-ton-camp et puis non-j'y-suis- plus, le blabla sans queue ni tête ni intérêt, l'Astrid souffroteuse etc... ont eu raison de mon indulgence. J'avoue j'ai souri : trois fois pas une de plus, et chaque fois c'était à cause de/grâce à Johnny, mais je ne me souviens même plus pourquoi.

    Je crois que je suis lassée de voir Jack/Johnny tituber, faire moult grimaces et rouler des yeux comme des billes ! Plus de surprise. Et je ne me fatigue pas non plus à vous parler des 28 fins différentes, le réalisateur tout à son nouveau joujou ne parvient pas à conclure. Rien non plus à propos de la 3D si ce n'est que j'espère vite fait que ce truc (la 3D) va faire flop quitte à passer pour une pauvre ringarde ! Zéro magie. Rien. Next. Pouah. Beurcke.

  • LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper **

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    Le papa de l'actuelle Reine d'Angleterre Elisabeth II s'appelait Albert, Bertie pour les intimes. Il n'avait pas du tout envie d'être roi. Il était officier de marine et entendait bien rester dans l'ombre de son grand frère qui devint le roi Edouard VIII à la mort de leur papa George V. Mais Doudou VIII était fou amoureux d'une pas grand chose roturière qui avait beaucoup pêché, ce qui ne se fait pas. Ah non. Doudou choisit donc l'amour et abdique. C'est ainsi que Bertie devient roi sous le doux pseudo de George VI en mémoire de papa. En fait, j'ai compris, les rois c'est comme les papes, ils peuvent choisir le prénom qu'ils veulent et après ils mettent le numéro qui suit le précédent. Enfantin. Bon.

    George est un bon soldat, il veut faire tout bien comme lui impose sa lourde charge mais nous sommes à la fin des années 30, Hitler commence à répandre sa haine et à faire entendre ses bruits de bottes un peu partout mais SURTOUT Georgie/Bertie a un big maousse problème : il est bébébébègue et c'est bien gênant car en cette ère moderne, les dirigeants des pays ont de plus en plus recourt à la radio pour parler aux ouailles. Secondé par sa femme la délicieuse future Reine mère Elisabeth et pour trouver un remède à son mal, George VI consulte des tas de rebouteux et charlatans dont un qui lui recommande de fumer beaucoup en aspirant bien la fumée, ça détend le larynx !!! C'est assez "comique" quand on sait que George VI est mort d'un cancer du poumon. Jusqu'au jour où Bertie atterrit dans le cabinet de Lionel Logue un australien spécialiste des problèmes d'élocution aux méthodes originales et inédites. Après une période de réticence puis d'adaptation, les deux hommes vont devenir amis et le rester toute leur vie et réussir au prix d'exercices parfois farfelus à venir à bout du bégaiement de Sa Majesté.

    C'est une bien belle histoire, joliment contée dans de somptueux décors et de biens beaux costumes. Mais est-ce volontaire de nous montrer la royauté comme un camp retranché, totalement déconnecté de l'extérieur et de la réalité ? J'ai bien compris que le thème du film était centré sur le handicap du roi à combattre et à surmonter, mais fallait-il pour autant reléguer le contexte historique au second plan et rendre le peuple totalement invisible voire inexistant ? Cet aspect du film m'a gênée, ainsi que la psychologie à deux sous qui explique tout dans les marcs de café et les couches culottes : Bertie est un gaucher contrarié, une nounou a été très vilaine avec lui et son frère se moquait de son bégaiement... Au secours !!! Cela dit, il y a d'excellentes choses qui permettent de ne pas s'ennuyer, mais sans plus. Il n'y a pas la flamme, la fièvre et l'émotion attendues. Comme disait Roxane à Christian "vous m'offrez du brouet quand j'espérais des crèmes".

    Les meilleures scènes nous les devons au trio de tête. Helena Bonham Carter est parfaite en épouse amoureuse, attentive, à la patience inépuisable. Cette actrice porte le costume d'époque comme aucune autre et contrairement à ce que tous ses derniers rôles de sorcières laissaient supposer, est capable de beaucoup de classe et de distinction. Geoffrey Rush est plus que parfait en professeur volontiers familier qui ne connaît rien aux usages de la cour et rudoie vertement son vénérable élève. Et puis il y a Colin The Firth si beau, si charmant, si élégant, si touchant, si fragile et un peu raide dans ses beaux costumes dont on rêverait qu'il déboutonne un peu le col !!! Le voir et l'entendre faire ses exercices et fuck fucker royalement est un bonheur.

    La cherry on the cake est évidemment l'humour so british, so délicious. De nombreuses répliques sont de petits joyaux. Lorsque Logue dit à son élève qu'il a encore un peu buté sur certains mots lors d'un discours, le Roi répond : "il le fallait, pour qu'ils me reconnaissent". Lorsque la Reine explique à son chéri qu'elle a par deux fois refusé de l'épouser car elle ne voulait pas vivre les fastes et le protocole de la cour, puis qu'elle a fini par accepter car elle a pensé "il bégaie si bien, il ne sera jamais Roi". J'adore.