PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de Rob Marshall °
Voici le synopsis officiel : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...
Autant de questions sans forcément de réponses et dont on se fout éperdument.
Je ne vais pas me fatiguer à faire un résumé alors que le réalisateur ne se donne pas la peine de faire un film. Un pirate sans bateau c'est comme un réalisateur sans caméra et je spoile vous le dis tout net, le "Black Pearl" est au fond d'une bouteille et pour l'en faire sortir il faut faire comme ça avec les doigts... ah ah ah ! Ce film est d'un ennui mortel qui s'installe très rapidement au bout d'environ un quart d'heure. Au début, pleine d'espoir et d'ouverture d'esprit j'étais tout à fait disposée à aimer ou au moins à passer un bon moment. Ce moment est INTERMINABLE et dure 2 heures et 20 mn qui en paraissent 10 fois plus. Johnny/Jack commence par enchaîner les cascades à travers les rues de Londres tel Jean Marais ou Belmondo. D'emblée, voir ce marin sans bateau est une curiosité. Et puis, rapidement l'incohérence, l'agitation vaine, les trahisons, les je-suis-dans-ton-camp et puis non-j'y-suis- plus, le blabla sans queue ni tête ni intérêt, l'Astrid souffroteuse etc... ont eu raison de mon indulgence. J'avoue j'ai souri : trois fois pas une de plus, et chaque fois c'était à cause de/grâce à Johnny, mais je ne me souviens même plus pourquoi.
Je crois que je suis lassée de voir Jack/Johnny tituber, faire moult grimaces et rouler des yeux comme des billes ! Plus de surprise. Et je ne me fatigue pas non plus à vous parler des 28 fins différentes, le réalisateur tout à son nouveau joujou ne parvient pas à conclure. Rien non plus à propos de la 3D si ce n'est que j'espère vite fait que ce truc (la 3D) va faire flop quitte à passer pour une pauvre ringarde ! Zéro magie. Rien. Next. Pouah. Beurcke.