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THE AMAZING SPIDER MAN de Mark Web *

 

Est-il utile, indispensable de vous remettre en mémoire l'histoire de Peter Parker ? Oui ? Bon. Donc Peter Parker est abandonné tout minot par ses parents, deux scientifiques qui semblent cacher un lourd secret. Ont-ils inventé la marche arrière, le fil à couper le beurre ou l'eau tiède ? On ne le sait mais on voit plein de jolies équations qui font peur sur des tableaux. Peter est donc confié sans explication (bonjour le trauma) à sa tante May (Norma Rae...) et à son Oncle Ben (personnellement chaque fois que j'ai vu apparaître Martin Sheen, j'ai eu envie de chanter). Il grandit et devient le souffre douleur du lycée parce qu'au lieu de jouer au basket il fait des photos. Il est secrètement amoureux de la blondafrange Gwen qui est maquée avec le gossbo musclé de l'école. Un jour de fuite d'eau dans la cave d'Oncle Ben (on chante ?), Peter découvre une mallette que ses parents avaient dissimulée avant de s'enfuir, de disparaître puis de mourir dans un accident d'avion ! Par la même occaze Peter trouve les lunettes de son père (normal de partir sans ses lunettes...), les chausse et devient du coup une tronche en science génétique. Il visite les laboratoires Oscorp dirigés par l'ex associé de son père, le manchot Curt Connors. Il pénètre en douce dans une pièce où sont utilisées des araignées, tripote des trucs qu'il devrait pas et paf... c'est la piqûre. Dès le lendemain, il a les pattes qui collent au plafond et une force surhumaine. ça le fait kiffer grave. Gwen tombe amoureuse de lui mais elle est la fille du chef de la police de New-York, ça craint ! Peter se tricote un super costume moulboules rouge et bleu et décide, alors qu'on ne lui demande rien, d'aider la police à poursuivre les gangsters. Pendant qu'il fait ça, il oublie d'acheter des oeufs et laisse un peu tomber ses oncle et tante. L'Oncle Ben (tous en choeur !) parti à sa recherche, se fait descendre en pleine rue et Peter devient Spider, avide de vengeance ! Dans un moment très hot il confie à Gwen qu'il est un super héros. Elle trouve ça normal et trop cool. Et dans un moment d'égarement il confie à Curt Connors une équation top secret retrouvée dans la sacoche de papa. Erreur ! Le Connors se transforme en lézard vert et c'est la baston !

Voilà. Pour avoir un aperçu de la suite, il ne faut pas quitter la salle avant la fin du générique... on a une petite idée de ce qui nous attend.

Donc ici, nous avons affaire à un reboot, c'est-à-dire que le film reprend l'histoire qu'on connaît bien dès le début pour la renouveler et la moderniser à sa sauce. Ne pas confondre avec un remake qui refait la même chose mais en mieux (dans le meilleur des cas). De toute façon, remake ou reboot, on s'en cogne car ce film ne sert strictement à rien parce qu'il n'est pas terrible, ne renouvelle rien, n'invente rien... Le Peter/Spider que l'on connaissait était un garçon charmant qui souhaitait surtout faire profil bas en tentant de résoudre ses problèmes de traumatisme de l'enfance et sa culpabilité de n'avoir pas pu empêcher la mort de son oncle. Ses super pouvoirs lui tombaient dessus un peu comme une malédiction mais il essayait de les utiliser au mieux. Ici, Spider/Peter est plutôt un mariole pas vraiment sympathique qui cherche surtout à venger la mort de Tonton et ensuite à rattraper le coup d'avoir filé une équation dangeureuse au premier venu. Passée la première moitié (la plus intéressante) le film se transforme en une succession de bagarres pas bien passionnantes entre un gros lézard vert chicaneur et violent et un Spider brusquement investi de la mission de sauver New-York le monde. Et on s'en fout un peu.

La promesse d'une scène géniale (les grutiers de New-York se mobilisent pour aider Spider blessé à se déplacer) fait un flop monumental malgré l'ampli brusquement poussé à 12.

Le méchant (Rhys Ifans) est beaucoup plus impressionnant en humain qu'en lézard, ce gros machin en plastique qui parle ! Gwen est singée par une Emma Stone sans intérêt. Et Andrew Garfield n'a pas le charme sournois mais durable de Tobey Maguire.

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