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andrew garfield

  • UNDER THE SILVER LAKE

    de David Robert Mitchell °°°

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    Avec Andrew Garfield, Kyley Reough, Topher Grace

    À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville.

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  • SILENCE

    de Martin Scorsese ***

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    Avec : Andrew Garfield, Liam Neeson, Adam Driver, Yosuke Kubozuka

    Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

    Synopsis : XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.

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  • THE AMAZING SPIDER MAN de Mark Web *

     

    Est-il utile, indispensable de vous remettre en mémoire l'histoire de Peter Parker ? Oui ? Bon. Donc Peter Parker est abandonné tout minot par ses parents, deux scientifiques qui semblent cacher un lourd secret. Ont-ils inventé la marche arrière, le fil à couper le beurre ou l'eau tiède ? On ne le sait mais on voit plein de jolies équations qui font peur sur des tableaux. Peter est donc confié sans explication (bonjour le trauma) à sa tante May (Norma Rae...) et à son Oncle Ben (personnellement chaque fois que j'ai vu apparaître Martin Sheen, j'ai eu envie de chanter). Il grandit et devient le souffre douleur du lycée parce qu'au lieu de jouer au basket il fait des photos. Il est secrètement amoureux de la blondafrange Gwen qui est maquée avec le gossbo musclé de l'école. Un jour de fuite d'eau dans la cave d'Oncle Ben (on chante ?), Peter découvre une mallette que ses parents avaient dissimulée avant de s'enfuir, de disparaître puis de mourir dans un accident d'avion ! Par la même occaze Peter trouve les lunettes de son père (normal de partir sans ses lunettes...), les chausse et devient du coup une tronche en science génétique. Il visite les laboratoires Oscorp dirigés par l'ex associé de son père, le manchot Curt Connors. Il pénètre en douce dans une pièce où sont utilisées des araignées, tripote des trucs qu'il devrait pas et paf... c'est la piqûre. Dès le lendemain, il a les pattes qui collent au plafond et une force surhumaine. ça le fait kiffer grave. Gwen tombe amoureuse de lui mais elle est la fille du chef de la police de New-York, ça craint ! Peter se tricote un super costume moulboules rouge et bleu et décide, alors qu'on ne lui demande rien, d'aider la police à poursuivre les gangsters. Pendant qu'il fait ça, il oublie d'acheter des oeufs et laisse un peu tomber ses oncle et tante. L'Oncle Ben (tous en choeur !) parti à sa recherche, se fait descendre en pleine rue et Peter devient Spider, avide de vengeance ! Dans un moment très hot il confie à Gwen qu'il est un super héros. Elle trouve ça normal et trop cool. Et dans un moment d'égarement il confie à Curt Connors une équation top secret retrouvée dans la sacoche de papa. Erreur ! Le Connors se transforme en lézard vert et c'est la baston !

    Voilà. Pour avoir un aperçu de la suite, il ne faut pas quitter la salle avant la fin du générique... on a une petite idée de ce qui nous attend.

    Donc ici, nous avons affaire à un reboot, c'est-à-dire que le film reprend l'histoire qu'on connaît bien dès le début pour la renouveler et la moderniser à sa sauce. Ne pas confondre avec un remake qui refait la même chose mais en mieux (dans le meilleur des cas). De toute façon, remake ou reboot, on s'en cogne car ce film ne sert strictement à rien parce qu'il n'est pas terrible, ne renouvelle rien, n'invente rien... Le Peter/Spider que l'on connaissait était un garçon charmant qui souhaitait surtout faire profil bas en tentant de résoudre ses problèmes de traumatisme de l'enfance et sa culpabilité de n'avoir pas pu empêcher la mort de son oncle. Ses super pouvoirs lui tombaient dessus un peu comme une malédiction mais il essayait de les utiliser au mieux. Ici, Spider/Peter est plutôt un mariole pas vraiment sympathique qui cherche surtout à venger la mort de Tonton et ensuite à rattraper le coup d'avoir filé une équation dangeureuse au premier venu. Passée la première moitié (la plus intéressante) le film se transforme en une succession de bagarres pas bien passionnantes entre un gros lézard vert chicaneur et violent et un Spider brusquement investi de la mission de sauver New-York le monde. Et on s'en fout un peu.

    La promesse d'une scène géniale (les grutiers de New-York se mobilisent pour aider Spider blessé à se déplacer) fait un flop monumental malgré l'ampli brusquement poussé à 12.

    Le méchant (Rhys Ifans) est beaucoup plus impressionnant en humain qu'en lézard, ce gros machin en plastique qui parle ! Gwen est singée par une Emma Stone sans intérêt. Et Andrew Garfield n'a pas le charme sournois mais durable de Tobey Maguire.

  • THE SOCIAL NETWORK de David Fincher ***

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    Mark Zuckerberg étudiant, se fait plaquer en beauté par sa petite amie lors de l’automne frisquet de 2003. Le temps de traverser le campus pour rejoindre sa chambre, il a mijoté sa vengeance qui va se manger bien tiède. Il va balancer sur Internet et sans la moindre gêne des tas d’informations sur la demoiselle qui va devenir la risée de tous en quelques heures. Dans la foulée de la même nuit légèrement alcoolisée et tout en rédigeant son blog, il va pirater le système informatique de la prestigieuse Université de Harvard et finalement le détruire en lançant « Facemash » qui consiste à voter pour la fille la plus canon du campus en cliquant sur une des deux photos proposées. C’est peu ou prou ainsi qu’a germé dans l’esprit d’un surdoué de l’informatique de 19 ans l’idée de FaceBook (jadis THE FaceBook !!!) dont je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer en quoi consiste ce Réseau Social (permettez que je rie… c’est fait !).

    Je n’aurais pas donné cher d’un film qui narre la création via des écrans d’ordinateurs d’un réseau planétaire qui concerne aujourd’hui 500 000 millions d’inscrits ? d’adeptes ? d’amis ? Et pourtant ce film unique, précurseur et qui risque de faire date est absolument palpitant et ne comporte pas une seule seconde d’ennui ou de baisse de régime. C’est une F1 pilotée pied au plancher par un réalisateur champion qui ne m’a jamais déçue. Oui j’ai adoré « Zodiac » et je suis celle qui a également aimé « L’étrange histoire de Benjamin Button ». Mais revenons-en à Marko ! Fincher le décrit comme un sale gosse solitaire, froid, introverti, opportuniste, qui ne s’embarrassera jamais de morale ou d’éthique, sa création étant ce qui existe de plus voyeuriste et exhibitionniste au monde. Le judicieux choix et l’excellente interprétation de l’acteur Jesse Eisenberg laissent toujours planer le doute quant à la totale innocence ou le parfait machiavélisme du petit génie. En effet, une bonne idée ne le restant jamais bien longtemps, dès que FaceBook va se répandre sur la planète plus rapidement et plus sûrement que le H1N1 plusieurs amis ou associés de Mark, qui ont de plus ou moins loin participé ou involontairement contribué à la naissance de bébé, vont en contester la paternité. Le jeune Zuckerberg va immédiatement être confronté à des procès d’une ampleur considérable mettant en jeu des sommes qui dépassent l’entendement.

    Mais Fincher ne se contente pas de faire le portrait d’un garçon hors du commun, d’alterner les séances de procès et celles où l’on admire de jeunes hackers « bouffer du code ». Il dresse également le portrait d’une folle jeunesse, orgueil d’un pays puisqu’elle fréquente l’une des plus prestigieuses universités du monde qui finalement semble avoir deux préoccupations universelles : faire la teuf et pécho !

    Quant à Mark Zuckerberg bien qu’il soit devenu l’un des hommes les plus riches de la planète et bien qu’il affirme toujours que son moteur ne soit pas l’argent, il est néanmoins au centre et parfois responsable de trahisons et de jalousies impitoyables.

    L’interprétation nickel, le rythme trépidant, les dialogues savoureux font de ce film bavard, énergique, souvent drôle et passionnant un formidable miroir dans lequel la jeunesse de ce début de XXIème siècle va sans doute se reconnaître.  2

  • Boy A de John Crowley ***

    Boy A - Andrew Garfield et Peter MullanBoy A - Andrew Garfield

    Erik sort de prison à 24 ans après y avoir passé ses années d’enfance et d’adolescence pour un meurtre qu’il a commis ou peut-être pas, là n’est pas (vraiment) la question. Avec l’aide et l’accord de Terry, son assistant social, il change de nom, de région et avec son appui, celui qui désormais s’appelle Jack va tenter de se reconstruire, de se « réinsérer ». Il va trouver un travail, des amis, tomber amoureux et mettre toute sa bonne volonté à se réadapter à un monde et une société dont il ignore les nouveaux codes.

    Ce n’est pas trahir ce beau film douloureux que de dire que l’embellie sera de courte durée pour Jack. On sent poindre le drame dès le début même si on ne sait pas vraiment de quelle manière il va se concrétiser. La tension est constante amplifiée par la construction en un puzzle implacable fait de flash-backs qui nous renvoient à la l’enfance traumatique de Jack. Ce qu’il a fait n’est pas excusé ou justifié mais le réalisateur démontre ce qu’un engrenage a d’inexorable et de rigoureux.

    Tout du destin de Jack qui semble inéluctable, semble tracé et l’emmener vers la tragédie : sa mère mourante alors qu’il est tout jeune et n’a même plus la force vitale de l’écouter, le père dépassé par le chagrin imminent de la perte de sa femme, une prof excédée, des jeunes un peu plus âgés que lui qui l’utilisent comme souffre-douleur, et enfin la rencontre avec un autre vilain petit canard (le saisissant Taylor Doherty au regard aussi troublant qu’inquiétant) qui va le défendre, l’accepter tel qu’il est et avoir l’influence redoutable de celui qu’on admire quoiqu’il fasse !

    C’est par le biais des média (presse, internet) que le destin de Jack va de nouveau basculer vers l’horreur et c’est révoltant. Un portrait robot imaginé de celui qui n’était qu’un enfant avant qu’il ne disparaisse très longtemps derrière les barreaux paraît dans les journaux et une proposition de prime de 20 000 livres circule sur Internet pour retrouver le présumé auteur de l’horrible crime. L’opinion publique est terrifiante et abominable, prête à tout pour faire justice alors même que le prétendu coupable a payé sa dette.

    Dans une Angleterre triste et antipathique, Jack devient le gibier. Ce que fait le fils de Terry (l’assistant social, merveilleux Peter Mullan) par jalousie est tout aussi inqualifiable… Par étapes, en flash-backs et par petites touches sensibles, discrètes qui démontrent à quel point une réinsertion peut être problématique (commander un plat dans un restaurant par exemple…), John Crowley (dont on a très très hâte de découvrir le prochain film) réussit un film fort, touchant, réaliste sans jamais sombrer dans le pathos ou le misérabilisme. Il est merveilleusement aidé en cela par un jeune acteur prodigieux, magnétique Andrew Garfield qui prouve que bien dirigé dans un rôle magnifique on devient un acteur magnifique…