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the social network de david fincher

  • LES FILMS QUE J'AI VUS

    Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.

    ILLEGAL de Oliver Masset Depasse ***

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    THE SOCIAL NETWORK de David Fincher ***

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    BIUTIFUL de Alejandro Gonzalez Innaritu ***

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    ELLE S’APPELAIT SARAH de Gilles Paquet-Brenner ***

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    LES PETITS MOUCHOIRS de Guillaume Canet °

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    DONNANT DONNANT de Isabelle Mergault °°°

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    MES COUPS DE COEUR

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  • THE SOCIAL NETWORK de David Fincher ***

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    Mark Zuckerberg étudiant, se fait plaquer en beauté par sa petite amie lors de l’automne frisquet de 2003. Le temps de traverser le campus pour rejoindre sa chambre, il a mijoté sa vengeance qui va se manger bien tiède. Il va balancer sur Internet et sans la moindre gêne des tas d’informations sur la demoiselle qui va devenir la risée de tous en quelques heures. Dans la foulée de la même nuit légèrement alcoolisée et tout en rédigeant son blog, il va pirater le système informatique de la prestigieuse Université de Harvard et finalement le détruire en lançant « Facemash » qui consiste à voter pour la fille la plus canon du campus en cliquant sur une des deux photos proposées. C’est peu ou prou ainsi qu’a germé dans l’esprit d’un surdoué de l’informatique de 19 ans l’idée de FaceBook (jadis THE FaceBook !!!) dont je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer en quoi consiste ce Réseau Social (permettez que je rie… c’est fait !).

    Je n’aurais pas donné cher d’un film qui narre la création via des écrans d’ordinateurs d’un réseau planétaire qui concerne aujourd’hui 500 000 millions d’inscrits ? d’adeptes ? d’amis ? Et pourtant ce film unique, précurseur et qui risque de faire date est absolument palpitant et ne comporte pas une seule seconde d’ennui ou de baisse de régime. C’est une F1 pilotée pied au plancher par un réalisateur champion qui ne m’a jamais déçue. Oui j’ai adoré « Zodiac » et je suis celle qui a également aimé « L’étrange histoire de Benjamin Button ». Mais revenons-en à Marko ! Fincher le décrit comme un sale gosse solitaire, froid, introverti, opportuniste, qui ne s’embarrassera jamais de morale ou d’éthique, sa création étant ce qui existe de plus voyeuriste et exhibitionniste au monde. Le judicieux choix et l’excellente interprétation de l’acteur Jesse Eisenberg laissent toujours planer le doute quant à la totale innocence ou le parfait machiavélisme du petit génie. En effet, une bonne idée ne le restant jamais bien longtemps, dès que FaceBook va se répandre sur la planète plus rapidement et plus sûrement que le H1N1 plusieurs amis ou associés de Mark, qui ont de plus ou moins loin participé ou involontairement contribué à la naissance de bébé, vont en contester la paternité. Le jeune Zuckerberg va immédiatement être confronté à des procès d’une ampleur considérable mettant en jeu des sommes qui dépassent l’entendement.

    Mais Fincher ne se contente pas de faire le portrait d’un garçon hors du commun, d’alterner les séances de procès et celles où l’on admire de jeunes hackers « bouffer du code ». Il dresse également le portrait d’une folle jeunesse, orgueil d’un pays puisqu’elle fréquente l’une des plus prestigieuses universités du monde qui finalement semble avoir deux préoccupations universelles : faire la teuf et pécho !

    Quant à Mark Zuckerberg bien qu’il soit devenu l’un des hommes les plus riches de la planète et bien qu’il affirme toujours que son moteur ne soit pas l’argent, il est néanmoins au centre et parfois responsable de trahisons et de jalousies impitoyables.

    L’interprétation nickel, le rythme trépidant, les dialogues savoureux font de ce film bavard, énergique, souvent drôle et passionnant un formidable miroir dans lequel la jeunesse de ce début de XXIème siècle va sans doute se reconnaître.  2