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THE SOCIAL NETWORK de David Fincher ***

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Mark Zuckerberg étudiant, se fait plaquer en beauté par sa petite amie lors de l’automne frisquet de 2003. Le temps de traverser le campus pour rejoindre sa chambre, il a mijoté sa vengeance qui va se manger bien tiède. Il va balancer sur Internet et sans la moindre gêne des tas d’informations sur la demoiselle qui va devenir la risée de tous en quelques heures. Dans la foulée de la même nuit légèrement alcoolisée et tout en rédigeant son blog, il va pirater le système informatique de la prestigieuse Université de Harvard et finalement le détruire en lançant « Facemash » qui consiste à voter pour la fille la plus canon du campus en cliquant sur une des deux photos proposées. C’est peu ou prou ainsi qu’a germé dans l’esprit d’un surdoué de l’informatique de 19 ans l’idée de FaceBook (jadis THE FaceBook !!!) dont je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer en quoi consiste ce Réseau Social (permettez que je rie… c’est fait !).

Je n’aurais pas donné cher d’un film qui narre la création via des écrans d’ordinateurs d’un réseau planétaire qui concerne aujourd’hui 500 000 millions d’inscrits ? d’adeptes ? d’amis ? Et pourtant ce film unique, précurseur et qui risque de faire date est absolument palpitant et ne comporte pas une seule seconde d’ennui ou de baisse de régime. C’est une F1 pilotée pied au plancher par un réalisateur champion qui ne m’a jamais déçue. Oui j’ai adoré « Zodiac » et je suis celle qui a également aimé « L’étrange histoire de Benjamin Button ». Mais revenons-en à Marko ! Fincher le décrit comme un sale gosse solitaire, froid, introverti, opportuniste, qui ne s’embarrassera jamais de morale ou d’éthique, sa création étant ce qui existe de plus voyeuriste et exhibitionniste au monde. Le judicieux choix et l’excellente interprétation de l’acteur Jesse Eisenberg laissent toujours planer le doute quant à la totale innocence ou le parfait machiavélisme du petit génie. En effet, une bonne idée ne le restant jamais bien longtemps, dès que FaceBook va se répandre sur la planète plus rapidement et plus sûrement que le H1N1 plusieurs amis ou associés de Mark, qui ont de plus ou moins loin participé ou involontairement contribué à la naissance de bébé, vont en contester la paternité. Le jeune Zuckerberg va immédiatement être confronté à des procès d’une ampleur considérable mettant en jeu des sommes qui dépassent l’entendement.

Mais Fincher ne se contente pas de faire le portrait d’un garçon hors du commun, d’alterner les séances de procès et celles où l’on admire de jeunes hackers « bouffer du code ». Il dresse également le portrait d’une folle jeunesse, orgueil d’un pays puisqu’elle fréquente l’une des plus prestigieuses universités du monde qui finalement semble avoir deux préoccupations universelles : faire la teuf et pécho !

Quant à Mark Zuckerberg bien qu’il soit devenu l’un des hommes les plus riches de la planète et bien qu’il affirme toujours que son moteur ne soit pas l’argent, il est néanmoins au centre et parfois responsable de trahisons et de jalousies impitoyables.

L’interprétation nickel, le rythme trépidant, les dialogues savoureux font de ce film bavard, énergique, souvent drôle et passionnant un formidable miroir dans lequel la jeunesse de ce début de XXIème siècle va sans doute se reconnaître.  2

Commentaires

  • Tu ris donc paillasse ?
    Le Mark n'a rien inventé, le pognon et le cul mènent le monde et ça n'est pas près de s'arrêter.
    Donc, ça talk et ça stalke
    euh
    peut-être pas ce week-end alors

  • ça HYPER talk !
    Ce qui est marrant c'est que ces djeunz sortis de la cuisine à Jupiler pensent à la même chose que les ceusses qui pas.

  • Justin il joue un geek ?
    Bah je sais pas, alors... j'avais moyennement aimé Zodiac mais adoré Benjamin Button... je file regarder la bande-annonce, et je fais le point... car j'ai aussi envie d'aller voir Sarah.

    Facebook, c'est 'achement bien pour quelques trucs, genre j'ai échangé en direct avec le sublime acteur de Benoit Jacquot entre 1h et 1h30 cette nuit... j'avais déjà eu droit à des "tchat" privés en tête à tête avec les chanteurs Florent Marchet ou Albin de la Simone... avoir cette proximité avec des artistes, c'est pas tous les jours.

  • @Jordane
    Mama mia
    J'espère que tu l'as shooté le Nahuel
    J'en bave déjà :)

  • je le poke, c'est déjà ça... le shooter, euh... on verra ! :)

  • Ben Justin (que je ne connaissais pas :-(( ) joue un mec qu'a inventé un site "genre" my space dont je n'avais JAMAIS entendu parler. Il est assez formidable en mec qui se la pète et qu'a tout compris au bizness du pognon !

    Il FAUT voir Sarah ET FacedeBook mon chou !

    Je dis rien de mal sur face book. Je m'y suis inscrite... ça n'a duré que deux mois, je faisais qu'aller mater les photos des uns et des autres. Sans intérêt mais mon côté voyeur y trouvait son compte. En quelques jours j'avais 75 amis... j'osais dire non à personne. Donc : NON.

    Pour le reste, je vous laisse jouer au poker shooter !

  • Myspace, c'est un peu le même genre de truc, mais c'est plus "ciblé" professionnel genre groupe d'artistes musicaux, etc... ça crée des liens pro entre eux et leurs fans, plus que perso comme le fait Facebook... mais Facebook le bouffe depuis quelques années, de ce côté là.

  • Damned !
    Mais tu oses là !
    p...

  • Jordane : myspace j'y connais mais le site du Timberlake que dalle !

    Fred : qui ose quoi ?

  • ah oui, donc il joue Sean Parker, un des créateurs de "Napster", site de téléchargement illégal de musique... le début de tout ce bordel de droits d'auteur volés, quoi...

  • Dire NON !
    J'y crois pas
    J'ai des hallus
    Tu t'es barrée juste avant que je n'y parvienne quoi
    Y a complot
    On m'a spolié !!!

    PS. MySpace, c'est là où le p'tit kiluc' fait son marché habituellement ^^

  • Oui elle a montré son bout de nez, et hop, plus rien, basta l'alsace et la lorraine !

  • Et depuis le bouc pleure... :p

  • J'aimerais bien me reconnaitre dans le compte bancaire de Zuckerberg ! Malheureusement, je tape des lignes de code bien moins fructueuses à longueur de journées...
    Excellent film oui, et je n'y croyais pas non plus !

    (et moi aussi j'aime beaucoup Zodiac et le père Button !)

  • Tiens tiens, je l'attendais cette critique là, et bizarrement je croyais que t'allais pas aimer...

  • Et que le grand cric croque les Hurons !

  • Mouairf, beaucoup de bruit pour pas grand-chose... une scène sympa avec de la jolie musique lors d'une course d'aviron en plein milieu du blabla juridique de "comment qu'il a fait pour chourave" les "idées" de ses "potes", le Marko... c'est bien réalisé, bien joué, mais bon... ça manque d'un truc pour m'embarquer.

  • scusez...
    pas le courage de vous répondre à tous personnellement.

    mais j'ai lu.

    Ce film m'a surprise en BIEN... Vu le peu d'intérêt que je porte au Bouc... j'ai vraiment été "embarquée" par la virtuosité de la réalisation et de l'interprétation.

    Et sus au Hurons !

  • Je crois qu'on est d'accord sur le coup ;)

    J'ai trouvé ce film bavard, mais il a ce petit côté fascinant, notamment grâce au talent de Fincher, puis derrière à ceux des acteurs.

  • "un formidable miroir dans lequel la jeunesse de ce début de XXIème siècle va sans doute se reconnaître." => mais justement, est-ce que cela n'est pas un peu réducteur... Par ex. quand Justin-Nabster-Nabab débarque, j'espérais un propos sur la libéralisation de la musique, de l'art l'élan vers l'avenir numérique intelligent, mais en réalité, cela finit par tourner autour des $ uniquement.
    Bref, je n'ai pas été embarqué alors que d'habitude dès que ça parle d'université je suis absorbée, et je trouve plein de petits défauts à la thèse (mais pê qu'il n'y en a pas, tout simplement!)

  • Cine-emotions : l'acteur principal est absolument fascinant effectivement.

    Nymphette : oui je comprends quand je dis que la jeunesse et blablabla... c'est plus dans le sens où je crois que la plupart des jeunes se passionnent pour ces "technologies".
    Quant à Justin Nabster... le contraste est saisissant effectivement entre lui principalement mû par le fric et Zuckerberg qui prétend toujours que pas...

  • Vous avez oublié de mentionner un scénario d'Aaron Sorkin, qui est un maître incontesté et qui apporte beaucoup à la qualité du film.
    Certes la réalisation de Fincher est brillante, mais le scénario est un petit bijou d'écriture. (On reconnait bien le rythme palpitant caractéristique de Sorkin).

  • Vous avez oublié de mentionner un scénario d'Aaron Sorkin, qui est un maître incontesté et qui apporte beaucoup à la qualité du film.
    Certes la réalisation de Fincher est brillante, mais le scénario est un petit bijou d'écriture. (On reconnait bien le rythme palpitant caractéristique de Sorkin).

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