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LES FILMS "BOF" ou "GALÈRE"

Désolée de m'y prendre ainsi, mais il faut bien que je commence par commencer à me remettre à jour...

Je vais donc vous parler brièvement des films que j'ai vus et que je ne vous recommande pas.

En voici les raisons.

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QUEEN OF MONTREUIL de Solveig Anspach °

queen of montreuil de solveig anspach ° - cherchez hortense de p,du vent dans les mollets de carine tardieu *(*),au cul du loup de pierre duculot,cinéma

Agathe se trimballe avec une urne funéraire contenant les cendres de son époux fraîchement décédé. Alors qu'elle se demande quoi faire de l'objet, elle rencontre deux islandais paumés et sans abri (une mère (Didda Jonsdottir, actrice catastrophique ! et son grand dadais de fils) ! Les deux urluberlus trouvant Agathe bien sympathique, s'installe chez elle sans lui demander la permission.

Il semblerait que le film veuille traiter de "thèmes" forts tels que le deuil, la solidarité et la crise pourquoi pas, tant qu'on y est... sauf qu'à force de vouloir à tout prix mettre de la loufoquerie dans des sujets forcément dramatiques, la réalisatrice ne parvient qu'à accoucher d'un machin pas drôle, pas triste et sans intérêt. Les acteurs se débattent, se démènent devant nos yeux consternés.

Projeté dans la belle et grande Salle Darsena à Venise, je suis restée (difficilement, nous avons failli quitter la salle !) après la projection pour entendre ce que l'actrice principale Florence Loiret-Caille et Solveig Anspach avaient à dire de ce film. Comment elles le défendaient !

Hélas, la réponse est  à l'image du film : VIDE, NEANT, RIEN. Aussi gênées que peu prolixes, les deux femmes étaient ridicules.
Je suppose que la réalisatrice a eu très envie de filmer une grue (l'engin de chantier) et un phoque (la bête de zoo)... C'est son droit le plus strict et grand bien lui fasse. Mais de là à faire un film...

Cela dit, aucune sortie n'est prévue pour l'instant. Vous y échapperez donc peut-être.

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CHERCHEZ HORTENSE de Pascal Bonitzer *

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Iva, metteur en scène de théâtre, insiste pour que son mari Damien, professeur de civilisation chinoise intervienne auprès de son père, conseiller d'Etat, afin qu'il permette à Zorica, jeune sans papiers de ne pas être expulsée. Sauf que les relations entre Damien et son père n'ont jamais été satisfaisantes et Damien ne parvient pas à demander quoi que ce soit à cet homme. A la périphérie de cette histoire pleine de compassion, de charité désintéressée nous assistons au délitement du couple que forme Iva et Damien, à leurs difficultés à élever leur fils Noé (la mère se préomme Iva... LOL !) une tache de même pas 10 ans qui méprise et insulte quotidiennement ses parents sans que ceux-ci réagissent, à la rencontre de Damien avec une jeune femme souriante et mystérieuse, aux relations de Damien avec ses potes...
et on se fiche à peu près de tout. Même si on peut s'agacer fort des rôles annexes. Tels ce couple de lapins priapiques qui ne cessent de baiser dans toutes les pièces même lorsqu'ils ne sont pas chez eux (le but ? prouver qu'ils sont amoureux !), ou ce gosse de, ché pas moi, 9 ans, 10 ans peut-être INSUPPORTABLE, ordurier, désagréable, moche, débile, Raymond la Science... (l'euthanasie en vente libre pour ces gosses merci !) dont l'intérêt m'échappe encore !
Les rôles de femmes sont sacrifiés. Isabelle Carré peine à convaincre dans son énième rôle de femme douce, souriante et positive. Et le twist la concernant est invraisemblable. Christin Scott Thomas, pas convaincante en cougar metteur en scène est mauvaise pour la première fois de sa carrière sans doute.
Dommage, parce que Jean-Pierre Bacri en mari et prof fatigué, revenu de tout et sans énergie, est ici à son meilleur, juste et bouleversant, et ses affrontements avec ce cabot de Claude Rich offrent quelques moments vraiment réjouissants. Hélas, le tout, affreusement répétitif, mou et ennuyeux laisse un arrière goût d'à peu  près.
A noter cependant UNE scène hilarante où Bacri se réveille après avoir  passé la nuit dans le même lit qu'un très jeune et très beau serveur de restaurant japonais ! La scène est à HURLER DE RIRE, et je ne m'en suis pas privée et j'ai failli m'étouffer. Mais c'est bien peu.
Ah si, à trois fauteuils de moi : Nanni Moretti, comme le dernier des quidam. C'est ça Venise, "tout" se mélange. Il est beau Nanni... mais j'étais déçue qu'il voit ce film français.
Je vous dis qui est Hortense ?
Bon allez, non, je ne vous le dis pas !

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APRÈS MAI de Olivier Assayas *

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Au début des années 70, mai 68 n'est plus qu'un souvenir, mais quelques irréductibles croient  encore en la révolution, la contestation, la lutte ! Et ils sont bien les seuls et ce ne sont pas ces personnages et ce film mous du genou qui vont nous en convaincre. On a en effet bien du mal à croire à l'engagement et à la lutte de ses petits bourgeois qui s'ennuient et tentent de se frotter au prolétariat. Mais qui rêvent surtout de vie facile en communauté dans des hôtels particuliers luxueux.

Assayas allume souvent de grands brasiers, pendant que  le héros (son double ?) se consume d'amour  pour une beauté inutile et sans talent, une grande emmerderesse qui prend de grands airs pour déclamer (oups pardon, je voulais dire marmonner) des phrases dénuées de sens qui la rendent mystérieuse aux yeux des garçons prompts à tomber dans le panneau de ces filles insaisissables dépourvues de charme pourtant.

Ce film ne donne nullement envie d'être jeune à nouveau et démontre surtout magistralement qu'être acteur est un métier. En effet, la jeune Lola Creton est la seule professionnelle tandis que les autres acteurs, amateurs ou non professionnels se mettent VAINEMENT en quatre pour tenter d'exister à l'écran en "récitant" leur texte ! L'interprétation plus qu'approximative est un désastre.
En outre, à part pour se faire plaisir et plonger dans les vieux souvenirs personnels d'Assayas, on a dû mal à comprendre l'intérêt de filmer la jeunesse de cette époque et ces jeunes là en particulier, sans charme ni audace.

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AU CUL DU LOUP de Pierre Duculot *

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Synopsis : Christina, bientôt 30 ans, vit dans la région de Charleroi en Belgique, avec Marco, son petit ami. A la mort de sa grand-mère, elle hérite d’une maison en Corse. Dans son entourage, personne ne semble savoir pourquoi la vieille dame possédait cette maison. Sa famille presse Christina de vendre son bien. Mais elle s’y refuse. Elle veut comprendre pourquoi sa grand-mère lui a laissé cet étrange legs. Elle voit aussi en cet héritage une occasion unique de remettre en question sa vie monotone. Sur un coup de tête, elle part seule à la découverte de sa maison. Ce voyage va bousculer son existence. Et celle de ses proches.

Pas grand souvenir de ce film vu au dernier Festival International du Premier Film d'Annonay qui empilait les clichés sur une région et ses habitants bougons et nationalistes (sieste matin, midi et soir et après, dodo !) sauf que l'actrice Christelle Cornil est absolument formidable et François Vincentelli itou.

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DU VENT DANS MES MOLLETS de Carine Tardieu *

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La délicieuse Rachel n'a que 9 ans et des tas de problèmes. Des parents bornés qui la sur protègent d'une façon tellement excessive et maladroite qu'ils en deviennent tyranniques. Une mère importée de Tunisie qui la gave de boulettes, un père juif rescapé des camps de concentration (nous sommes dans les années 70, so vintage !) et une grand-mère quasi muette qui partage sa chambre !!! Sa rencontre avec une psy (on rêve d'avoir Isabella Rosselini comme psy !) et Valérie une gamine de son âge délurée va changer et bouleverser le cours de sa vie.

Chaque personnage est caricatural jusqu'à la nausée et le film n'est qu'une succession de vignettes gentillettes ou cruellettes sur l'enfance, ses mystères, ses joies, ses secrets. Une certitude néanmoins : tout, absolument TOUT, les traumas, les malheurs du monde, la peste bubonique... est TOUJOURS la faute des mères. Un espoir est vaguement laissé aux grand-mères pour donner un peu d'espoir aux enfants et colmater les dégâts de vos irréparables erreurs. Quant aux pères, ils sont comme souvent absents... bien trop occupés à travailler ou à soigner leurs appétits. Je sais, dans ces années là, les femmes n'étaient (déjà) pas à la fête ! Mais parents de France et d'ailleurs : euthanasiez-vous les uns les autres pendant qu'il en est encore temps.

En s'appliquant on pourra sentir l'odeur de l'encre dans l'encrier et éprouver la sensation de brûlure sur nos genoux écorchés d'enfants, éventuellement du vent dans nos mollets. So what ? Pas grand chose.

Sauf deux fillettes suffisamment géniales pour éveiller en nous l'enfant qui sommeille.

Je ne m'explique toujours pas le dernier quart d'heure, insoutenablement dramatique mais il est assez difficile de résister aux deux petites filles Juliette Gombert et Anna Lemarchand... et surtout de lui résister à ELLE.

 

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ROBOT ET FRANK de Jack Shreier °

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Synopsis : Dans un futur proche. Frank, gentleman cambrioleur à la mémoire fragile, vit en vieux solitaire grincheux jusqu'au jour où son fils lui impose un nouveau colocataire : un robot ! Chargé de s'occuper de lui, celui-ci va bouleverser la vie du vieil ours. Frank va nouer une vraie relation avec son robot jusqu'à mettre au point un braquage des plus inattendus. Robot & Frank : le tandem le plus improbable de l'année.

Allons à l'essentiel, je vous fais la version courte : CON-STERNANT !

Commentaires

  • Je n'avais rien osé te dire pour l'histoire des mollets parce que je croyais que c'était moi
    Quant à tout le reste, euh, j'avais déjà pas envie (sauf pour le Solveig, je suis tristesse) j'avais déjà pas envie alors...
    Hortense, c'est le nom du joli serveur japonais ?

  • Pas compris cet engouement pour les mollets... mais bon, je me suis déjà vautrée sur Les Holy Motors et je n'ai pas Perdu la Raison... donc !

    Par contre, ça riait fort pour le Anspach !!! Mais Mouche et moi n'étions qu'ennui et consternation.

    Quant à Hortense... non creuse encore.
    En tout cas le petit japonais pourrait fort t'agréer !

  • J'étais sûre que t'aimerais pas.
    Moi j'avais adoré la BD, et j'aime bien les films qui font un peu cartoon. Voilà pourquoi.

  • C'est bon de te relire, Pascale !

    Je n'ai toutefois vu aucun des films ci-dessus évoqués. J'étais un peu attiré par "Cherchez Hortense", because Carré / Bacri / Rich, ça paraissait pas mal, dis comme ça. Mais finalement, non, envie trop mollassonne pour être concrétisée. Je vais sans doute attendre le DVD.

    Robot et Frank, ça me disait vaguement aussi, quand j'ai vu les premières secondes de la bande-annonce - où j'ai pris Langella pour Christopher Lee (damned !). Et puis, en fait, non, je crois que je vais faire l'impasse aussi.

    Hâte maintenant de lire ce que seront tes prochains coups de coeur. Mes amitiés au warrior en attendant et bien le bonjour chez toi.

  • Ed : t'étais sûre de que dalle ! Et d'ailleurs duquel tu parles. J'en ai aimé aucun là. Et je n'en vois aucun qui "fasse cartoon" !!!

    Martin K : Merci.
    Pour Hortense, je suis très déçue. Bacri l'avait tellement bien "vendu" quand je l'ai entendu dans le poste.
    Le Robot, franchement c'est cucul la praline !

  • Ben le vent dans les mollets, t'as quand même pas trouvé ça réaliste ! C'est un mélange de trucs qui se passent, qui se rêvent, y'a des repères visuels et temporels anachroniques, rien qui se passerait comme ça dans la vraie vie.

  • Bacri a une chienne ?
    Tu peux me le dire par DM, tu ne me l'as définitivement pas vendu du tout du tout du tout. J'attends le DVD, je ferais avance rapide vers Claudio

  • Ed : ah tu parles de la réalisation !!! C'est vu par l'oeil des enfants ou de la réalisatrice qui se souvient. ça ne m'a pas fait rêver mais je me suis souvenue de l'école, ça j'aime bien. Mais les repères machins dont tu parles, j'ai rien vu, rien ressenti. C'est un gentil film mignon sans plus. Et cette fin dramatique.... au secours.

    Fred : Bacri a bien vendu le film...moi je ne peux pas vu que je ne l'ai pas aimé. Il ne faudra pas que tu zappes la scène du petit japonais mignon. Bacri n'a pas de chienne !!!

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