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SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE de Bong Joon Ho °

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Une nouvelle ère glaciaire s'est abattue sur le pauvre monde.

Et pour une fois New-York n'est pas la seule à avoir morflé mais bien la terre entière. Nous sommes en 2031 et depuis 17 ans (2014 donc) un train furieux aux proportions gigantesques contenant le reste de l'humanité survivante tourne autour de la Terre. Chaque tour du monde dure une année et la machine infernale est alimentée par la neige qu'elle pourfend. En queue de train survit la plèbe dans sa crasse et sa vermine. Au début de cette nouvelle ère, cette populace s'est même entrebouffée pour subsister. En tête de train, dans l'opulence et la propreté, l'aristocratie et dans le tout premier wagon ce cher W (comme Wilford) qui régente tout ça. Entre les deux, plein plein de wagonnets que nous traverserons plus tard et la soldatesque armée jusqu'aux dents qui remet de l'ordre quand ça gigote trop côté plèbe. De temps en autre, une grosse fille très polie et tout de jaune vêtue vient mesurer et recruter quelques enfants parmi les crasseux car W (comme Wilford) aime les petits enfants mais il ne transige pas avec leurs dimensions. Ah ça, non ! Si un parent séparé de son enfant se rebelle, une moche à grandes dents appelée Mason débarque (Tilda Swinton, dont le look ridicule, inexplicable et inexpliqué n'est même pas drôle), lui passe un savon comac et lui plonge le bras par la portière. Le bras gèle instantanément et on le lui casse à coups de marteau. ça calme les autres. C'est comme ça dans le Transperceneige.

Sauf que quand même la révolte commence à frémir chez les pouilleux. Leur chef Gilliam (un sage genre Yoda, sorte de capitaine Crochet avec un neurone en plus) commence à se faire vieux alors il conseille à Captain America Curtis (Chris Evans méconnaissable donc pas mal du tout) de prendre la relève et de mener le peuple vers la révolution. Mais Curtis n'est pas prêt qu'il dit. Yoda insiste alors Curtis dit ok bon d'accord. Et son copain Edgar (Jamie Bell, beau comme jamais mais bêta puissance 1 000) est tout content, il se dit "enfin, va y'avoir de la baston". Le spectateur vaguement somnolent se le susurre de même !

Et donc, enfin ça démarre. Curtis et sa bande décident d'aller dégommer du W (comme Wilford). Ils doivent traverser les 15 000 wagons. En chemin ils rencontrent larirette larie-ette Namgoong Minsoo et sa fille. Ils auront un rôle capital même s'ils n'ont qu'un mot de vocabulaire dans leur bouche de camés jusqu'au fond des yeux : chronol ! En tout cas, ils tombent à pic. Ils savent ouvrir les portes. Grâce à eux, Curtis et sa bande traversent : le wagon serre tropicale, le wagon aquarium, le wagon Night Clug décadent, le wagon école, le wagon jacuzzi et j'en oublie... 

Pendant la traversée, les cadavres se ramassent à la pelle, et non des moindres, et finalement on tombe sur W (comme Wilford), Ed Harris (tant pis je l'ai dit) en pyjama et on comprend pourquoi ce taré aime les petits enfants !

Je sais, tout ça ne vous dit pas pourquoi ce film n'a qu'une pauvre ° alors que tout le monde crie au génie. Je me suis ennuyée copieusement, malgré le sang qui gicle, la violence comme dans un film coréen et les tentatives ratées d'humour. Je ne peux nier les nouveautés : pas de gentil sirupeux qui tombe amoureux d'une blonde à duck face, une fin plutôt originale et audacieuse. Mais tout cela est looooooooooong comme un jour sans cinéma. J'ai trouvé les acteurs à la ramasse. Je ne comprends pas que des gens de la trempe de Jamie Bell, Tilda Swinton, Ed Harris ou John Hurt viennent se fourvoyer dans ce genre de production. Le réalisateur parle de tyrannie, de lutte des classes, voire de dictature mais à aucun moment on ne tremble, on est troublé. Tout ça reste du grand spectacle tapageur et creux comme un pipeline vide.

Commentaires

  • Tapageur et creux c'est bien ce que la bande d'annonce m'a suggéré... Je passe mon tour et prendrais un autre train !
    Bises

  • De toute façon celui-là... vaut mieux ne pas y monter !

  • rhooo moi tu me donnes envie de le voir.

  • Ce sera TON film de l'année au cinéma !

  • j'ai eu du mal à adhèrer pendant le 3/4 du film à cause du jeu d'acteur des méchants ou des acquis à la cause de Wilford :ils étaient grotesques donc quand Tilda S et la maitresse d'école crêvent,c'est devenu beaucoup supportable à regarder pour moi

  • Pas faux, le dernier quart d'heure relève le niveau... quoique Ed en pyjama...mamma mia !!!

  • La critique de Télérama m'avait presque donné envie d'y aller, tu me refroidis grave là ...

  • T'inquiète pas dans le train il fait chaud.

Les commentaires sont fermés.