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ATTILA MARCEL de Sylvain Chomet *

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Les parents de Paul sont morts sous ses yeux. Il en est resté muet et n'a jamais parlé depuis ses deux ans.

Synopsis : Paul a la trentaine, il vit dans un appartement parisien avec ses tantes, deux vieilles aristocrates qui l’ont élevé et rêvent de le voir devenir pianiste virtuose. Sa vie se résume à une routine quotidienne, entre le grand piano du salon et le cours de danse de ses tantes où il travaille en tant qu’accompagnateur. Isolé du monde extérieur, Paul a vieilli sans jamais avoir vécu... Jusqu’au jour où il rencontre Madame Proust, sa voisine du quatrième étage. Cette femme excentrique possède la recette d’une tisane aux herbes capable, grâce à la musique, de faire ressurgir les souvenirs les plus profondément enfouis. Avec elle, Paul va découvrir son histoire et trouver la clé pour vivre enfin sa vie...

La première chose que j'ai envie de dire est que ce film n'a pas grand intérêt. Oui c'est moche. Je m'y suis précipitée car Guillaume Gouix au casting = précipitation en salle ! Sauf qu'hélas, mille fois hélas, le personnage principal Paul (et pas Attila Marcel, le père de Paul) est d'une inconsistance effrayante. Condamné à trottiner comme un benêt et ouvrir de grands yeux rougis étonnés sur le vaste monde Paul/Guillaume, totalement muet de surcroît, peine à exister ! Bien plus à l'aise et convaincant dans des rôles plus consistants voire dramatiques, lui qui d'ordinaire impose des seconds rôles, se fait ici voler la vedette par Bernadette Lafont et Hélène Vincent, savoureusement barrées en soeurs quasi siamoises, professeures de danse totalement excédées par leurs élèves très godiches, mais surtout par Anne le Ny exquise en bouddhiste écolo, un peu magicienne et prophétesse. Comme beaucoup d'autres éléments du film, l'intérêt de sa "disparition" est plutôt obscur.

Quant à l'univers particulier de Sylvain Chomet... j'avoue y avoir été plutôt hermétique. Suffit-il de faire pousser des plantes exotiques dans un appartement ou intervenir un orchestre de grenouilles pour qu'on puisse parler de poésie ???

Reste les trois actrices dont sans doute l'une des dernières apparitions de Bernadette Laffont toujours extravagante et une jolie scène de lutte entre les parents de Paul. C'est peu.

Commentaires

  • Arf... ça me disait bien, moi...

  • c'est moumou planplan et pas gratifiant pour MON Guillaume !

  • Je lui ai trouvé un certain charme quand même dans le genre complètement décalé (au film, pas à Paul). Et évidemment c'est la voisine qui m'a le plus plu. Et les tantines, shootées aux cerises alcoolisées. Mais l'ensemble est assez insignifiant, je te l'accorde.

  • Mouais, pas terrible. Et les cerises dans l'alcool, ça m'a écoeurée ces passages !

  • Mouais, pas terrible. Et les cerises dans l'alcool, ça m'a écoeurée ces passages !

  • T'es dure, Pascale! Moi, j'ai passé un joli moment et je me suis bien fait embarquer dans l'univers poétique, burlesque et visuellement très inventif de Chomet. Le casting est aux petits oignons: déjà, je suis comme toi: Gouix = j'y vais! Et puis quelle belle brochette de nanas (Bernadette pour la dernière fois, Hélène Vincent et Anne le Ny)!
    Bref, pour moi, ce film original est un petit bonbon acidulé au doux parfum d'enfance et ça fait du bien!

  • Et ben oui pas d'accord. Trop naïf, trop répétitif et Guillaume Gouix sous-employé, mal employé ! Pouah.
    La poésie je ne sais toujours pas ce que c'est et c'est pas Chomet qui va me réconcilier avec elle.

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