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EN SOLITAIRE de Christophe Offenstein *

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Synopsis : Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé,

son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu'il est en pleine course, la découverte à son bord d'un jeune passager va tout remettre en cause.

Belle performance et beau challenge que ce film dont certaines scènes ont été tournées en pleine mer dans les conditions réelles. Mais si l'équipe a vécu une aventure humaine et sportive exceptionnelle, il n'en va pas de même de la spectatrice embarquée et victime parfois de hauts le coeur tant ça gigote sur le raffiot. Donc pour le réalisme sportif, rien à dire, même si l'objectif du sport quel qu'il soit, ne cessera jamais de me surprendre voire de me consterner. Cette lutte acharnée pour la compétition, être le premier, cette énergie perdue à vouloir vaincre restera toujours pour moi une énigme. Pourtant je dois admettre qu'un film sur le mystère de cette épreuve qu'est la traversée du monde sur l'eau et en solitaire aurait largement suffi à faire un bon film ! Il y a suffisamment de matière pour tenir le cap pendant au moins 1 h 30. L'adversité, la solitude, le manque des siens, l'introspection, le courage mais aussi les moments de grande félicité sont autant de thèmes à explorer quand on a choisi de vivre cette compétition. D'autant qu'à la barre se tient le stradivarius François Cluzet capable d'entrer dans la peau de n'importe quel homo sapiens.

Mais non, le réalisateur a décidé de joindre à ce challenge l'intrigue faux cul gnangnan du jeune migrant qui s'embarque clandestinement lors d'une halte pour réparer un machin. Stupeur, tremblement et colère du loup de mer lorsqu'il découvre le gamin terrorisé. Cluzet fait très bien le ronchon colérique on n'en doute pas. Mais comment rester droit dans ses bottes en caoutchouc et son coupe-vent quand on est censé faire une transat' en solitaire et qu'on est deux, puis trois...

Bref. On y croit pas une seconde ! Encore moins lorsque Guillaume Canet prend un avion, puis un bateau à moteur pour rejoindre Cluzet en pleine mer et tenter de le débarrasser du fardeau. Par contre on ne doute pas un instant que le marin et l'intrus finiront copains comme cochons !!! Et je ne vous parle pas de toutes les histoires cul cul la praline de tous ceux restés à terre... la pauvre Virginie Effira condamnée à dire "mon amour, mon amour..." par exemple.

Et on bâille d'ennui devant le final niaiseux.
Mais bon, on peut contempler François Cluzet et son "acting" haut de gamme.

Commentaires

  • Tu as tout dit, j'ai pensé e-xac-te-ment tout ça :)
    Celle qui joue l'anglaise, très bonne aussi, elle on y croit à sa peur, elle m'a émue.

  • Mouais... Elle joue toujours les troisièmes couteaux cette actrice !

  • J'aime pas le bateau, j'ai jamais eu envie de partir sur un truc comme ça, pas envie de me faire chier et d'avoir le mal de mer même par Cluzet interposé !

  • J'avais écrit mon com' avant de lire ta note, et finalement même après l'avoir lue, j'aurais écrit la même chose.

  • Tu mets des commentaires sans lire ??? Dehors ===>

  • tout pareil, je me suis ennuyée...
    0 crédibilité et apothéose avec les scènes finales où il se disqualifie tout seul et présente son passager à la foule en délire qui applaudit à tout rompre le clandestin sur l'air de bienvenue en france , on y croit tous par les temps qui courent.
    et les sponsors et autres qui viennent de perdre un paquet de fric et applaudissent aussi, quel bel esprit sportif lol

  • ah oui c'était déjà pas terrible mais la scène finale c'est vraiment du big porte nawak !

  • quelle tête à claques, quel boulet ce voyageur clandestin, il en rate pas une, on a envie de le foutre par dessus bord... mais bon ça ne collait pas avec les bons sentiments, on est pas dans un film gore (malheureusement)...

  • C'est vrai qu'il fait que des conneries.
    C'est vivifiant de te lire... Enfin quelqu'un qui ne joue pas le jeu :-)

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