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L'ENQUÊTE de Vincent Garenq **

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Synopsis : 2001. Le journaliste Denis Robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de révéler "l'Affaire des affaires" va rejoindre celle du juge Renaud Van Ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire au cœur d'une machination politico-financière baptisée "l'affaire Clearstream" qui va secouer la Vème République.

Je ne ferai pas ma maligne en prétendant que j'ai enfin tout compris à "l'affaire des affaires" et malgré toutes les réserves que je fais sur le film, je ne me suis pas ennuyée un seul instant car Vincent Garenq construit son film très dynamique comme un thriller, même s'il n'atteint jamais l'intensité de Présumé Coupable. Il faut dire que libérez-nous de Gilles Lellouche n'est guère convaincant et qu'il mène son enquête comme une promenade avec quelques coups de gueule pour démontrer qu'il est sanguin le garçon.

Mais je suis sortie de la projection en colère. Et je pense que qui vous savez m'aurait "tenue" des soirées entières à maudire tous les participants de ce scandale financier. Bien sûr c'est assez simpliste de résumer tout ceci à "tous pourris" mais c'est pourtant ce qui me vient en tête en voyant les sales gueules (excusez-moi je vais être encore plus ordurière que d'habitude) de magouilleurs, de comploteurs de nos politiques. Il n'est évidemment pas suffisant de voir un défilé de noms sur un listing : Sarkozy (qui utilisait alors son véritable nom "de Nagy-Bocsa"), Baladur, Chevènement, DSK et compagnie, associés à du blanchiment d'argent, des rétrocessions de commissions (interdites par la loi), morts suspectes et accidentelles... pour rendre un verdict. Mais il est clair que ces gens là confondent souvent leur poche et l'argent public et que 460 millions d'Euros ont été octroyés pour dédommager les taïwanais. Entre autre.

Pour tout comprendre et faire votre malin, allez donc voir le film.

Sur les réserves je dirai que vouloir faire un film à l'américaine a du bon comme de faire se rencontrer les protagonistes, mains dans les poches sur des toits ou dans des parkings sous-terrain.  C'est marrant. Et du moins bon, comme de faire arriver l'enquêteur en plein dans l'anniversaire de sa fille et  de faire s'esclaffer sa femme folle de bonheur (toujours très idiotes les femmes de mecs qui travaillent...) "oh, je pensais que tu l'avais oublié ?" Et justement oui cocotte, il avait oublié. D'ailleurs, il fait semblant de filmer le soufflage de bougies alors qu'il n'y a pas de cassette dans le filmeur (oui, à l'époque il fallait des cassettes pour faire des films !). Ensuite, pour traiter des effets collatéraux sur la famille, il faudrait un peu plus qu'une crise de larmes de madame. Soit on traite cet aspect, soit on ne le traite pas. Dommage aussi de passer totalement à côté du personnage de l'incorruptible juge Van Ruymbeke, magnifiquement interprété par l'impeccable Charles Berling, réduit ici à pas grand chose...

Bilan très mitigé finalement.

Commentaires

  • "tous pourris" serait paraît-il un cliché. Je veux bien, mais trop souvent on se demande si ce n'est pas la norme .. Je vais aller le voir, j'ai suivi d'assez près les malheurs de Denis Manuel.

  • Denis Robert... Manuel c'est un autre :-)

    Et oui, c'est pas bien reluisant quand même !

  • Oui oui, Denis Robert, je me suis emmêlée les crayons !

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