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LA DUCHESSE DE VARSOVIE de Joseph Morder **(*)

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Synopsis : Valentin est un jeune peintre qui vit dans le monde imaginaire de ses tableaux. Lorsqu'il retrouve sa grand-mère Nina, une émigrée juive polonaise dont il se sent très proche, il lui confie son manque d'inspiration et sa solitude. Au fil de ces quelques jours passés ensemble dans un Paris rêvé, Valentin exprime de plus en plus le besoin de connaitre le passé que Nina a toujours cherché à dissimuler...

Pas facile d'évoquer une fois de plus la Shoah. Toutes les formes cinématographiques y sont passées, le documentaire, les témoignages, les fictions, les biopics. Le réalisateur choisit la voie de l'originalité et installe ses deux uniques personnages dans des décors dessinés, au milieu de grandes toiles peintes. Les quelques rares autres personnages qui interviendront dans l'histoire seront en carton.

 

Lorsque l'on est pas averti du dispositif, cela peut surprendre mais devient rapidement très séduisant. Il faut dépasser le stade de la première scène où le petit-fils et la grand-mère se retrouvent à la gare face à face et immobiles et articulent un texte tellement convenu qu'on est en droit de craindre pour la suite.

 

Heureusement, après cette entrée en matière artificielle, les deux personnages et les deux acteurs réussiront, comme touchés par la grâce d'une baguette magique à être d'un naturel impressionnant. Ils ont cette particularité commune d'être un peu comme la grand-mère et le petit fils idéaux. Et pourtant, malgré leur connivence et leur amour réciproque évidents, ils ne  se sont jamais dits l'essentiel. Ce qui a sans doute en quelque sorte façonné leur personnalité. Chacun d'eux à un secret qu'ils vont réussir à se révéler peu à peu.

 

Celui de la grand-mère a davantage les honneurs et là, le réalisateur reprend le principe du témoignage digne et émouvant face caméra de Claude Lanzmann avec écran noir intermittent entre chaque épisode évoqué. Nul besoin d'images en effet. Les images on les a déjà vues et revues. L'imagination et la représentation qu'on se fait de l'horreur est désormais suffisante et suffisamment évocatrice pour écouter avec effroi le récit de Nina.

 

Alexandre Stewart et Andy Gillet sont d'une beauté !!!

 

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