Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE de Kanu Behl *

381426_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Synopsis : Dans la banlieue de Delhi, Titli, benjamin d’une fratrie de braqueurs de voitures, poursuit d’autres rêves que de participer aux magouilles familiales. Ses plans sont contrecarrés par ses frères, qui le marient contre son gré. Mais Titli va trouver en Neelu, sa jeune épouse, une alliée inattendue pour se libérer du poids familial…

Grosse déception que ce film. Sans doute en attendais-je beaucoup trop pour avoir rencontré très récemment une jeune femme indienne fraîchement débarquée de son Inde natale, et en délicatesse sérieuse avec sa famille pour avoir enfreint quelques règles familiales justement, aberrantes pour nous autres occidentales.

 

Si le film évoque bien la déplorable condition féminine d'une société patriarcale où les filles subissent des mariages arrangés et sont contraintes de quitter leur famille alors que les garçons restent dans leur famille avec la nouvelle épouse qui sert au mieux de bonne à tout faire, je ne peux me résoudre à croire que la famille de Titli, le garçon, soit représentative de la société indienne.

 

Une bande de tarés, analphabètes, violents et qui ne trouvent d'autre solution pour tenter de se sortir de leur condition que de braquer les automobilistes pour revendre leurs voitures, sans oublier de battre parfois à mort les malheureux tout à fait gratuitement !

 

Je m'attendais à une "chronique indienne", et bêtement j'avais envisagé l'histoire romancée d'une VRAIE famille indienne. Ici, je ne vois que des truands, des types sans intérêt, bas de plafond, violents et ce n'est pas l'interprétation approximative de ces types bêtes et méchants qui rehausse le niveau. L'acteur qui interprète Titli a d'ailleurs le charisme d'une huître (pardon pour les huîtres) et se montre particulièrement inexpressif quelle que soit la situation.

 

Heureusement, il y a la sublime Shivani Raghuvanshi dans le rôle de l'épouse contrainte qui tire le film vaguement vers le haut, la seule qui semble pro et se débat dans ce monde de cons pourris :

titli,une chronique indienne de kanu behl,cinéma,shashank arora,shivani raghuvanshi,ranvir shorey

Commentaires

  • La tête haute c'est totalement prévu, j'y serais même déjà allée si j'avais quitté le bureau à l'heure.

  • Excellent choix :-)

  • Donc le film de notre amie indienne reste à faire !

  • Absolument.
    Je crois que ça serait plus proche de la réalité.
    Comme elle veut écrire, il faudrait lui proposer ce scenario.

  • Moi j'ai beaucoup aimé Titli. Il est vrai que j'aime le cinéma asiatique en général. A mon sens Titli est un bon film indien doté d'un scénario bien ficelé, loin des clichés de Bollywood et du récent film britannique Indian Palace, avec des scènes parfois très dures, une violence brute et palpable aux antipodes de l'idée de non-violence chère à Gandhi. Le sujet traité est actuel - le mariage, le divorce, le rapport au père, l'envie de s'en sortir… Nous sommes dans la réalité sociale de l'Inde, de ses fonctionnaires véreux et de ses mariages forcés. On sent l'odeur des chappatis, on entend le bruit des raclements de gorge qui précèdent les crachats, le bruit des vieilles motos, on voit la ville-champignon en pleine mutation. Un film un peu dans la lignée des excellents films de Kashyap.

Les commentaires sont fermés.