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LA NINA DE FUEGO de Carlos Vermut ***

036988_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgAlicia, frêle petite poupée de 12 ans danse devant sa glace et s'effondre sans connaissance. Son papounet  Luis l'emmène à l'hôpital où l'on apprend qu'elle en est sans doute à sa dernière chimio. Barbara tient tête à son professeur. On la retrouve des années plus tard, somptueuse jeune femme mariée à un psychiatre qui contient son instabilité à coup de médicaments. Un vieux bonhomme solitaire, Damian, ne veut pas sortir de prison...

Quel est le lien entre ces différents personnages, ces différentes histoires ? Pas évident au départ de relier les uns aux autres mais par la magie d'un scenario implacable, tout va progressivement faire sens et déboucher sur un épilogue aussi dramatique qu'inattendu.

 

Une ambiance délétère règne. La tension monte. On sent que quelque chose va arriver qui n'arrive pas facilement et on sursaute de surprise. Les mensonges, les tromperies, les manipulations sont au cœur de toutes les relations et la sublime Barbara malgré ses très austères tenues est une belle plante vénéneuse à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession. Suicidaire, auto-destructrice, manipulatrice avec un air pur et innocent, elle se comporte en petite fille avec son mari mais fiche vraiment les jetons quand on lui met un bébé dans les bras...

 

La construction déconstruite du film qui nous fait voir la même situation sous des angles et des points de vue différents, les différentes histoires à haute teneur dramatique que le réalisateur prend le temps de nous conter, les rebondissements multiples, tout nous invite à nous attendre à une explosion d'injustices et de souffrances. On n'est pas déçu et tout est ici déroutant et envoûtant.

 

Malgré une esthétique de chiottes le réalisateur nous passionne pendant deux heures, joue avec notre imagination, met nos nerfs à rude épreuve. Il nous introduit dans des maisons bizarres et nous claque la porte au nez ne nous laissant que notre imagination pour tenter de comprendre ce qui a pu arriver à Barbara pour qu'elle sorte de là dans l'état où elle se trouve ! Un choc.

Commentaires

  • pas facile de dormir dans une salle non climatisée lorsqu'il fait très chaud à l'intérieur et encore plus à l'extérieur... pas facile de dormir dans une salle ou l'on entend le ventre en mode digestion d'un spectateur pourtant deux rangées derrière...d'accord avec toi pour l'esthétique mais le film de puzzle à déjà été plus prenant, plus réussi ailleurs... là sérieusement tu t'en fais vraiment pour le cas de Barbara ?

  • Ah ben quand même, t'as vu dans quel état elle était ou tu dormais à ce moment là ?

  • elle s'était fait des scarifications ou un déguisement de bibendum ?

  • Ah oui donc tu penses qu'elle a pris un pied d'enfer... derrière la porte !

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