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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2016 - Retour en images

ET QUELQUES BLABLAS AVANT...

 

Quelle année ! Quelle sélection !

festival international du film policier de beaune 2016 - les fil

Depuis quelques années vous pouvez constater que je parcours quelques festivals. La moisson est toujours passionnante, mais il est tout à fait exceptionnel et je me demande si ce n'est pas la première fois d'ailleurs, que TOUS les films soient d'un niveau égal. Et bien je vous l'affirme Haut et Fort, cette année, j'ai aimé TOUS les films que j'ai vus à Beaune... Bon, évidemment, sauf l'exception qui confirme la règle... Mais il s'agit du dernier film que j'ai vu donc, c'était plutôt bien organisé et il était temps de rentrer.

 

Annonay, Beaune et Lyon sont mes festivals favoris parce qu'ils s'adressent aux cinéphiles. Deauville possède le grand atout d'être en bord de mer, les salles  magnifiques sont quasiment sur la plage. Donc pour l'environnement c'est un sans faute inégalable pour moi, mais j'ai été plutôt déçue par ce Festival, faussement glamour, qui ne présente que des films en avant-première qui sortent pour la plupart aussitôt après. Mais j'y retournerai sans doute sans en faire un rendez-vous incontournable comme pour les trois premiers.


J'aurais quand même des reproches à faire au Festival du Film Policier de Beaune, si on me demandait mon avis. 

 

1) Il est trop court. Trois jours sont vraiment insuffisants pour voir la totalité de ce que j'avais programmé. Evidemment, je ne suis pas une festivalière haut de gamme et ma moyenne est de 3 films par jour, 4 exceptionnellement. Et pour voir un max de films il faut s'accrocher à 5, c'est-à-dire être au taquet à la séance du soir. Et moi le soir, je n'aime pas trop aller au cinéma. Je préfère le restaurant, surtout quand je suis à Beaune. Et que j'y retrouve Catherine et Joël, (qui avait été membre du Jury à Annonay en 2008 en même temps que Mouche...), tout comme je les retrouve chaque année à Annonay et que c'est fichtrement bon de ne pas vivre un festival seule, et comme ce farceur (Joël pas le festival !) fêtait ses biiiiiiiiiiip ans le 1er avril, on ne s'est pas privé !

 

2) Il n'y a pas de lieu de convivialité... d'endroit où poser ses fesses entre deux films, se restaurer et discuter entre festivaliers. Juste le bar du Cinéma avec des glaces à 4 €uros, ou des bonbons au chocolat sans cheveux au même prix. Pour ne pas mourir d'inanition, pas d'autres choix que d'aller au restau ou de se faire un sandwich. Certes il ne manque pas de restaurants à Beaune. Merci pour eux.

 

3) Il n'y a pas de rencontres entre les spectateurs et les acteurs ou réalisateurs présents. Et il n'y a pas que les festivaliers qui le regrettent. Les pauvres acteurs ou réalisateurs qui présentent leur film en 2 minutes nous invitent à ne pas hésiter à les interpeller si on les voit errer aux alentours des salles. Seul l'invité exceptionnel (cette année Brian de Palma) propose une Master Class d'une heure... mais évidemment pendant qu'au moins un film en compétition est projeté. Cette année, j'ai choisi le film.

 

4) Lors de la présentation de son film en compétition Lea, le réalisateur Marco Tullio Giordana s'est étonné qu'aucune question ne lui soit posée par le présentateur mais qu'il doive parler tout seul. Ce qu'il a très bien fait d'ailleurs.

 

5) Le service d'ordre omniprésent n'est pas toujours tendre lorsqu'on s'approche des membres du jury par exemple...  Quelqu'un pourrait-il leur expliquer aimablement que personne ne leur veut de mal, au contraire ? De plus, cette fois dans le jury il y avait Jean-Pierre Améris avec qui je suis amie, ce n'était pas toujours simple de se parler mais nous y sommes parvenus.

 

6) Les membres du Public Système Cinéma omniprésents aussi (tout comme à Deauville), ne se prennent pas pour du caca mais ne remettent jamais en cause l'organisation du Festival qui ne bouge pas d'un iota depuis 5 ans que je m'y rends. Et ça couine beaucoup dans les files d'attente. Surtout les beaunois... qui disent aussi beaucoup de bêtises, notamment cette dame qui m'a bien fait rire (mais je l'ai écoutée sans intervenir). Elle était très déçue et "très malheureuse" selon ses propres termes car il y avait beaucoup trop de jeunes, de lycéens qui "prennent la place des vrais festivaliers". Elle avait un discours d'un ridicule achevé qu'elle resservait à qui voulait l'entendre ou plutôt l'écouter. J'ai eu envie de lui dire que j'aurais aimé que mes profs m'emmènent au cinéma quand j'étais lycéenne... ça n'est jamais arrivé ! Et puis j'ai préféré me taire.

 

7) La météo. L'omnipotent Public Système Cinéma pourrait faire un effort. Il a plu quasiment non stop pendant trois jours ! Et mes cheveux ne supportent pas la pluie. Tout le monde sait ça !

 

8) J'étais accréditée comme ces quatre dernières années, j'avais reçu l'accord d'une personne du Public Système Cinéma... et quelques jours avant le début du Festival, une autre personne m'a dit qu'on ne pouvait finalement pas m'accorder l'accréditation... Pas de problème, j'ai payé. Je pense qu'en osant dire cela je suis tricarde dorénavant pour une autre accréditation mais je retournerai à Beaune car la programmation me ravit.

 

J'avais une connexion dans mon joli appartement (pas cher, 200 €uros pour 5 jours) à Beaune mais elle était tellement mauvaise que j'ai préféré renoncer à me connecter en ramant. Donc je n'ai RIEN écrit. J'ai juste vu des films et profité de mes potes. Je vous parlerai donc des films très succinctement et tenterai de faire mieux lorsqu'ils sortiront en salle. S'ils sortent.

 

Depuis mon retour, je suis OVERBOOKEE et par ailleurs, je me suis copieusement ennuyée en voyant Quand on a 17 ans (titre débile) et High Rise (RIEN compris, heureusement, Tom Hiddleston est très nu), j'essaierai de vous en parler aussi mais c'est compliqué.

 

Pour le moment, voici simplement quelques images de ce festival dans lequel je me sens comme chez moi. Et c'est pas le Public Système qui va m'en empêcher !

 

festival international du film policier de beaune 2016 - les fil

Claude Lelouch (cinéphile de ouf, présent à chaque séance !) et Sandrine Bonnaire.

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Marco Tullio Giordana, réalisateur de Lea (et de Nos Meilleures années... MON FILM de 2003, 6 heures de bonheur et la découverte d'un acteur de folie qui hélas ne récidive que rarement !!!)

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François Henri Soulié et son éditrice (Editions du Masque), lauréat du Grand Prix du Premier Roman Policier. Super discours plein d'humour et très littéraire, comme son roman, une réussite que je vous recommande Il n'y a pas de passé simple. Du coup, je suis allée me faire dédicacer son Roman à la très belle librairie beaunasse Des livres et des Hommes.

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Jean-Pierre Darroussin et Karim Leklou.

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Les beaux membres du jury, Deborah François (bravo pour la robe claire), Jean-Pierre Améris, la Présidente Sandrine Bonnaire, Melvil-je t'aime d'amour-Poupaud, Ludivine Sagnier, Cédric Anger, Pierre Schoeller.

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Jean-Pierre Améris.

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Sandrine Bonheur ! Quand je serai grande, je veux être Sandrine Bonnaire et avoir ce sourire !

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Guillaume Gouix, étonné, comme moi, de voir une fille en chemise de nuit !

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Guillaume Gouix et ses yeux.

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Melvil -merde j'ai oublié de me raser - Poupaud. Trop tard.

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Sami Bouajila et son look Braqueurs, comme Guillaume !

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Qui c'est ? Celui qui signe ? Je l'ai croisé 22 fois pendant le Festival ! Je pense qu'il me suivait ! C'est un acteur, c'est sûr, je le connais ! Je compte sur vous.

 

Thomas, fils de, Chabrol. Je le savais. Merci Mister Loup.

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Les illuminations incroyables de la Place Machin.

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La productrice et le réalisateur des Enquêtes du Département Hans Petter Moland... Certains dans la salle criaient : Monsieur Eastwooooood ! Pas faux.

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Commentaires

  • Super ce reportage en images! T'en fais, de belles photos dis donc!
    Et j'ai bien aimé ton bla-bla du dessus qui donne une idée authentique de ton vécu, le bien et le moins bien. Les organisateurs feraient bien de te lire et d'en prendre de la graine pour ajuster le tir, tu es pleine de beaune idées!
    Ah, et le gars qui signe, c'est Thomas Chabrol! Le fiston de Claude et de Stéphane Audran!
    Bigbiz*

  • Apparemment ils n'éooutent personne et s'autocongratulent chaleureusement !
    Tant pis. En tout cas, ça râlait beaucoup.
    Merci je savais que je pourrais compter sur toi et que je connaissais ces sourcils !

  • Par contre la fille en chemise de nuit... Mystère. Pourtant ça doit être une actrice mais elle est vraiment trop loin, et je ne l'ai pas trouvée sur le site.

  • Ah, et la fille en chemise de nuit, c'est Kahina Carina, qui joue aussi dans "Braqueurs"!

  • Comment tu fais ça ?
    Y'avait une fille dans les Braqueurs ?

    Ah oui, très bien d'ailleurs.
    Et oui, c'est elle !!!
    Mais cette chemise de nuit !!! o-0
    http://cache1.asset-cache.net/gc/518603810-french-actress-kahina-carina-attend-8th-gettyimages.jpg?v=1&c=IWSAsset&k=2&d=X7WJLa88Cweo9HktRLaNXmhsZlt80HZlr2rI0hfXf4xokqkBYJkt3qQeuef4PKIphyglNHH2XogOMsYWjok2oA%3D%3D

  • Hé hé hé!
    Ben comme j'ai vu qu'elle était sur les photos avec Gouixou, j'ai cherché s'il y avait une nana dans "Braqueurs" et paf, je suis tombé sur elle! Malin, le loup.
    Moi je ne déteste pas sa robe, ça fait un peu kimono. (A la limite, c'est plutôt l'imprimé spermatozoïdes dont je ne suis pas très fan.)

  • Mouais... ça fait plus déshabillé qu'habillé !!! Mais tous les égouts et les couleuvres sont dans la nature. Et puis, on peut saluer l'effort, ça change du noir !

  • Oui c'est toujours vraiment agréable de lire tes compte-rendus de festivals, tu donnes envie d'y aller :)

  • C'est une atmosphère très particulière que j'adore. Vivre et s'organiser au rythme des films !

  • Bonjour madame, très bonne mise en bouche malgré tous les bâtons qu'ils t'ont mis dans les roues ... j'espère que tu écriras un mot sur Délivrance LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V même si il ne sortira pas au cinéma mais uniquement en vidéo à la demande( au secours !)

  • Bonjour Monsieur.
    Ils ont essayé de ne pas m'avoir mais ils m'ont eue quand même :-)
    Ils commencent à faire gravement chier avec leurs sorties en VOD ou E...
    Delivrance est sombre, sombre sombre !

  • Oui, il était très bien ce festival. Que des bons films ! Elles sont très belles tes photos. On a dézipé et on regarde cette façade qui s'anime. Un bon souvenir.
    C'est vrai que dans les queues, les beaunasses et et les beaunassons rallaient après l'organisation qui tolère le public mais ne fait rien pour l'arranger (le public donc). Et c'est assez cher tout ce tralala du tapis rouge et des costauds qui le garde, des restos et des bonnes bouteilles pas données. A refaire quand même.

  • Oui faudrait pas qu'ils gaspillent et que le festival n'ait plus lieu à cause de leurs connerie, parce que franchement j'adore.
    La façade qui s'anime c'était TROP BEAU !

  • Tiré de 200 répliques cultes :

    - Mais si tu pars, que vais-je faire ? Où vais-je aller ?
    - Franchement, ma chère, je m'en soucie comme d'une guigne.

    Avant dernière scène d'un long film de 1939








    Frankly my dear I don't give a damn.

  • Trop fastoche ! Gone with the Wind :-)

  • Ma chère Pascale…. Jour où je vais finir mes conneries dans le pays de tiers monde (tiens je filmer les babouins je vais te envoyer films) je te jure je vais faire tout le festivals aussi .. Par contre Sandrine B humm comment dire oui si jamais elle bois je lui propose de nous burer la guelle ensemble......

  • Je n'ai pas l'impression que Sandrine sera cliente pour tes beuveries.
    Mais j'attends les babouins !

  • Très chouettes tes photos et ton compte-rendu ! Ah ces organisateurs qui planent à 15 mètres au-dessus du public .. une vraie plaie. Je note au passage le livre que tu conseilles.

  • On a parfois l'impression que le public les dérange. Quand il est assis en salle on le remercie néanmoins de s'être déplacé si nombreux...

  • Merci pour ce partage. Et en effet Sandrine, ce sourire ....

  • Oui c'est incroyable, ça fait beaucoup dans un visage.

  • Ah les conversations entendues lors des files d'attente des festivals ! On pourrait en faire un livre type brèves de comptoir !

  • Oh oui le summum c'était quand même cette femme (très BCBG; maquillage à la truelle, chapeau...) qui souffrait. Et dès qu'elle voyait que son interlocuteur n'abondait pas dans son sens elle se tournait vers une autre oreille compatissante et reprenait le même refrain : les jeunes, les VRAIS festivaliers, et la pluie... putain mais que fait le Public Système !

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