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LES AUTRES FILMS D'AOÛT 2016

LA CHANSON DE L'ELEPHANT de Charles Binamé **(*)

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LA COULEUR DE LA VICTOIRE de Stephens Hopkins **

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CAMPING 3 de Fabien Onteniente *

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 LA CHANSON DE L'ELEPHANT de Charles Binamé **(*)

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À la veille de Noël, la disparition soudaine du docteur Lawrence provoque une onde de choc dans l’institution psychiatrique où il exerce. Le directeur, le docteur Green, veut éviter que la nouvelle devienne publique, car l’hôpital a été récemment au centre d’un scandale. Il entreprend alors de questionner Michael, un jeune homme en traitement qui est le dernier à avoir vu le médecin. Malgré l’avertissement de l’infirmière en chef qui connaît mieux que quiconque le patient, celui-ci entraîne Green dans un jeu psychologique qui le trouble profondément. 

Ce film vaut beaucoup plus et mieux que ce que j'en ai lu. J'ai été attirée en salle par la présence de mon chouchou adoré, le surdoué Xavier Dolan qui ici se contente d'être un excellent acteur. Au-delà de sa performance de malade mental, forcément excessive mais totalement bluffante, le suspens m'a vraiment pris aux tripes et je suis allée de surprise en découverte jusqu'à la toute fin.

On ne sort quasiment pas de la pièce, du bureau où l'interrogatoire de Michael a lieu. Le jeu qui s'instaure est passionnant et l'on comprend que le psychiatre censé avoir le recul nécessaire pour affronter ce genre de délire, succombe au charme de son patient.

Un souhait anodin, manger du chocolat, va aboutir à un acte terrifiant, bouleversant et laisser le spectateur KO.

Xavier Dolan est un acteur magnifique, intense et drôle que tous les réalisateurs devraient s'arracher tant il s'empare de l'écran, mais on peut comprendre qu'il leur fasse peur, comme tous les surdoués. Son affrontement et ses échanges avec l'excellent et aussi sous-estimé Bruce Greenswood sont vraiment forts et touchants.

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LA COULEUR DE LA VICTOIRE de Stephens Hopkins **

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Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree

Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte…

Comme je n'ai pas vu UNE image des J.O. 2016 (je sais je suis trop forte, idem pour l'Euro) je me suis rabattue sur ceux de 36. Il courait vite Jesse, très très vite, au point de laisser ses adversaires sur place.

Nous sommes face à un biopic tout ce qu'il y a de plus classique avec un héros infiniment charismatique. Il aurait pu n'être qu'un homme voire un champion ordinaire s'il n'avait été noir et n'avait accompli ses prouesses devant l'homme le plus raciste de la planète à l'époque, qui bien que très brun et très vilain, ne jurait que par une race supérieure aryenne.

Hitler, toujours engoncé dans son uniforme semble au bord de l'aploplexie d'assister au triomphe de cet athlète hors du commun (4 médailles quand même, spa rien). Goebbels éructe et s'agite et apparaît encore plus taré que son maître.

Les Jeux de cette année ont eu beaucoup de panache mais n'ont en aucun cas arrangé l'horreur qui devait suivre quelques années plus tard.

Le réalisateur réussit un film digne et sobre et l'on apprend quelques détails sur l'organisation de ces jeux et des compromis que les nazis ont consentis. Certaines scènes font froid dans le dos, d'autres vibrer, mais lorsque l'athlète allemand et l'athlète noir américain font un tour de piste main dans la main, on se prend à rêver que si, décidément, les hommes de bonne volonté se donnaient la main... Mais je m'égare.

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CAMPING 3 de Fabien Onteniente *

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Synopsis : Comme chaque été, au Camping des Flots Bleus se retrouvent pour leurs vacances nos amis, Les Pic, Jacky et Laurette, Gatineau, tout juste divorcé de Sophie, le 37, et Patrick Chirac fidèle à ses habitudes.Cette année, Patrick a décidé de tester le co-voiturage... Pensant traverser la France avec Vanessa, il se retrouve avec trois jeunes dijonnais : Robert le charmeur, Benji le beau gosse et José la grande gueule. Bien évidemment, après le co-voiturage, Patrick se voit contraint de tester le co-couchage…

Oui je sais, vous allez vous moquer. Mais je voulais savoir.

Ce film n'a strictement aucun intérêt mais j'avoue que j'ai pouffé mollement à deux ou trois reprises. Je sais que je ne vais plus être crédible et que je vais en perdre parmi vous, mais Frank Dubosc m'est sympathique.

Cela dit, cacher une vraie beauferie (ou beaufitude) par une pseudo-tendresse ne passe pas par moi. L'homophobie ambiante n'est pas très agréable alors qu'il aurait été si simple et bienvenu qu'Antoine Duléry succombe à l'homme amoureux de lui... Les jeunes jouent très très mal (surtout la fille), il faut dire que comme tous les personnages, ils ne sont que des caricatures. Michèle Laroque est ridicule (admirez mon régime : bravo !). Mylène Demongeot est ravissante. Pierre Brasseur m'a fait de la peine. Passons sur la scène débile au restaurant entre Cristiana Reali et Antoine Duléry est consternante (le chewing-gum sur la jambe de bois... mais qui peut écrire un truc pareil ???)

Commentaires

  • Non, non, vous ne me perdrez pas car, comme vous ( tu ?), Camping 3, aussi nullissime soit-il n'arrive pas à rendre Franck Dubosc antipathique. Le fait de l'avoir même trouvé attendrissant m'a valu d'être la risée de mon entourage ( "Quoi ?!!! toi qui est nous conseille tous les films de Bela Tarr!!!)... On assume ? Pas vrai ?

  • Bonjour Pascale, je n'ai vu aucun des trois films sans aucun regrets. Bonne journée.

  • Créons un club ou une page Facebook ! J'ai pouffé à Camping 3 et détesté Toni Erdmann :-)

  • Tu as vu "Le Fils de Jean" ?

  • Oui et j'ai adoré !

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