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L'ÉCONOMIE DU COUPLE

de Joachim Lafosse **(*)

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Avec Bérénice Bejo, Cédric Kahn, Marthe Keller

Synopsis : Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c'est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c'est lui qui l'a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d'y cohabiter, Boris n'ayant pas les moyens de se reloger. A l'heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu'il juge avoir apporté.

J'ai longtemps hésité avant d'entrer dans la salle. Je n'aime pas les histoires de couples qui se séparent, qui se déchirent et se font du mal après s'être tant aimés... Et puis, par masochisme sans doute, je suis entrée. D'ailleurs pour me remettre de mes émotions je vais dès ce soir me "faire" une énième séance de Elle et Lui.

 

Je n'ai eu ni surprise ni déception dans le sens où ce film reflète exactement ce que j'en escomptais. Joachim Lafosse nous immerge sans préambule dans la rupture d'un couple contraint de vivre encore ensemble. Si la plupart du temps Marie et Boris parviennent à donner le change, à cohabiter pour ne pas perturber davantage leurs deux jumelles omniprésentes, régulièrement la mauvaise foi, les reproches, les cris surgissent laissant ensuite tout le monde KO. Y compris les spectateurs.

 

L'intransigeance de Marie se heurte souvent à l'hypocrisie de Boris. Le scalpel du réalisateur et le réalisme des situations rendent ce huis-clos étouffant. On ne quitte pas les deux ou trois pièces de cet appartement  minuscule dont on a envie de leur dire d'arrêter de se disputer pour le garder. Mais la comptabilité à laquelle se livre le couple s'élève à des centaines de milliers d'euros et aucun des deux ne veut lâcher un centime de ce qu'il estime être sa part. On sent, on voit que ce couple s'est follement aimé mais en est désormais réduit à se balancer des horreurs et à faire les comptes. C'est assez écoeurant et pathétique mais finalement banal et réaliste. C'est d'ailleurs la faiblesse du film qui finit par tourner en rond autour de ces considérations comptables et se répètent un peu et aussi par l'aspect inutile des magouilles de Boris dont on ne comprend pas grand chose et ne servent à rien !

 

Mais il est sauvé par ses acteurs incroyables et aussi par Bella de Maître Gims qui m'a fait battre le cœur... Si j'avais cru qu'un jour je dirais une chose pareille... Mais je suis incorrigiblement sentimentale et romantique.

 

Bérénice Bejo est belle et crédible en toute situation. Elle est toujours d'une justesse exceptionnelle. Cédric Kahn, encore amoureux mais insupportablement immature impose comme toujours son ambiguïté et il est sans doute actuellement l'acteur français le plus sexy qui soit...

L'ECONOMIE DU COUPLE de Joachim Lafosse, Bérénice Bejo, Cédrick Kahn, Marthe Keller, cinéma

Commentaires

  • Je suis un peu comme toi, je n'aime pas les histoires de couples qui se séparent, et puis je ne vois pas très bien ce qu'un tel film m'apportera de plus, tant le sujet semble balisé. Et tu sembles nous dire qu'il n'y a effectivement rien de nouveau, même si le film n'est pas mauvais en soi. Bref, tu m'as convaincue de ne pas aller le voir ;-)

  • Oh zut...
    Même pour voir ce sexy Cédric ?

  • Comme ça sur photo, j'avoue qu'il ne m'inspire pas plus que cela. Mais je ne l'ai jamais vu devant la caméra, peut-être que cela ferait la différence. A découvrir donc, mais dans un autre film ;)

  • On trouve peu de photos de lui. Tu n'as pas vu Un homme à la hauteur ? Il était le mari collant et jaloux de Virginie Effira.

  • Je l'ai vu après avoir hésité tout de même, parce que je me doutais que ce ne serait pas rigolo, mais je ne regrette pas. Huis-clos étouffant et pénible en effet, mais tellement bien interprété. Je n'irais pas jusqu'à le conseiller à des couples séparés ;-) Et la chanson c'est Maître Gims ? Je n'ai jamais su ce qu'il faisait celui-là, à part être l'idole des cours de récré.

  • J'ai découvert aussi que c'était Maitre Gims... C'est un beau moment suivi d'une urgence... vitale :-)))
    Mais j'étais souvent mal à l'aise tellement c'est étouffant cet atmosphère.

  • C'est vrai, c'est étouffant surtout au début. On est immédiatement plongé au coeur de la tension avec ses scènes longues, longues qui semblent interminables. Bizarrement ça m'a rappelé "les regrets" avec les colères de Yvan Attal en moins. Bizarrement parce que il y avait déjà ton mâle au scénario et à la réalisation.Et au surprise créditée au générique en tant que co-scénariste la fifille de tonton- suis-je le seul à encore lire les noms au générique ? Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé Bejo épatante et ton nouveau sexy boy s'en tire très bien dans ce rôle détestable. L'homme a tous les défauts dans ce film c'est pas terrible ça non ? Enfin j'ai adoré leur appartement avec ce petit jardin. Côté déco il y a vraiment de quoi se rincer l'oeil !

  • Non j'ai vu Mazarine au générique, je les lis aussi.
    C'est pas d'aujourd'hui que je dis qu'il est sexy mon boy. Mais bon, c'est pas très ancien non plus.
    Cet appart' me rendrait claustro... le lit dans un coin, les deux filles superposées... eurcke. A part la petite terrasse : triple bof.
    Ah non l'homme n'a pas tous les défauts. Elle est bien casse-couilles la Béré : plus de texto en sa présence, la soirée pleurnicheries avec les amies, fais comme je dis, les glaces à la place des compotes, et les "c'est MES sous"... Certes dans la deuxième partie le Sextoy se met à devenir con comme la moyenne ... mais je trouve qu'au final c'est 1 partout la balle au centre :

  • jeu set et match

  • ah oui et le : t'as mangé le fromage ??? Grandiose.

  • Bonjour Pascale, j'ai trouvé Cédric Kahn sensationnel. Bonne soirée.

  • Bonsoir. Je vois que tu sais voir la sexytude là où elle se trouve :-)

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