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THE YOUNG POPE

 

(LUMIÈRE 2016) 

de Paolo Sorrentino ****

 

avec : Jude Law, Diane Keaton, Javier Camara, Cécile de France, Ludivine Sagnier

AVANT-PREMIÈRE (épisodes 1 et 2)

En présence de Paolo Sorrentino

(J'ai finalement fait des photos avec mon téléphone. Je les partagerai avec vous à mon retour... le temps de "chargement" ici est vraiment trop long).

Et voici mon deuxième énorme coup de cœur de ce Festival magique, après Merrily We go to Hell de Dorothy Arzner. Je m'y suis précipitée sans la moindre hésitation, en souvenir des grands moments, des meilleurs des années de leur sortie en général : Youth, This must be the place, La Grande Bellezza.

 

Le drame c'est qu'il s'agit d'une série. Pourquoi drame ? Parce qu'elle sera diffusée sur Canal + à partir du 24 octobre et que je n'ai pas Canal +. Faudra-t-il que j'attende la sortie DVD ?

 

De quoi sagit-il ?

 

Rome est en émoi, un nouveau Pape vient d'être élu (je ne dirai pas qu'il est appelé à régner... Drôle de nom pour un Pape, pourquoi pas libellule ou papillon ahahah), la grosse surprise, la colossale révolution c'est qu'il n'a pas 50 ans et qu'il est d'une beauté renversante. Il a aussi une personnalité d'une rare complexité. Tout au long de ces deux épisodes, captivants, on se demande s'il est complètement réac, rock and roll ou mégalo... ou les trois à la fois. Très surprenant de toute façon.

 

Lorsqu'il rencontre Sofia Dubois (Cécile de France : sublime !) responsable du marketing du Vatican et surtout de l'image du Saint Père... ah je ne vous dis rien, la scène, l'échange, la décision, la musique, l'interprétation... tout dans cette scène est EXCEPTIONNEL !

 

Le Pape Pie XIII prend aussi un malin plaisir à torturer ses proches, notamment ce pauvre prêtre du Vatican chargé de recevoir les confessions de toutes les vieilles barbes de l'endroit à qui il demande une trahison impensable en raison de sa fonction. Régulièrement, il dit des choses, des horreurs dans la bouche d'un saint homme et se reprend : "je plaisantais".

 

Comme Rome, comme le milliard de catholiques à travers le monde, le spectateur attend le fameux premier discours que le Pape fera Place Saint Pierre. J'ai craint de ne pas l'entendre. Mais non, il clôt le deuxième épisode. Il vaut son pesant d'or. Et donne furieusement envie de connaître la suite. La salle est restée muette de stupéfaction et le générique de fin s'est déroulé dans un silence absolu. En sortant, la nuit était tombée, je ne savais si j'étais sous le choc ou sous le charme !

 

Je n'ai jamais trouvé Jude Law particulièrement exceptionnel, tout juste intéressant. Je vous assure qu'ici il est éblouissant, fascinant sans verser jamais dans la caricature ou le cabotinage faciles, au contraire. J'ai eu plus de mal à ne pas voir Diane Keaton derrière le voile mais ça ne gêne pas. Javier Camara incarne la bonté, la douceur et la foi.

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Commentaires

  • Mais c'est très alléchant tout ça ! (je n'ai pas canal+ non plus)

  • Complètement addictive cette série, ce milieu, cet acteur, cet humour, ce mystère !!! Comment va ton faire ?

  • Comment va mon quoi ?

  • Je ne sais comment va ton quoi :-)
    Je voulais dire comment va "t-on" faire pour voir la série ?

  • Tout comme toi je n'ai jamais compris ce qu'on trouvait à Jude Law. Mais là tu me donnes envie !! Et j'adore Cécile de France.

  • Oui là... il donne de quoi applaudir debout !

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