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TUNNEL de Kim Seong-Hun ***

 

Festival International du Film Policier de Beaune 2017

Film hors compétition

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Ha Jung-woo (Jung-soo), Doona Bae (Se-hyun), Oh Dal-su (Dae-kyoung)

Corée du Sud

Synopsis : Un homme est accidentellement enseveli sous un tunnel effondré. Alors que se met en place une opération de sauvetage d’envergure nationale, scrutée et commentée par les médias, les politiques et les citoyens, l’homme joue sa survie avec les maigres moyens à sa disposition.

Chaque année dans ce festival je découvre des films qui se révèlent différents de ce que j'en attendais.

Cette année c'est ce Tunnel qui avait tout du survival (j'adore le genre) et c'en est un, mâtiné de film catastrophe. Et effectivement, le réalisateur ne prend que quelques minutes pour nous présenter son héros : un commercial qui rentre chez lui  ravi d'avoir conclu une nouvelle affaire et sur la banquette arrière le gâteau d'anniversaire pour sa fillette (coup classique). On comprend à quel point l'humain est programmé (et heureusement) pour ne pas imaginer à chaque instant que sa vie peut basculer définitivement en quelques secondes.

Quelques centaines de mètres dans ce tunnel qui semble flambant neuf et il s'écroule. La scène est carrément flippante. Heureusement le portable n'est que fendillé et Jung-Soo peut immédiatement contacter les secours qui ne s'imaginent pas l'étendue des dégâts. Rapidement les secours s'organisent mais les médias annoncent que la montagne s'est carrément effondrée sur le tunnel et qu'il y a UN homme sous les décombres. Effectivement, lorsqu'on découvre les premières images vues d'hélico c'est impressionnant.

Le chef des secours donne quelques conseils à Jung-Soo et lui demande en priorité d'économiser la batterie de son portable qui sera très utile pour le renseigner sur l'évolution. On annonce à Jung-Soo qu'il faudra une semaine pour le rejoindre. Inimaginable avec pour toutes réserves un gâteau et deux petites bouteilles d'eau. Tout ne se passe pas comme prévu et le temps s'éternise. Les médias, la foule, le gouvernement d'abord mobilisés finissent par se lasser et passer à autre chose... Glaçant. Et encore, je ne vous dis pas tout !

Et c'est là que le film surprend. Il y a des scènes d'humanité et de compassion rares dans ce genre de film. Elles sont souvent très guimauve et manquent de naturel. Ici, pas du tout. On perçoit aussi la critique ou la constatation de ce qu'est devenue la société actuelle et là le film me semble universel. On est constamment accrochés aux images, aux statistiques, aux records. A la tentation de former une grande chaîne humanitaire... pour rapidement passer à autre chose !

Le seul reproche que je ferais, et c'est souvent le cas je trouve, est la longueur du film. On dirait que chaque film s'emploie désormais à avoir le petit quart d'heure de trop où il se fait répétitif, où l'action faiblit. Mais ce Tunnel reste un moment plus que fréquentable avec également de véritables moments d'émotion.

Commentaires

  • Un Tunnel bien construit mais un peu long donc.
    Bon, je m'arrête ici parce que visiblement c'est le seul gars qui a troqué un canon scié pour une lampe électrique. Décidément, en Corée, on trouve beaucoup de bonnes choses. Le texte ne dit pas quand tous ces films seront visibles par le commun des mortels.

  • Un tunnel HYPER MAL CONSTRUIT ! Tu n'as pas compris ??? Il manquait des boulons si j'ai bien compris.
    Je n'ai pas fait ces recherches mais certains vont sortir !

  • Je te sens effondrée. Je parlais du survival évidemment, qui ne serre jamais mieux les boulons que lorsqu'il est coincé sous les décombres.

  • Effondrée ??? O-o !!!
    Comme un tunnel tu veux dire ? Ça doit être la fatigue post festival, je comprends pas.
    Bref ce film est SUPER bien. Et question boulons les constructeurs cocos n'ont pas été trop regardants par souci de rentabilité. Et malgré notre type sous les décombres, ils remettent ça pour le tunnel suivant.
    Moralité : lors de tes prochaines vacances en Corée, évite les tunnels flambant neuf.

  • J'ai pas passé mes vacances en Corée mais j'ai quand même tenté le "Tunnel"... et bien m'en a pris.
    Cette fois, je me reconnais à travers tes lignes, y compris le petit bémol sur la durée excessive qui aurait très bien pu être corrigée en enlevant quelques détails superflus sur les conditions de survie (les croquettes, le pipi, c'est rigolo mais bon, on s'éloigne du sujet).
    Une question tout de même me taraude : en mettant un clébard dans le tunnel, c'est pour faire un clin d'œil à Roland Emmerich tu crois ?

  • Ah enfin !!!
    Je pense que la présence de chiens dans les films à travers le monde est la caution émotion tu ne trouve pas ?
    Je suis toujours sidérée des réactions de joie, de peur, d'indignation... dès qu'une bestiole apparaît à l'écran.

  • Complètement d'accord.
    Personnellement, je crois que j'aurais bouffé le chien avant les croquettes. ;-)

  • J'aurais fait bouffer la gamine par le chien d'abord.
    Mais c'est quoi ces réactions ???? "Il est où mon cadeau ???"

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