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10ème F.E.F.F.S. - 1er JOUR

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FASHIONISTA de Simon Rumley *

Compétition Crossovers - U.S.A.

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April est une junkie du 3e type : sa drogue, ce sont les vêtements qu’elle sniffe comme une accro à la colle dans la boutique vintage qu’elle tient avec son mari. Quand elle découvre que celui-ci la trompe, la spirale de la violence s’enclenche.

Alors que la tension monte, les scènes se succèdent dans une chronologie désordonnée qui fait parfois se demander ce qui est réel ou sorti de l’imagination d’une April toujours plus instable. Mais Rumley manie subtilement ce côté quasi expérimental, si bien que l’on ne perd jamais le fil de cette histoire de chair et de sang, thriller psychologique et sensuel sur le désir de vengeance, la paranoïa et la folie.

Mon avis : le réalisateur se prend pour David Lynch version Mulholland Drive et Stanley Kubrick version Eyes Wide shut et c'est rasoir. L'image cracra, la peau grêlée d'acné mal soigné de l'actrice principale, les personnages pas sympathiques, l'histoire qui part dans tous les sens m'ont franchement déplu. Comme je suis une grosse naïve, le réalisateur me récupère dans le dernier quart d'heure. Mais après coup, je me dis qu'en me concentrant un peu j'aurais pu voir l'arnaque.

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A DAY de Cho Sun-ho ***

Compétition fantastique - Coréen

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Dans des genres aussi divers que le polar, l’horreur ou le thriller, le cinéma coréen n’a plus à prouver son audace. Cette fois, le réalisateur Cho Sun-ho s’attaque au domaine de la science-fiction, pour raconter l’histoire d’un médecin enfermé dans une boucle temporelle, qui tente de sauver sa fille d’un accident mortel. Le drame se répète sous ses yeux et il lui faudra trouver un moyen de bousculer les événements.

Le postulat paraît classique, mais il devient totalement singulier lorsque le personnage principal réalise qu’il n’est pas seul à voir ce jour se répéter. A Day débute dans une veine mélodramatique. Très vite, le long métrage devient une course contre la montre effrénée tout autant qu’un puzzle fantastique haletant.

Mon avis : le cinéma coréen c'est ma came et les histoires qui bloquent les personnages dans une bulle spatio-temporelle j'adore. Ici ce n'est pas le Jour de la Marmotte d'un Jour sans fin, c'est dramatique et voir cette petite fille un peu têtabaffes quand même se faire renverser 20 fois par la même voiture parce que son papounet sauve le monde et arrive en retard n'est pas de la rigolade. C'est super bien interprété et bien tordu.

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EARTH AND LIGHT de Renne Franca °

Compétition fantastique - Brésil

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Dans cette œuvre minimaliste où chaque mot, chaque son, semble compter, un homme parcourt, machette à la main, une terre désolée sous un soleil écrasant. En quête de rédemption, il rencontre un enfant qu’il tente de soustraire aux monstrueux vampires qui déambulent dans la nuit et enlèvent les derniers survivants.

Pour son premier film, le cinéaste brésilien Renné França s’accommode d’un budget minimal en s’appuyant sur des décors évocateurs, sur les gueules de ses interprètes et en filmant des ombres angoissantes et abstraites. Dans ce contexte post-apocalyptique, il convoque ainsi l’héritage des grands expressionnistes. En résulte une œuvre singulière, froide et hypnotique, déjà primée dans les festivals sud-américains.

Mon avis : Minimaliste et fauché d'accord... mais franchement apercevoir ces nazguls chaque nuit en quête de chair fraîche et les rares survivants s'entrebouffer, c'est lassant. ça ne dure qu'une heure 14 et ça m'a paru interminable.

La petite fille est TRES BIEN.

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COURTS METRAGES - Compétition Internationale

Amy de Gustavo L. Cooper *

USA

Une citronnade, un intérieur classique, une jeune fille désorientée, des bruits sourds… Un court-métrage à la frontière de l’horreur et inspiré par le tueur en série féminin le plus prolifique des États-Unis.

Mon avis : Expédié en 3 minutes... je n'ai pas compris l'intérêt et le but.

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EXPIRE de Magali Magistry ***

France

Un brouillard toxique, le smog, a recouvert la planète et oblige les hommes à vivre confinés. Seulement, lorsqu’on a 15 ans comme Juliette, la vraie vie est dehors.

Mon avis : Très joli esthétiquement. L'amour est plus fort que tout.

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MOUSE de Celine Held, Logan George **

USA

Un jeune couple en perdition et consumé par la drogue tente désespérément de s’en sortir à la suite d’une découverte pour le moins étrange.

Mon avis : Il faut avoir le cœur bien accroché dès qu'on découvre ce que ces deux toxicos dont le cerveau a fondu découvrent eux-mêmes. Ils sont tellement cons, que c'est drôle.

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Real Gods Require Blood de Moin Hussain **

Royaume-Uni

Alice se laisse embarquer comme baby-sitter par sa voisine dont les enfants prétendent nourrir la nuit un mystérieux invité venu tout droit de l’enfer. Entre tensions territoriales des gangs et superstition locale, Alice doit décider de quitter ses nouveaux protégés ou d’y passer la nuit.

Mon avis : Je n'ai rien compris, je l'ai d'ailleurs déjà oublié... mais je me souviens avoir regardé ce court intriguée.

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The Robbery de Jim Cummings ***

USA

Crystal, une jeune femme en manque de drogue et d’argent, décide sur un coup de tête de braquer une épicerie. Soudain, elle sort son arme…

Mon avis : On se drogue beaucoup dans les courts mais c'est loin d'en être l'apologie tant les addicts sont présentés comme des cons intégraux. Ici Crystal est grandiose. On ne devrait pas, mais on rit.

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FUNKY BUNNIES de Teemu Niukkanen ***

Finlande

Raimo, finnois d’un certain âge, vit confortablement avec son épouse dans la banlieue d’Helsinki. Une routine perturbée lorsqu’une secte sexuelle satanique s’installe à côté. Le meneur du culte, Maki est une personne considérée et très aimable. Maki cherche toujours à se faire des amis.

Mon avis : C'est tordant donc ça fait du bien.

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ROAD 13 de Paolo Iskra, Kim Sundbeck ***

Suède

Une femme bloquée dans un embouteillage avec son chien Tango est en route pour le vétérinaire, mais rien ne se passe comme prévu lorsqu’un homme étrange apparaît de l’autre côté de la vitre.

Mon avis : Bien, rapidement ficelé et surprenant.

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WANDERING SOUL de Josh Tanner

Australie

Pendant la guerre du Vietnam, un soldat vietcong stationné dans les tunnels de Cu Chi est hanté par l’énigmatique fantôme d’un camarade déchu.

Mon avis : Il s'agit de l'histoire vraie d'une campagne de propagande effectuée par l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam. Glaçant.

Commentaires

  • Quel courage Pascale d'écrire sur chaque film vu, et le soir même encore !
    Pour une fois je suis 100 % d'accord avec toi pour chacun d'eux (y compris les courts)...
    Pendant A Dark Song au St-Ex (que je verrai demain à 16h) j'étais à l'UGC voir The Little Hours (iconoclaste et tordant), puis retour pour Fashionista, où je ne t'ai pas vue (t'étais planquée où, je pensais que t'étais partie te dodoter).
    Et A Dark Song ? T'as zappé ?
    En tout cas, ça m'a fait bien plaisir de te revoir dans ma ville today ! ^^
    A demain sans doute...

  • Tu auras remarqué que je n'ai écrit que quelques lignes !
    J'ai vu Fashionista le matin avec les journalistes. Je n'aime pas les séances du soir et courir à l'UGC : non ! J'ai du sommeil en retard...
    Ce matin The Crescent, puis Dark song puis Most Beautiful Island et peut-être Mary qui n'est pas sorti chez moi. Pas question de voir 5 films par jour.
    J'essaie de ne pas rater ce festival.

  • Le long-métrage coréen a l'air intéressant. Avec tous les films de ce pays qui sortent désormais sous nos latitudes, on a une chance de le (re)voir…

    Certains courts-métrages titillent ma curiosité, mais là, les découvrir risque d'être un peu / beaucoup / passionnément (?) plus compliqué.

  • Jusqu'à présent c'est ce coréen qui a tous mes suffrages.
    Les courts, à part dans les festivals... je ne vois pas.

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