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EMIR KUSTURICA & THE NO SMOKING ORCHESTRA

Soirée de pure folie balkanique sous le chapiteau des NJP hier plein à craquer.

EMIR KUSTURICA ET LE NO SMOKING ORCHESTRA

Il y a des années que j'ai envie de voir Emir Kusturica sur scène. C'est chose faite depuis hier et je dois dire que le résultat valait l'attente. Depuis La Vie est un miracle (13 ans déjà), le cinéaste Emir est décevant. J'avais détesté Promets-moi, pas eu envie de voir Maradona (un docu sur un footballeur !!!) et pas eu le courage de voir le tout récent On the Milky Road de peur d'être déçue. C'est difficile de perdre en chemin un réalisateur qui fait partie de mes préférés. Mais deux Palmes d'Or et au moins un chef-d'oeuvre (Underground) me font espérer qu'il va se ressaisir et nous bouleverser à nouveau.

Sur scène, le spectacle et le bonheur sont permanents. Sans un seul instant de repos, Emir et sa bande de rockers fous dans une forme éblouissante, emportent le public dans une fiesta délirante punk, rock et follement, irrésistiblement balkanique.

Il invite des spectateurs sur scène, s'entoure d'une bande de filles les "Emirettes" qu'il fait danser, nous offre le spectacle de faire 33 (j'ai compté) impeccables pompes. Il crie, il joue, il saute, il court et le bonheur est communicatif. L'évocation en musique du Temps des gitans, de Chat noir, Chat blanc de la Vie est un miracle ou d'Underground n'incite pas à la mélancolie même si l'envie de revoir d'urgence ces films se fait pressante.

Le foutoir maîtrisé auquel on assiste est purement jouissif. Un sourire banane barre le visage, on tape dans les mains frénétiquement, on s'emballe au son des voix éraillées, on admire la virtuosité du violoniste, de l'accordéoniste et du trompettiste...

C'est la fête, la joie, une petite idée du bonheur et c'est bon !

 

Commentaires

  • Quelle chance ! J'avoue que depuis Arizona Dream cet homme me fascine. Je me demande comment il allie sa folie et la rigueur qu'exige probablement son travail.
    Nous avons vu Le sens de la fête avec mon chéri. J'en suis ressortie avec une sensation mitigée. Les acteurs et le scenario sont formidables, j'ai également beaucoup ri. Et pourtant j'ai ressenti une sorte de malaise, comme si le personnage de Bacri prenait le pas sur le comique (mais nous sommes tous deux à notre compte, ceci explique peut-être cela ?).
    Detroit demain.
    A bientôt et toujours merci.

  • Merci pour ton long commentaire.
    Oui Émir fait partie des cinéastes magnifiques. Quel film cet Arizona Dream !!!
    Et je me souviens avoir fini en larmes après Underground.
    Sur scène il est époustouflant.

    Je comprends pour Le sens de la fête... on ne rit pas tous les jours quand on est "à son compte"... Mais c'est le prix de la liberté.

  • C'est exceptionnel. Je t'encourage à guetter sa venue. J'en suis sortie regonflée à bloc.

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