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LA LUNE DE JUPITER

de Kornèl Mundruczo **(*)

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avec Merab Ninidze, Zsombor Jéger, György Cserhalmi

Synopsis : Un jeune migrant se fait tirer dessus alors qu'il traverse illégalement la frontière. Sous le coup de sa blessure, Aryan découvre qu'il a maintenant le pouvoir de léviter. Jeté dans un camp de réfugiés, il s'en échappe avec l'aide du Dr Stern qui nourrit le projet d'exploiter son extraordinaire secret. Les deux hommes prennent la fuite en quête d'argent et de sécurité, poursuivis par le directeur du camp. Fasciné par l'incroyable don d'Aryan, Stern décide de tout miser sur un monde où les miracles s'achètent.

Pas mal de jours ont passé depuis que j'ai vu ce film et je ne sais plus trop bien comment EN parler. Je me souviens l'avoir vu, l'avoir aimé, en être sortie à la fois bouleversée par l'originalité du traitement d'un thème lourd et mitigée à cause de bondieuseries évitables. Cela dit, difficile de parler d'un ange qui s'écrase sur terre sans le baigner parfois dans un halo de lumière !

Mais au final, il ne m'en reste pas grand chose. J'ai oublié les détails.

Il paraît que la Hongrie est l'un des pays d'Europe les moins accueillants pour les étrangers, ce qui n'est pas peu dire. Alors lorsque des migrants venus de Syrie débarquent dans ce pays dans des conditions terribles, au prix d'un voyage éprouvant, ils sont accueillis par la troupe. Poursuivis par des policiers, le jeune Aryan et son père sont séparés. Un policier zélé tire à plusieurs reprises sur le jeune homme qui se relève et découvre l'étrange pouvoir d'exaucer certains vœux. Exploité par un médecin couvert de dettes, Aryan le croit lorsqu'il lui promet de l'aider à retrouver son père. Mais au cœur du drame humain le réalisme traite de la corruption, l'exploitation de son prochain démuni et du racisme sur fond de fantastique. Il multiplie les plans séquences, les scènes d'action dingues et dégringole parfois en calmant le jeu. Tout n'est pas limpide mais il bénéficie de la présence angélique de son acteur : Zsombor Jéger est une apparition.

Après son déroutant et éprouvant White God, le réalisateur Kornèl Mundruczo surprend encore.   

Commentaires

  • Mouais. Pourquoi pas ? J'étais tenté au départ, un peu refroidi par certaines critiques lues ici et là, et finalement un peu réchauffé par la tienne.

    On verra si j'ai le temps. C'est pas gagné.

  • Il vaut franchement le coup parce que différent. Surtout dans la tristesse ambiante de ce novembre finissant.
    Et puis voir un ange, ne peut nuire à la santé !

  • Je n'ai , hélas, pas vu White God. Celui-ci me disait bien mais les critiques n'étaient pas terribles et je ne sais pas comment, j'ai passé mon chemin et noté d'autres titres dans mes envies déjà longues comme le bras !

  • J'ai vu tant de films nuls ce mois-ci... Je ne sais lesquels t'attirent, mais franchement celui-ci devrait avoir tes faveurs.
    J'ai détesté Thelma, Le bonhomme de neige.
    Adoré le Guédiguian.

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