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SICARIO

LA GUERRE DES CARTELS

de Stéfano Sollina **

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Avec Benicio Del Toro, Josh Brolin, Isabela Moner
Synopsis : Les cartels mexicains font régner la terreur à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rien ni personne ne semble pouvoir les contrer. L'agent fédéral Matt Graver fait de nouveau appel au mystérieux Alejandro pour enlever la jeune Isabela Reyes, fille du baron d'un des plus gros cartels afin de déclencher une guerre fratricide entre les gangs.

Mais la situation dégénère et la jeune fille devient un risque potentiel dont il faut se débarrasser. Face à ce choix infâme, Alejandro en vient à remettre en question tout ce pour quoi il se bat depuis des années…

Les premières minutes laissent augurer du meilleur et nous immergent sans ménagement dans ce qui fait l'essence de notre monde. Des terroristes récitent leur psaume avec leur air inspiré et se font exploser dans des supermarchés, tuant au hasard des citoyens sans histoire qui ont le mauvais karma de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. L'instant d'après on retrouve l'agent Matt Gaver au fin fond de l'Afrique où il interroge de façon très persuasive celui qui est sans doute à l'origine des attentats.

En un clignement d'œil qui m'a sans doute fait louper la cohérence et la logique du bouzin on se retrouve en présence du gouvernement tazunien qui décrète que pour venir à bout des cartels il faut qu'ils se fassent la guerre entre eux. La décision est prise : "pour abattre le roi il faut toucher le prince". En termes gouvernementaux ça veut dire : pour atteindre le chef, il faut enlever son enfant.

Il y a donc trois histoires ou trois chapitres et comme je ne suis pas une flèche en géo-politique, le lien entre tout ça m'a vaguement voire totalement échappé. Inutile de m'expliquer, ça m'a paru tellement invraisemblable et à côté de la plaque que je ne veux pas savoir.

Les horreurs, attentats terroristes, trafics d'humains sont rapidement abandonnés au profit d'une intrigue où il est question de sauver une jeune fille qui devient l'enjeu, la victime d'une lutte contre les trafics en tout genre. C'est donc dans une confusion totale que j'ai fini par m'abandonner à l'énergie de la réalisation et au cabotinage des acteurs, même les plus jeunes, sans plus me préoccuper du reste.

La musique est d'une efficacité redoutable et j'ai découvert que sicario = sicaire = tueur à gages. Nul doute qu'on s'achemine vers un épisode III. Au moins ici on ne nous fait pas le coup de la parité en imposant une actrice en vogue pour jouer les utilités. Catherine Keener en mode ridicule hommasse (grosse voix et costume) ne peut faire office de casting féminin.

J'ai passé un bon moment, parfois stressant, avec une très jolie scène chez un couple de sourds et muets qui tombe là comme un veuch sur la soupe, une scène bien gore un peu moins choupinette… des acteurs qui se la pètent grave. Efficace donc, mais pas de quoi se relever la nuit.

Commentaires

  • (C'est moi ou Catherine Keener vieillit mal ??)
    J'ai beaucoup aimé ce deuxième opus que j'ai trouvé plus tendu et réaliste que le premier !

  • C'est toi :-)
    ça fait un bout de temps que je trouve son visage tout bouffi et franchement quel rabat joie cette actrice. Elle a toujours des rôles qui m'ennuient. Je l'ai revue dans Into the wild... elle est PENIBLE !

  • Peut-être moins spectaculaire que le premier opus de Denis Villeneuve, pourtant, l'histoire tient la route et le rythme reste haletant de bout en bout. Une très belle suite, pour une histoire différente.
    Vivement le troisième !

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