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AU BOUT DES DOIGTS

de Ludovic Bernard **

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Avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas

Synopsis : La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris qui l'a entendu jouer dans le métro, l’en sort en échange de six mois de TIG (Travaux d'intérêt général).

Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au Concours National annuel de piano. Mathieu, issu de banlieue parisienne entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…

Comme je l'ai lu (sur Allociné je crois) ce "film adoucit les mœurs", mais je dois bien l'avouer il n'est pas crédible un seul instant. Rien n'est réaliste à commencer par la rencontre de Mathieu qui joue dans le métro et Pierre qui passait par là. Que fait Pierre, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique, à la gare, alors qu'il ne se déplace qu'en scooter ? En tout cas il a tout le temps le casque à la main. A moins qu'il ne passe sciemment régulièrement près de ce piano mis à la disposition des voyageurs... ce n'est pas dit dans le film et j'y pense soudainement en écrivant. Pierre ayant de plus en plus de mal à trouver au sein du conservatoire des pianistes (qui consacrent donc leur vie à la musique), pense-t-il sans doute trouver la perle rare dans les couloirs du métro, casque de scooter à la main.

Bingo. Il trouve Mathieu qui est en délicatesse avec la justice. Là encore, bonjour la crédibilité. Lors du cambriolage au cours duquel il se fait prendre, il joue du piano dans l'appartement qu'il est censé dévalisé avec ses amis. Tellement concentré sur l'instrument, il n'entend pas la sirène de la voiture des policiers qui vont le prendre en flag'.

Tout le reste est du même acabit. Mathieu est un génie du piano et ses meilleurs amis depuis l'enfance ne le savent pas. Il est odieux avec Pierre et la Comtesse qui lui donnent des cours et tout le monde est d'une patience d'ange... Tout s'enchaine sans surprise, y compris la tendinite à la main à quelques jours du concours et course finale pour arriver à l'heure, dégoulinant de sueur et en sweat à capuche, au concours.

Et pourtant d'où vient que l'on suit le parcours de Mathieu semé de pétales de roses et de rencontres bienveillantes et providentielles ? La réponse est simple : les acteurs et la musique.

J'ai également lu que le scenario était en plomb. Pas faux.

Mais les acteurs sont tellement séduisants (Lambert Wilson, et Kristin Scott Thomas impeccables malgré leur rôle sans nuances et Jules Benchetrit déjà formidable et charismatique dans le très attachant Asphalte confirme la très bonne impression), ils mettent tant d'ardeur et de conviction à interpréter cette success story cousue de fil blanc qu'on passe un moment certes sans surprise mais agréable.

Et puis il y a la musique. Je vous laisse découvrir ou deviner quel est le concerto (tellement cinématographique...) que Mathieu doit présenter au concours.

Commentaires

  • Comme vous êtes finalement indulgente, nous le regarderons peut-être à la télé...

  • J'avais lu des choses similaires sur ce fil. Mi je passe, je n'aime pas trop ce type de films, ni les tendinites ou autre maladies à 2 jours d'un concours qu'ils préparent depuis 10 ans. Ca m'agace !

  • C'est une succession de n'importe quoi mais... les acteurs font du bon boulot.

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