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BABYTEETH (MILLA)

de Shannon Murphy ****

(Australie)

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Avec Eliza Scanlen, Toby Wallace, Ben Mendelsohn, Essie Davis, Emily Barclay, Eugene Gilfedder

Gracieuse ado au visage d’ange, Milla tombe amoureuse de Moses, loubard charmant mais givré et toxicomane – voilà bien la dernière chose que souhaitaient Henry et Anna pour leur fille atteinte d’un cancer. 

Le père de Milla  est un psychiatre surprotecteur et sa mère une pianiste dépressive (certainement depuis que sa fille est malade) la plupart du temps abrutie de médicaments. Ce ne sont pas des parents parfaits, mais ils veulent le meilleur pour leur fille sans doute condamnée. Quitte pour cela à accepter Moses, véritable cyclone dissonant dans cette famille parfaite en apparence mais fragilisée par un drame à venir. Ils pensent que Moses, plus âgé que Milla, n'est que le caprice d'une ado amoureuse. Malgré leurs efforts pour repousser le garçon qu'ils considèrent comme un danger pour leur fille délicate, ils devront se rendre à l'évidence et iront bien au-delà de ce que les deux jeunes gens auraient osé souhaiter.

Deuxième fois, après ce film, que je finis en larmes au cours du Festival. Il arrive parfois que des "thèmes" se précisent au cours de la vision des films en compétition et autres. Parfois la guerre, les animaux… ici, ce sont clairement les enfants et les ados qui sont malmenés, par leur entourage ou la vie (Benni, Kuessipan, Mickey and the bear, Sole, La forêt de mon père, Supa Modo, J'ai perdu mon corps, L'envolée, Simon…)

Babyteeth (Dent de lait, l'explication de ce titre est donné dans le film) sortira en France fin avril sous le titre Milla. Dommage pour ce changement mais tant mieux qu'il sorte. Il s'agit donc d'une "vraie" avant première et je tiens, de source sûre, que le Festival a dû se battre pour obtenir une copie du film. C'est donc avec d'autant plus de joie et de fierté que je l'ai vu. Parfois les producteurs ou distributeurs refusent de "lâcher" un film et parfois au grand désespoir des réalisateurs. No comment...

Je tacherai de vous en reparler plus longuement car nulle doute que je le reverrai lors de sa sortie nationale tant il m'a plu. C'est triste bien sûr, mais drôle aussi et terriblement vivant. Rien n'est mièvre (comme dans Nos étoiles contraires, à peu près sur le même thème, que j'ai vu récemment à la télé et trouvé particulièrement gnangnan). Et puis, le film est beau, belle lumière, belle réalisation et par dessus tout bénéficie d'une interprétation haut de gamme pour les 4 premiers rôles. Eliza Scanlen dans le rôle de Milla (elle était l'une des filles du Docteur March) est merveilleuse. Toby Wallace, le bad boy, finit par imposer son charisme. Les parents de Milla sont eux aussi exceptionnels. La mère (Essie Davis) est une révélation, de beauté, de douceur, de loufoquerie et de douleur. Et le père nous montre un Ben Mendelsohn craquantissime, débarrassé de tous ses rôles de vilain, il est le père (bouleversant) qu'on rêve d'avoir.

Vous pouvez avoir un aperçu du film dans la bande annonce ici.

Commentaires

  • C'est vrai que depuis que je suis tes articles j'etais surpris que ce festival acceuille tant de films deja sortis. Apres je me suis dit que cela devait etre assez difficile pour des petits festivals d'avoir de "vraies" avant 1ere. C est bien que certains producteurs ou distributeurs jouent le jeu....

  • Il y a 10 films en compétition qui pour certains nont pas de dustributeur.
    Le reste de la Programmation ce sont des premiers films déjà sortis dans l'année ou plus anciens et qq avant-premières en effet.
    Et merci d'être devenu un fidèle.

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