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Aujourd'hui mon double, ma moitié, mon alter ego, ma condition sine qua  non... aurait changé de dizaine, de décennie. Tant pis. Un jour comme les autres.

Et ceci, presque au réveil m'a mise en joie et en mélancolie.

Commentaires

  • « Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis » Victor Hugo

  • C'est un peu ça :-)

  • Une belle chanson mélancolique qui vous accompagne lors d'une journée pas comme les autres...

  • C'est incroyable, à chaque jour "différent" j'ai l'impression qu'une chanson surgit.

  • Superbe morceau. Qui accompagne bien un jour comme les autres dans des putains de vie ou dans des vies de putes. Mélancolique, triste, mais aussi intense, chacun porte sa signification d'un air en soi, ce creep me parle intérieurement.

  • Ce morceau est incroyable. Je l'ai écouté 5 fois au moins. Et les paroles !!!
    Pas étonnant que tu aimes. Je crois voir de quel creep tu parles...
    Par contre, je connais à peine Radiohead, c'est toujours de cette qualité ?

  • Radiohead, une valeur sûre. Parfait pour un hommage.
    Ce vieux slow tourne encore bien, mais ça ne vaut pas les merveilles qui s'écoutent sur l'album "in rainbow".

  • Ah oui ?
    Je vais m'y intéresser. Merci.
    Mais mieux que ce Creep ???

  • Bon anniversaire à Mouche
    Il n’est pas très loin car il est dans ton cœur
    Je t’embrasse Pascale

  • Merci. Bisou.

  • Tiens, j'y pense, je ne te l'ai pas confié je crois ? Je ne crois pas, je ne sais plus.
    Mon Papa est parti fin Janvier.
    Je me rappelle d'avoir lu tes mots ici, ta douleur, le souvenir, l'amour qui reste.
    Il était encore jeune, je suis à mon goût encore trop jeune pour ne plus avoir de Papa.
    Maman a perdu son amoureux, mais elle continue de lui parler.
    Et voilà, j'avais envie de te le dire, à toi. De partager. Parce qu'on imagine pas ce que c'est tant qu'on ne l'a pas vécu soi-même.
    Pensées à toi Pascale :)

  • Non tu ne me l'avais pas dit. Je suis triste pour toi.
    Quel que soit l'âge, ça passe mal. J'ai perdu mes parents à trois mois d'intervalle, j'avais 44 ans. Affreux. Ils n'étaient pas malades. Maman a fait un AVC massif et papa s'est laissé glisser... en trois mois.
    Quant à l'amour, ou plutôt la vie sans amour... le temps passe (7 ans sans lui) et ça reste INSUPPORTABLE (pour moi). Personne ne s'en doute, personne ne s'en préoccupe. Je me sens toujours seule.
    Merci de penser à moi en cette circonstance, ça me touche.
    J'espère que ta maman est bien entourée. Les gens pensent "on ne t'en parle pas parce qu'on a peur de raviver le souvenir"... alors que le pire est de ne pas en parler.
    C'est compliqué pour tout le monde.
    J'aurais aimé, j'aimerais être plus sereine avec la mort, mais ça ne passe pas.
    Je t'embrasse masquée.

  • Mon papa aussi a fait un AVC massif. Tu sais comme c'est brutal. Ma chance c'est que ma mère ne s'est pas laissée glisser, au contraire, je ne l'ai jamais vue aussi forte. Evidemment les trois premiers mois on l'a portée à bout de bras, mais maintenant, je suis fière.
    Ca me touche ce que tu dis, car bien sur qu'il faut en parler ! Ma mère le dit "j'ai besoin de parler de lui, de me souvenir". C'est le faire vivre encore et toujours ! Alors, on parle de lui, on l'engueule, on le célèbre ...

    Parfois je me dis que ce qui fait mal c'est de savoir que la mort, c'est pour toujours. L'absent sera toujours physiquement absent et ça le temps n'y fait rien. 7 ans, 15 ans, 20 ans ... il n'y a pas de retrouvailles possible. Alors, moi je lui parle et je me dis que je ne peux juste pas le voir. Mais je sens au fond de mon coeur qu'il y a une partie de lui en moi.

    Je suis très émue de t'en parler. Même si les parents doivent partir, que c'est dans l'ordre des choses, ça fait mal. Je ne peux même pas imaginer ta douleur d'avoir perdu tes deux parents à quelques mois d'intervalle.

    Enfin voilà, c'est la vie, mais c'est bien de partager ces peines là. Alors merci pour ta réponse.

  • Oui c'est brutal et ce n'est pas pour rien que le A de AVC signifie accident...
    Parler de celui qui n'est plus c'est effectivement continuer à le faire vivre un peu. Au début c'est facile. Avec les années qui passent, j'ai toujours peur que les gens l'oublient... alors je fais des piqûres de rappel.
    Et c'est tout à fait ça, ce que tu dis. Je ressens la même chose depuis 7 ans. La mort c'est irréversible. Je me surprends encore à penser ou à dire : c'est définitif, je ne le verrai plus jamais.
    Oui les perdre à si peu d'intervalle c'est affreux d'autant que la maman de Mouche était morte 6 mois avant. Je ne sais même plus comment on a passé cette année terrible. Ensemble forcément...
    Courage à toi et aux tiens.

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