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LE JOUR ET LA NUIT

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MEDECIN DE NUIT d'Elie Wajeman ***

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Avec Vincent Macaigne, Sara Giraudeau, Pio Marmaï, Sarah Le Picard

Mikaël est, comme le titre l'indique, médecin de nuit. Il s'est donné la mission d'aider les toxicomanes. Ceux que personne ne reçoit en cabinet. Sa voiture lui sert de lieu de travail et la nuit il visite des patients dont la plupart sont victimes de crises d'angoisse. Il aide aussi son cousin pharmacien en difficultés financières et se trouve à cause de lui impliqué dans un trafic de fausses ordonnances de Subutex. Aux prises avec une mafia russe, sa femme qui n'en peut plus de ses absences, sa maîtresse qui papillonne, Mikaël va passer une nuit en enfer.

Passons vite fait sur ce qui coince : Sara Giraudeau, son physique, sa voix de souris, en femme fatale... j'ai failli rire et elle semble ne pas y croire elle-même malgré ses robes moulantes moches en lamé. Mais qu'est-ce que c'est que ce personnage ? Inutile, incohérent et sans intérêt, il aurait pu être coupé au montage.

Pour le reste, j'ai eu l'impression d'avoir vu ce film court et efficace (1 h 20) en apnée. Angoissant avec une tension qui va crescendo, je suis restée accrochée aux basques de Mikaël en me demandant constamment comment il allait se sortir de cet imbroglio qui paraît inextricable. Humaniste qui croit à la mission sociale de sa vocation, il n'est que douceur, compréhension et empathie avec ses patients. Elles peuvent soudainement se transformer en violence dès lors qu'il se sent en danger. Mais a-t-il bien compris qui était son véritable ennemi ?

Outre l'atmosphère d'un Paris nocturne qu'on a pas envie connaître mais superbement filmé, le réalisateur s'est offert un partenaire de choix en la personne de Vincent Macaigne. Et je ne pensais jamais pouvoir dire cela tant ses prestations assommantes de gros nounours dépressif, mal lavé, en manque d'amour m'avaient jusque là bien agacée. Ici, il est tout le contraire et il est parfaitement à son aise dans cette veste de cuir, impressionnant, crédible, touchant. Un véritable acteur, enfin. La dernière scène m'a beaucoup émue.

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LES 2 ALFRED de Bruno Podalydes **

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Avec Denis Podalydès, Sandrine Kiberlain, Bruno Podalydès, Yann Frish, Luana Bajrami

Alexandre est chômeur. Rêveur et mou, sa femme, officier à bord d'un sous-marin, lui a donné deux mois pour se ressaisir et lui prouver qu'il peut s'occuper des enfants, trouver du travail, bref, ASSUMER.

C'est ainsi qu'à sa grande surprise il se retrouve employé à The Box, une start-up qui se donne l'apparence de la coolitude (trampoline, jardin potager, table de ping-pong dans un open-space déprimant immaculé) alors que les employés ne sont que stress et pression, se disent à peine bonjour et semblent tous cacher des secrets. La première règle du Fight Club de The box est "no child". Alexandre ment donc et pas question pour lui d'avoir la photo de ses rejetons sur son bureau ou en fond d'écran.

Pour parler de notre monde flippant hyperconnecté, Bruno Podalydès choisit comme toujours la douceur et la fantaisie. Mais moi cette façon mignonne de dénoncer l'emprise des objets connectés sur nos vies ne me parle pas. Ce film est gentil et mignon mais un chouya ennuyeux. Bien sûr Sandrine Kiberlain fait merveille dans son rôle de teigne pimbêche qui co-work, conf-call et débrief à qui mieux-mieux. Bruno Podalydès est adorable dans celui d'Arcimboldo ("à cause de mon nez comme une aubergine"...) entrepreneur de lui-même. Le frangin Denis toujours à l'aise dans celui décalé du gentil qui ne ferait pas de mal à une mouche. Mais franchement, toute cette mignonnerie pleine de tendresse, d'humour et de gentillesse me laisse assez froide.

La bonne nouvelle ou pas... : l'avenir est entre les mains des enfants ! Ouf.

Commentaires

  • Je te trouve un peu sévère. Quand on voit ce qui est sorti ces dernières semaines, en matière de comédie, on se dit que ce film-ci est en haut du panier. J'ai aimé la manière dont Bruno Podalydès met en scène à la fois l'aliénation et l'infantilisation des humains par les technologies de l'information et de la communication.

  • Les comédies franchouillardes il y a longtemps que je ne vais plus les voir mais ici, je m'endors. Et pas de doute que Poda relève le niveau de la comédie.

  • "ennuyeux"... j'ai dû mal lire.
    "Les 2 Alfred", c'est une bouffée de plaisir, de drôlerie et de poésie, indispensable pied de nez à nos vies trop connectées.
    Tu ne trouves pas que Bruno se "Chabatise" un peu ?

    Dans mon (vieux) souvenir, "Médecins de nuit" c'était Beller, Germain ou Chicot. Macaigne, pourquoi pas, il a du talent à revendre. Et tu le vends bien dans ton article.

  • Bon ben je suis encore seule sur ma planète. Podalydès ne me donne pas la bouffée d'air pur indispensable. Je la trouve ailleurs.
    Je trouve le ciné de Poda trop gnangnan.
    Et je ne vois aucun rapport avec Chabat qui est plus caustique et BEAUCOUP plus drôle.

    Je ne connais pas tes médecins. Et Macaigne est incroyable ici.

  • Sans doute n'avais tu pas la télévision en 1980. Moi, j'ai encore dans la tête le générique et le gyrophare de Renault 5.

  • Sans doute... Aucun souvenir de ça en tout cas.

  • Bonjour Pascale, Macaigne dans Médecin de nuit est prodigieux. Un film poignant et angoissant. Et suis d'accord pour dire le rôle de Sara Giraudeau aurait pu être coupé. Il est sans valeur ajoutée. Bon dimanche.

  • Bonjour Dasola, nous sommes d'accord il est incroyable et fait oublier les petites faiblesses du film.
    Sara Giraudeau : GROSSE faiblesse :-) Bon dimanche.

  • Comme il va sans doute rester un moment à l'affiche, j'irai voir Medecin de nuit la semaine prochaine. Rien que pour Macaigne dans un autre registre car j'en ai entendu que du bien.
    L'autre n'est pas au programme, même si j'aime tant Podalydes. Ton avis me conforte sur le fait de le zapper :)

  • Avec tout ce qui sort, les films défilent chez moi.
    A Paris ils peuvent sans doute rester plus longtemps.
    Macaigne est incroyable, j'ai l'impression de le découvrir.
    Je dois être la seule à ne pas aimer le Poda alors si tu l'aimes tant...

  • Ca me fait mal de l'avouer, mais pour une fis, je vais aller dans ton sens : autant j'adore la voix de Sara Giraudeau, autant ce rôle-là l'a rend inexistante (mais je pense qu'avec une autre actrice, cela aurait été pareil, le rôle est minime et aurait pu disparaître du film, sans en perdre un intérêt...
    Mais j'y ai découvert une ambiance, une atmosphère, une nuit, et un Vincent Macaigne. Tous ces éléments mis ensemble en font un beau film, que je pourrais regarder plusieurs fois même...

    Et pour le Prince (de la nuit), moi aussi je me souviens de Georges Beller et Greg Germain, c'était l'époque des vendredi soir (?) sur Antenne 2...

  • Ah merci, même si je continue de m'interroger sur le pouvoir (sexuel) de la voix de Sarah qui me vrille les tympans (alors que celles de ses parents sont magnifiques). Mais oui ce rôle est débile et inintéressant. Et puis faire tenir le rôle d'une bombe à une petite souris !!! Erreur de casting.
    Tu noteras que je peux aussi changer d'avis et je dis grand bien de votre souris à tous dans La page blanche (le film).

    Ce film était très fort et Vincent très surprenant je m'en souviens mais peux-tu me rappeler la scène finale qui m'avait émue ?

    Vos souvenirs télévisuels viennent peut-être du fait que j'ai une dizaine d'années de plus que vous. Et dans les années 80, j'avais autre chose à faire le vendredi que de regarder le poste.
    D'ailleurs j'étais parigot tête de veau et pas sûre d'avoir une télé à l'époque. Ma vie, mon oeuvre...

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