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LE PARFUM VERT - UNE FEMME INDONÉSIENNE

3884534.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgUne femme indonésienne - Film (2022) - SensCritique

LE PARFUM VERT de Nicolas Pariser **

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Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Lacoste

Synopsis : En pleine représentation, un comédien de la Comédie-Française est assassiné par empoisonnement. Martin, membre de la troupe témoin direct de cet assassinat, est bientôt soupçonné par la police et pourchassé par la mystérieuse organisation qui a commandité le meurtre. Aidé par une dessinatrice de bandes dessinées, Claire, il cherchera à élucider ce mystère au cours d'un voyage très mouvementé en Europe.

J'aimerais pouvoir vous parler de ce film, malheureusement son histoire tarabiscotée et son (manque de) rythme m'ont fait sombrer dans une légère torpeur proche par instants de l'endormissement. Je ne ferai donc pas ma maline et affirmerait comme tout le monde  qu'il y a du Tintin et du Hitchcock et comme dirait "l'autre" (il se reconnaîtra) une ambiance dans ce film, ses personnages, son histoire et son filmage. Alors bien sûr on distingue un antisémitisme rampant dans l'histoire avec des personnages qui traversent l'Europe. De là à parler de grand film politique, faut peut-être pas pousser mémère dans les orties. Ce qui manque surtout à ce film qui est avant tout une comédie, c'est l'humour. On sourit parfois (merci Vincent) mais pas de quoi se taper sur les cuisses et l'abondance de rebondissements finit même par nuire à l'entreprise car au lieu de lui donner du rythme elle la ralentit.

Au crédit du film, je note Vincent Lacoste qui ne cesse de surprendre et s'améliorer. J'ai adoré son numéro de parano angoissé. En juif qui traverse l'Europe dans un train qui passe à Nuremberg pour s'arrêter en Hongrie à Budapest... il est assez irrésistible. Sandrine Kiberlain nous a déjà habitués à son numéro réussi et plaisant de grande gigue farfelue. Et pour une fois c'est la fille qui a quasiment le double de l'âge de son partenaire et amant. Merci Nicolas.

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UNE FEMME INDONESIENNE de Kamila Andini **

Une femme indonésienne - Film (2022) - SensCritique

avec Happy Andini, Ahda Imran

Synopsis : Quinze ans après avoir été séparée de son mari, Nana a refait sa vie auprès d’un homme riche qui la gâte autant qu’il la trompe. C’est pourtant sa rivale qui deviendra pour Nana l’alliée à laquelle elle confie ses secrets, passés et présents, au point d‘envisager un nouvel avenir.

J'aimerais pouvoir vous parler de ce film, malheureusement son (manque de) rythme m'a fait sombrer dans une légère torpeur proche par instants de l'endormissement. Oui vous vous dites : ma parole il y a de l'écho, j'ai déjà entendu cette phrase il y a peu. Ne cherchez pas, c'était quelques lignes au-dessus.

Ici Nana s'ennuie copieusement dans son intérieur chic et cossu. Alors elle fume des clopes, fait quatre enfants, marche au ralenti et sourit souvent mais discrètement. Elle se coiffe énormément et enferme ses secrets dans son chignon. La nuit elle rêve de son amour passé ou de ce qu'aurait pu être sa vie. J'ai pas bien compris. C'est lent, TRES lent mais les images, les intérieurs, les extérieurs sont d'une beauté à tomber.

Mais suffit-il d'avoir une très belle actrice énigmatique filmée avec amour, un personnage frustré qui marche au ralenti, des pizzicati en abondance, une musique enivrante pour refaire In the mood for love de Wong Kar-wai ? Loin s'en faut. Dommage parce qu'un film indonésien, ce n'est vraiment pas courant. Trop lent, trop lancinant, trop langoureux, un chouya confus, un peu paresseux et presque sans paroles, ce film m'a endormie.

Le Figaro m'a bien fait rire : "Le film, qui penche parfois vers David Hamilton, distille un trouble à la Modiano, version Djakarta".

Commentaires

  • Ce que je retiens c'est que tu es souvent prise de torpeur et que j'espère que tu en sors une fois la porte du cinéma franchie ha ha ha !!

  • J'en sors un peu fâchée parce que je vais voir les films qui me font envie et c'est décevant.
    Pour le second je remarque à quel point certains realisateur-rice-s [putain d'inclusion] font bien passer aux spectateurs [j'arrête l'inclusion] l'ennui que ressent leurs personnages. Ils ne devraient pas pousser à ce point la possibilité d'dentification.
    Et étrangement je me réveille parfaitement en sortant.
    Merci de t'inquiéter.

  • "Le Parfum Vert", complètement d'accord avec toi que ce soit sur les "orties" ou l'humour. Mais ça reste un film sympathique.
    Pas pu encore voir "Une Femme Indonésienne"

    Bon Noël et Joyeuses Fêtes !

  • D'accord avec moi ? C'est Noël !
    Si tu as envie de tomber dans une cotonneuse torpeur, La femme indosienne est recommandée.
    Merci et bonnes fêtes.

  • Bonjour Pascale, j'ai bien aimé Le parfum vert (titre français d'un tableau de Kandinsky). Même si l'histoire est assez confuse, j'ai passé un bon moment avec Sandrine et Vincent. Et sauf erreur de ma part, ils n'arrivent pas en Pologne mais en Hongrie à Budapest. Bonne semaine de fin d'année.

  • Bonjour dasola. Tu as raison pour la destination. A un moment ils parlent de la Pologne, j'ai cafouillé.
    Vincent et Sandrine sont savoureux mais ça ne m'a pas suffi.

  • Plaisant mais sans plus, je suis bien de ton avis. Je n'ai pas trop vu de manifestation d'antisémitisme dans ce film, à part dans le discours du réalisateur. Par contre, il a eu la main bien lourde sur les références à Hitchcock et à la BD. Lacoste est très bon heureusement, Sandrine Kiberlain pas crédible une seule seconde (j'aimerais bien l'y voir à se tortiller de la sorte sur son canapé avec une jambe trouée).

  • Je suis d'accord, Vincent sauve la mise. Il est trop drôle.
    Mais le grand film politique c'est dans la tête du réalisateur et des critiques qui ont le dossier de presse.
    Eh oh les garçons, faut arrêter de voir du réalisme partout. Est-ce qu'on s'étonne qu'un humain devient Na-vi ou qu'un na-vi terrestre qui nage 3 heures sous l'eau en sorte indemne ? alors Sandrine et sa jambe trouée, ça choque pas. Ok ?
    Repos.

  • Si Sandrine avait le museau bleu et qu'elle était championne du tir à l'arc j'aurais rien dit mais là, ça m'a trop choqué. Et puis je la trouve pas très farouche de lâcher comme ça ses BD pour aller cavaler avec un type qu'elle vient tout juste de rencontrer. Je trouve qu'il y a trop de complicité entre eux dès le début, leurs histoires respectives sont pétries de clichés qui m'ont soulé.
    Par contre, l'intrigue générale peut avoir toutes les incohérences du monde, je suis d'accord (c'est quoi ce boîtier ? on s'en f..., je suis bien d'accord) parce que l'aventure dicte sa loi.

  • De toute façon, museau bleu ou queue en panache, ce film vaut pas tripette.
    Il y a des banshees à Inisherin...

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