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NEWMAN - KUBRICK - MONRO

CE SOIR, TOUS SUR ARTE à partir de 20 h 55.

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Retrouvez ou dévouvrez La Tour Infernale de John Guillermin et Irwin Allen avec Paul Newman, Steve McQueen, William Holden, Faye Dunaway, Fred Astaire, Susan Blakely, Richard Chamberlain, Jennifer Jones, Robert Vaughn, Robert Wagner,

l'histoire politique de quelques bourgeois coincés dans les étages d'une tour dont les étages inférieurs sont en feu et secourus par quelques prolos pompiers.

Et Télérama l'assure : le film a bien vieilli. Il approche de la cinquantaine pourtant.

Cela fait une éternité que je ne vous ai évoqué ma vie privée, et trop timides sans doute, vous ne réclamez pas. C'est très délicat de votre part. Mais aujourd'hui je n'en peux plus, il faut que je vous parle. Je suis tombée amoureuse de Paul Newman quand j'avais neuf ans. Comment vous n'avez pas encore visité le mausolée ??? C'est le moment et c'est ici. Ce n'est pas avec ce film que Paulo est devenu l'homme de ma vie pour toujours (avec quelques infidélités), c'est avec Les feux de l'été (et non je n'avais pas 9 ans en 1957) que ma passion a démarré pour ne jamais s'éteindre. Je pense avoir vu tous ses films, sauf peut-être La fille à la casquette (si quelqu'un a ça dans ses tiroirs poussiéreux, je peux être très reconnaissante). Mes parents s'inquiétaient : une fille de 9 ans ne tombe pas amoureuse de Paul Newman. Ils auraient préféré que je sois en extase devant le Prince Charmant de Cendrillon mais c'est pourtant bien (à cause) grâce à eux que je ne me suis pas gavée de dessins animés dans mon enfance ! J'étais aussi très amoureuse de Jean Marais, ce qui était encore plus grave et je raconte notre rencontre ici. Mais revenons à mon Paulo. Ce qui m'a chavirée chez lui, c'est son nez. J'ai même vécu 22 ans avec un garçon qui avait ce nez là (Mouche là où tu es, big up pour ton nez sans quoi ma vie n'aurait pas été la même). C'est un critère de sélection comme un autre je dirais. LE nez parfait, je ne peux pas vous le décrire, il est parfait, basta.

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Le film c'est donc un big badaboum film catastrophe, l'un des premiers peut-être, pas sûre. En tout cas dans mon souvenir, il me semble que dès les premières minutes du film Paulo court dans tous les sens sans avoir eu le temps d'enfiler son smoking et tente d'avertir les huiles qu'il faut reporter la soirée d'inauguration alors que les premiers invités défilent déjà sur le red carpet. La première terrible étincelle éclate très rapidement, mais rien à faire, les invités s'entassent et paradent. Il y a aussi un intrus prolo un peu escroc en la charmante personne de Fred Astaire qui nous gratifiera de quelques pas de danse au bras de Jennifer Jones, excusez du peu.

Pour le reste, il semble qu'il y ait eu bataille des egos pendant le tournage. J'ai failli être déçue tant pour moi Paulo incarne l'idée même du type bien sous tous les angles, sans faille, sans défaut, sans peur et sans reproche. Il a même mis sa bouille sur des boîtes de ketchup pour soutenir une noble cause, c'est dire s'il était prêt à tous les sacrifices. Mais Télérama m'a rassurée en m'apprenant que le vilain capricieux du duo de stars était son cadet Steve McQueen incorrectement surnommé "king of cool". L'ombrageux inquiet aurait exigé que le nom de Mon Paulo ne soit pas accolé au sien sur l'affiche et qu'il ait exactement le même nombre de répliques à proférer. C'est triste et marrant à la fois. Où va pas se nicher l'ego ? Les deux garçons faisaient également trembler les assurances en réalisant eux-mêmes leurs cascades et en se blessant régulièrement. Finalement la guerre des egos n'a pas vraiment eu lieu car en découvrant "qu'ils ne gagneraient pas d'Oscar avec ce film, juste beaucoup d'argent, McQueen et Newman s'entendent raisonnablement". Ouf, il n'y a juste eu qu'une battle de zyeux bleus. Vous savez où va ma préférence.

En tout cas, je suis contente de revoir ce film. Après m'être souvent prise (dans mes rêves les plus fous) pour Joanne Woodward, j'ai rêvé être encore une petite fille dans ce film lorsque Paulo sauve une gamine en lui disant "viens dans mes bras ma petite chérie". Ce sont mes souvenirs, peut-être que cette scène n'existe pas.

L'une des plus spectaculaire et impressionnante pour moi est celle du couple adultère coincé alors que tout le monde ignore sa présence à un étage censé être déserté. Bien punis ils seront : monsieur dira à madame qu'il va chercher du secours. En sortant du bureau où ils se trouvent, il s'embrase presqu'instantanément. La dame terrifiée restée seule commence à suffoquer et n'en pouvant plus, se défenestre. D'autres scènes aussi spectaculaires émaillent le film. Depuis j'ai toujours aimé les films catastrophiques, euh... catastrophes. Comme après mon 1er Superman en 1978 (j'étais amoureuse de Christopher Reeve évidemment) j'ai toujours été attirée par les films de super héros avec des bonheurs divers et souvent déçus.

Je me souviens vaguement de la dernière réplique où le pompier (Steve) dit à l'architecte (Paul) : "la prochaine fois, consultez-nous avant !"

Connaissez-vous les secrets de tournage de 'La Tour infernale' ? - rtbf.be

Après ce film, les gratte-ciel ont été équipés d'extincteurs et d'alarmes incendie, ce qui n'était pas obligatoire jusque là. 

Le pouvoir du cinéma.

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Après le film, très tard donc. Ne ratez pas le documentaire de Grégory Monro (déjà responsable d'un prodigieux documentaire concernant Jerry Lewis et bien d'autres encore) Kubrick par Kubrick. D'après Télérama c'est "Un documentaire de création, au sens propre, qui nous promène dans l'oeuvre protéiforme de Kubrick. Un voyage d'une intelligence et d'une intimité rares. Du grand art".

Je n'en doute pas, Grégori Monro est un réalisateur dont j'aimerais voir tous les documentaires. Il est exceptionnel.

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Commentaires

  • Je n'avais pas l'intention de le revoir, tu vas peut-être me faire regarder pour la scène avec la petite fille sauvée par ton Paulo ! C'est ce qu'il m'a manqué pour que je devienne une vraie fan de cinéma, je ne tombe pas raide amoureuse à cause d'un nez ou d'une paire d'yeux plus bleus que bleus ;-) ;-)

  • Il y a une éternité que je ne l'ai vu donc j'y serai avec plaisir.
    Je ne sais pas si beaucoup de cinéphiles tombent amoureuses mais moi ça me tient depuis mes "débuts au cinéma" (à 5 ans) et ça ne me lâche pas.

  • Bonjour Pascale, ah Paulo. Je suis tombée amoureuse de lui quand j'avais 12 ans, en 1974, justement dans La tour infernale que j'ai revu il n'y a même pas un mois. C'était le deuxième film catastrophe après L'aventure du Poséidon. J'ai revu aussi tout récemment, Le jour de la fin du monde avec un méchant volcan. Paulo, une fois de plus, montre sa bravoure en emmenant une petite fille au dessus-d'un océan de lave. Sinon, j'ai adoré Paulo et Joanne dans Paris-Blues (1958) et puis dans Le plus sauvage d'entre tous et puis dans tant d'autres. Et sinon, La tour infernale en dehors de Paulo et Steve, il y a du beau monde: Faye Dunaway, William Holden, Robert Wagner, Fred Astaire et Jennifer Jones dans son dernier rôle au cinéma. Ce film est un must. Bonne après-midi.

  • Bonsoir dasola, Donc je l'ai vu avant toi. Il est à moi.
    Ah mais oui le vilain volcan. Pas très réussi ce film je crois et Paulo ne voulait pas le faire mais il était encore sous contrat et l'a fait contraint et forcé.
    Je l'ai aimé dans tous ces films. Il n'était pas que beau, c'était un grand acteur.

  • C'est gentil de partager votre vie intime avec nous ;)
    Il nous aura tous et toutes marqués, ce film et Paul bien sûr ! Un film qui tient en haleine pendant toute la durée comme L'aventure du Poseidon dont Dasola parle. C'était la découverte d'un genre de cinéma ... mais on se demande si ce film n'aura pas trop vieilli ...

  • J'avais envie de partager ma vie amoureuse :-)
    Justement Télérama insiste sur le fait que le film a plutôt bien vieilli.
    Verdict ce soir.

  • Du coup nous avons visité le mausolée : qu'il était beau ! et en plus, il vieillissait si bien !

  • Sublime jusqu'à la fin.
    Je me souviens qu'à sa mort au début du doux automne de 2008, j'étais en balade (pas de connexion greffée à la main à l'époque) et mon entourage ne savait comment m'annoncer la nouvelle.

  • Ah j'aime quand tu t'embrases de la sorte !
    Moi, j'ai toujours préféré le pompier Steve. Mais tu as raison, depuis que je sais tout sur sa passion des bagnoles (comme Paulo), des guns et des mandales sur Ali (pas le boxeur, ce serait trop beau), je le trouve nettement moins cool. N'empêche, il me fera toujours de la peine dans "Tom Horn".
    Je me mets en chasse illico de ce doc sur Kubrick.

  • Oui, je suis en feu dès que Paul est à proximité.
    Steve n'avait rien de cool contrairement à ses personnages en effet. Il joue bien mais Paulo c'est la classe supérieure. En plus devant et derrière l'écran, ça envoie du lourd côté humanité.

    Le doc de Grégori, c'est une TUERIE. Je me disais que je pourrais le retrouver plus tard en replay mais je n'ai pas pu résister. C'est GENIAL. Tout part d'une chambre...

  • Je crois savoir laquelle...

  • Oui, LA chambre ♡

  • Je en sais pas qui, mais quelqu'un m'a poussé à le (re)voir. Le (re) entre parenthèse, parce que cela devait faire au moins trois décennies que je ne l'avais pas revu. Et j'ai bien fait, me suis-je dit, même si même sans ton insistance, je l'aurais tout de même regarder. Effectivement, un bon film catastrophe avec des pompiers et une tour en feu, du chacun pour soi, sauve qui peut mais ma peau en première semble dire l'âme humaine, un ingénieur dépassé par les libertés financières des promoteurs... bref, toujours l'âme humaine...
    Et pas un mot pour le père Ralph de Bricassart, tu n'en as que pour Paul et Steve ;-)

  • Mais qui ça peut-il être ?
    Le padre n'a pas trop de religion ici. Et pas un regard pour sa merveilleuse épouse qui m'avait tant plu dans Le riche et le pauvre... l'époque où il fallait attendre et attendre pour voir l'épisode suivant d'une série.
    Oui je n'ai d'yeux que pour Paul, mon amour de jeunesse.
    Et oui ce film a de la gueule je trouve.

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