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REIMS POLAR 2024 - LES FILMS EN COMPÉTITION

REIMPS POLAR 2024, LES FILMS EN COMPETITIONREIMPS POLAR 2024, LES FILMS EN COMPETITIONREIMPS POLAR 2024, LES FILMS EN COMPETITION

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J'en ai vu 8 sur les 9, je verrai le 9ème (Borgo) la semaine prochaine je pense.

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STEPPENWOLF de Adilkhan Yerzhanov ****

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KAZAKHSTAN

avec : Anna Starchenko, Berik Aitzhanov

Tamara une jeune femme "simplette" a quitté des yeux son fils un instant pour prier. L'instant d'après, la balançoire où se trouvait Timka est vide. Elle part à sa recherche et traverse en miraculée un endroit du monde (post)apocalyptique, oublié des dieux où tous les hommes valides s'entretuent, se livrent à de sinistres trafics et survivent tant bien que mal à la folie, à leurs blessures, à la torture... Malgré sa fragilité, Tamara reste déterminée et s'associe à un type étrange, un enquêteur sans foi ni loi, cruel et nihiliste qui ne va pas la ménager mais aussi (grâce à une arme qui s'enraye...) l'accompagner dans sa quête. L'étrange duo composé d'une petite brindille bafouillante et d'un sauvage aux méthodes de persuasion radicales est la première originalité du film qui dès les premières images promet de vous emporter dans une histoire et un univers inédits. Il tient ses promesses jusqu'au bout, sans faillir, nous surprend tout du long et si un prix d'interprétation était attribué dans ce festival je l'accorderais sans hésitation à l'acteur phénoménal que l'on découvre ici (juste devant celui de Shock).

D'une violence inouïe, le film n'est pas à mettre devant tous les yeux évidemment et les traits d'humour fréquents offrent quelques respirations pour supporter la cruauté, la brutalité omniprésentes. Le réalisateur nous avait précédemment bousculés avec A dark dark man où il s'intéressait déjà au sort peu enviable des enfants dans des contrées du monde reculées. Ce Steppenwolf lui est grandement supérieur, plus abouti, plus généreux aussi. Et surprenant constamment car il nous donne à observer le parcours initiatique de deux êtres perdus mais déterminés et impitoyables dont on découvrira peu à peu le terrible passé justifiant les raisons de leur implacable nemesis.

Certaines scènes (l'ouverture, la traversée d'un barrage, la leçon pour apprendre à dire enfin non, la longue scène finale...) sont d'une ampleur remarquable qui ne font jamais douter que l'on est devant un grand film. La musique intense colle au sujet.

Dans un des films vu ces jours-ci un personnage l'affirme : "le mal n'existe pas mais il est nécessaire" ou est-ce le bien ? Ce film démontre de la façon la plus inattendue qui soit, qu'ils cohabitent parfois et le réalisateur nous offre une leçon de cinéma.

CE FILM A OBTENU LE PRIX DE LA CRITIQUE, bravo à l'inénarrable Philippe Rouyer et son équipe (Nicolas Schaller, Eric Neuhoff et compagnie).

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ONLY THE RIVER FLOWS de Wei Shu Jun ****

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CHINE

avec : Zhu Yilong, Chloe Maayan, Hou Tianlai, TOng Linkai

En Chine, dans les années 1990, le chef de la police Ma Zhe est chargé d'enquêter sur le meurtre d'une vieille dame qui a eu lieu au bord de la rivière qui longe la petite ville de Banpo. La vieille dame solitaire mais appréciée de ses voisins avait adopté un jeune homme "fou" qui a bizarrement disparu. Le coupable idéal semble tout trouvé. C'est d'autant plus providentiel que le supérieur de Ma Zhe le presse de boucler rapidement l'affaire. Question de prestige pour le service. Sauf qu'un deuxième crime intervient puis un troisième. Les indices et les témoignages plongent l'enquêteur au plus profond de la noirceur de l'âme humaine. Par ailleurs confronté à un moment et un choix décisifs dans sa vie personnelle, Ma Zhe vit une période délicate. Il est secondé dans sa tâche par un binôme plus préoccupé à draguer une fliquette en uniforme ou à fredonner les airs à la mode qu'à véritablement enquêter. Sa présence assure les quelques sourires du film tellement sombre certes, mais avec panache.

Le film explore ainsi les tourments intérieurs d'un homme qui doit jongler constamment entre sa vie privée qui offre d'admirer avec émotion l'étreinte d'un couple, si rare dans les films chinois, (les étreintes) et sa vie professionnelle où l'estime de son supérieur tient à peu de choses. Sous une pluie battante la plupart du temps, autour de somptueuses images sombres, le fil de l'enquête se déploie, dévie, prend son temps. Nous laisse admirer les nouveaux locaux des enquêteurs dans un ancien cinéma où va se jouer cette comédie humaine violente et mélancolique.

Le film mérite mieux que ces quelques lignes pour explorer les méandres d'une enquête et d'un voyage intérieur complexes (une deuxième vision sera la bienvenue) mais je sais avoir vu un GRAND film ténébreux, captivant qui s'élève vers des sommets lors d'une séquence onirique accompagnée d'une musique qui transporte ou d'une sonate au clair de lune en décalage avec les images.

CE FILM A OBTENU LE PRIX DU JURY ex aequo avec BORGO que je verrai sans doute la semaine prochaine.

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HOPELESS de Kim Chang-Hoon ***(*)

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COREE DU SUD

Avec : Hong Xa-Bin, Song Joong-Ki, Kim Hyung-Seo 

Yeon-Gyoo a dix-sept ans et un seul rêve, quitter cette vie fermée à tout avenir pour rejoindre avec sa mère adorée le plat pays aux champs de tulipes, la Hollande. Il vit avec sa mère qui a eu la mauvaise idée de prendre pour nouveau compagnon un type au vin mauvais qui le bat dès qu'il est ivre, c'est-à-dire très souvent. De son côté, le jeune homme corrige violemment un lycéen qui s'est mal comporté avec Ha-Yan la fille de l'ivrogne qui vit avec eux. Désertant le lycée après cet acte de bravoure répréhensible il croise la route du très charismatique et énigmatique Chi-Geon, chef d'une organisation criminelle qui le prend sous son aile et le mène droit dans une spirale de violence extrême et incontrôlable.

Le jeune homme se montre rapidement très compétent dans son apprentissage des ficelles du métier et accomplit sans joie mais avec beaucoup d'application les petits larcins et autres trafics surtout basés sur le vol et la revente de motos, orchestrés par un "patron" beaucoup plus âgé qui exploite cette bande de jeunes cas soc' sans le moindre état d'âme. Aucune flamboyance donc chez ces petits mafieux en herbe zélés et prêts à briller auprès de leur chef. La démonstration est presque banale et les rapports qui s'établissent peu à peu entre le chef de la bande et le novice sont assez classiques mais intéressants et pourtant vraiment touchants tant le parcours des deux garçons trouvent de similarités dans le déterminisme. Par ailleurs, la relation entre Yeon-Gyoo et sa demi-soeur Ha-Yan profondément humaine et originale, même s'ils passent une bonne partie du temps à s'insulter, offre un contrepoint plutôt rare dans ce genre de films grâce au personnage féminin terriblement fort, rassurant, protecteur et essentiel de Ha-Yan. La présence d'un personnage féminin intéressant est d'ailleurs exceptionnel dans les films de ce genre chargés en testostérone. Les interactions entre les différents personnages sont d'ailleurs également très intéressantes, Yeon-Gyoo et Ha-Yan donc mais Yeon-Gyoo et sa mère, Yeon-Gyoo et Chi-Geon, Yeon-Gyoo et son épouvantable beau-père cogneur.

Malgré la noirceur et la violence, les personnages m'ont profondément touchée et le final lumineux inattendu (ou très attendu...) réconforte.

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THE LAST STOP IN YUMA COUNTY de Francis Gallupi ***(*)

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ETATS-UNIS

Avec Jim Cummings, Jocelyn Donahue

Un VRP itinérant et apathique vend sans conviction des couteaux de cuisine. Son réservoir quasiment à sec l'oblige à attendre l'arrivée du camion citerne dans un diner qui jouxte au milieu de pas grand chose une station essence et un motel miteux. Il sympathise avec la serveuse qui s'ennuie et peu à peu les clients entrent dans l'espoir de voir arriver le carburant. Ils ont le loisir de consommer la tarte à la rhubarbe qui, d'après l'affiche de l'entrée, doit les faire mourir de plaisir et doivent patienter dans le restaurant à la clim' en panne ce qui est plutôt fâcheux en Arizona. Parmi les clients, deux braqueurs violents et bas du front recherchés par toutes les polices du coin décident de prendre tout ce petit monde en otage.

L'occasion pour le réalisateur de convoquer de multiples références que je n'ose vous citer tant cela a déplu aux plus exigeants. Mais le public ne s'y est pas trompé en accordant à ce film jouissif leur prix. Comme le public je me suis laissé faire et abandonnée à cette histoire purement et drôlement récréative. On s'attend à ce que cela dérape et quand cela arrive, malgré la violence et l'hécatombe on sursaute mais on continue de (sou)rire.

Voir ce film était l'occasion et la joie, que dis-je, le bonheur de retrouver Jim Cummings, cette tornade émotionnelle, l'acteur époustouflant du non moins sidérant Thunder road responsable de ce mantra : "Si tu me vois me battre contre un alligator, aide l'alligator"... Je reverrai donc ce film avec grand plaisir malgré tout et malgré son mexican standoff inévitable (mais qui fonctionne toujours sur moi). Il s'agit de ce moment où plusieurs individus se braquent mutuellement alors qu'aucun n'a intérêt à tirer le premier.

DBKillRiver au bout du suspense - Actualité - Winamax

Il ne s'agit pas d'une image du film, c'est pour expliquer le principe à ceux qui ne connaissent pas.

CE FILM A OBTENU LE PRIX DU PUBLIC.

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BIRTHDAY GIRL de Michael Noer ***

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DANEMARK

avec Trine Dyrhom

Synopsis : Pour les 18 ans de sa fille Cille, Nanna, mère célibataire, l’emmène, elle et sa meilleure amie, en croisière dans les Caraïbes. La première soirée de ce voyage de rêve se transforme en cauchemar et Nanna comprend qu’elle doit faire justice elle-même.

L'ambiance entre la mère et la fille, qui ne vivent pas ensemble, n'est pas au beau fixe et dès le premier soir, elles se disputent. Nanna laisse sa fille seule avec son amie. Le lendemain, elle la retrouve mal en point sur le pont du navire. Cille affirme ne se souvenir de rien puis finit par se souvenir. Il est indispensable d'ouvrir une enquête mais les membres de l'équipage se heurtent à un protocole strict et au mutisme de la jeune fille. C'est donc Nanna qui doit se charger de résoudre l'enquête avant l'arrivée du navire qui par ailleurs doit faire demi-tour car une tempête s'approche.

L'environnement me semble être un personnage à part entière. Cette croisière s'effectue sur un bâtiment qui ressemble à un parc d'attraction où la seule règle est de s'amuser et de boire jusqu'à tomber. L'un des avantages du film est qu'il m'a donné la certitude que jamais je ne mettrai les pieds dans ce genre de fête foraine. Cela dit, j'ai particulièrement aimé la soirée silence où dans une boîte de nuit, en principe surchauffée avec ampli poussé à 12, tous les participants portent un casque sur les oreilles et dansent sans qu'on entende le moindre bruit. C'est l'occasion d'une scène très belle de réconciliation (provisoire) entre la mère et la fille.

L'enquête de Nanna, sans nous clouer au fauteuil, car on sait qu'elle se trompe de "coupable", maintient néanmoins l'attention jusqu'à l'épilogue un peu douteux. Mais ce qui tient surtout en éveil c'est l'interprétation très physique, impeccable et saisissante de l'actrice principale.

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SCHOCK de Daniel Rakete Siegel et Denis Moschitto ***

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ALLEMAGNE

Avec Denis Moschitto, Aenne Schwartz, Farri Yardim

Bruno est médecin mais exerce illégalement à Cologne. Nous comprendrons tardivement les raisons pour lesquelles il a perdu le droit d'exercer. Armé de ses compétences et de son empathie mais aussi particulièrement discret, il soigne les malades et les blessés qui ne peuvent se rendre à l'hôpital ou payer un médecin. Il se fournit en médicaments auprès de "dealers" dans des circuits parallèles. Un jour, il reçoit une proposition très lucrative : assurer les soins d'un chef de la mafia atteint de leucémie. Bruno accepte et se retrouve coincé dans les méandres et agissements de l'organisation criminelle qu'il ne maîtrise pas.

La première partie retarde le moment d'entrer dans le vif du sujet et de voir Bruno aux prises avec une organisation criminelle aux méthodes expéditives. Elle n'est pas inintéressante car l'empathie de Bruno auprès de prostituées esclavagisées ou de chefs de gang blessés par balle est bien réelle. La suite se révèle assez palpitante et beaucoup plus musclée lorsque Bruno trahi par un fournisseur se retrouve endetté, pris entre plusieurs gangs mais aussi contraint de protéger sa soeur mariée à un type peu recommandable.

La personnalité opaque du personnage pas très bavard mais très efficace est incarnée par un acteur (également co-réalisateur du film Denis Moschitto) qui ne se ménage pas et livre une prestation remarquable.

CE FILM A OBTENU LE PRIX DU JURY POLICE, bien qu'il n'y ait pas l'ombre d'un policier dans le film. Cela a permis au réalisateur Daniel Rakete Siegel de nous amuser avec sa tenue originale : short large, baskets et bonnet. Prêt pour affronter les deux saisons du Festival...

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HIGHWAY 65 de Maya Dreyfuss **(*)

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ISRAËL

Avec : Tali Sharon, Idan Amedi, Sara Von Schwarze

Quelques mois après sa mutation forcée de Tel Aviv à la petite ville d’Afula, Daphna, brillante détective, découvre le téléphone abandonné d’Orly Elimelech. Connue pour ses liens avec la puissante famille Golan, cette ancienne reine de beauté est introuvable. Alors que personne ne semble s’inquiéter de cette disparition et malgré la défiance de la ville qui lui reproche avant tout d’être une femme célibataire et sans enfant, Daphna se lance à corps perdu à la recherche d’Orly…

Le personnage de la détective est davantage le sujet du film que la recherche de cette pauvre Orly qui semble ne manquer à personne. Est-ce pour cela en particulier que Daphna se met à la recherche de la jeune femme et va s'acharner à découvrir les raisons de cette disparition ?  L'enquête sera finalement résolue mais avant cela nous verrons Daphna faire tout et n'importe quoi pour arriver à ses fins. Comme dans beaucoup d'endroits sur terre la condition de la femme n'est guère enviable et pour y remédier en partie Daphna adopte énormément de comportements masculins et en tout premier lieu se moque comme d'une guigne de son apparence, adopte une démarche de bulldozer, mange comme un porc et j'en passe. Et même si sa supérieure hiérarchique est une femme, elle a surtout fort à faire avec ses collègues masculins qui installent forcément un rapport de force. Soit.

Un thriller est une rareté en Israël. D'après la réalisatrice présente cela tient à la traduction du mot qui en hébreu signifie "peur" et si j'ai bien compris, lorsque les israéliens cesseront d'avoir peur, ils se tourneront sans doute vers ce genre.

J'ai eu quant à moi bien du mal à saisir le message féministe et l'identification de la fliquette à la victime, une petite poupée veuve malmenée par la gent masculine mais pas uniquement. Il y a dans le film, une femme, une mégère qui cache son jeu sous les plus beaux atours, un brushing impeccable et les propos et les attitudes les plus doucereux.

En l'absence de rythme et d'efficacité le chemin vers le champ de maïs final (qui ouvre aussi le film) m'a paru laborieux et certaines scènes bien inutiles (celle de la baignade par exemple) ne m'ont paru que faisant office de remplissage. Dommage pour la belle performance de l'actrice qui ne parvient pas à sauver le film de la torpeur dans laquelle il  nous plonge

CE FILM A OBTENU LE GRAND PRIX. Je soupçonne un sous-entendu politique à cette récompense pour un film correct certes alors que plusieurs autres lui étaient bien supérieurs. Si on ne parle que de cinéma...

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BLOOD FOR DUST de Rod Blackhurst **

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ETATS-UNIS

avec Scoot McNeary, Kit Harrington, Stephen Dorf, Josh, Lucas

Synopsis : Cliff, un vendeur qui parcourt les routes et croule sous les dettes, s’engage sur une voie dangereuse le jour où il renoue avec Ricky, une vieille connaissance aux méthodes douteuses.

Dans les grands espaces enneigés du Wyoming le pauvre Cliff surendetté va se voir confronté à quelques uns des pires scélérats de l'espèce humaine et peu à peu, contraint et forcé tomber lui-même dans des trafics (drogues et armes) dont il ne possède pas les codes.

Le film sans être indigne souffre de l'absence totale de charisme de son acteur principal (Scoot McNeary) qui comme son personnage semble subir le film. Il a bien du mal à nous faire croire à son personnage quasi muet et sans envergure. Et l'histoire, sans grande originalité se laisse suivre sans transporter bien loin parce que tout y manque cruellement de consistance. Dommage pour Kit Harrington (à l'improbable moustache de beauf)...

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Une belle édition s'achève. A trois exceptions près, tous les films m'ont plu voire franchement emballée. Sur 13 films vus, c'est vraiment très bien. Le manque de prestige des quelques invités m'ont évité de déserter les séances pour suivre quelques "master-class" ou "leçons d'actrices"... Et puis, s'immerger cinq jours durant, ne parler QUE de cinéma, dans les files d'attente et dans les restaus, bien entourée par un Prince des écrans et une mémoire de cinéma, était vraiment très agréable. 

Pour voir quelques photos de cette édition, il faut vous rendre ici.

Commentaires

  • Très chouette semaine en effet à visiter les salles de l'Opéraims, à écouter de (plus ou moins) beaux discours, à voir des films en pagaille et s'extasier ou dire du mal après la projection ("Sons" sort le 10 juillet sur tous le écrans, au cas où tu te sentirais d'attaque pour une nouvelle expérience en QHS...)

    Bon, "Steppenwolf", décidément le film qu'il ne fallait pas manquer et que j'ai manqué. Je le mets au programme des rattrapages dès que je peux.

    "Only the river flows" est une film complexe à appréhender, qui nous glisse entre les pattes dès qu'on tente de le saisir par les mots. Il méritera une autre visite, c'est sûr. J'adore cette idée de salle de cinéma transformée en poste de police. Comme si les personnages étaient conscients de jouer leur propre rôle.

    Par contre, je ne suis pas sûr de vouloir me refaire "Hopeless" et sa spirale du malheur assénée à grands coups de batte de baseball en pleine face.

    Je me verrais bien "Schock" en revanche. D'abord parce que le titre me rappelle celui du dernier Bava (mais qui n'a rien à voir je pense). Et puis pour le look de ce réalisateur teuton qui donne envie d'aller voir ce qu'il en retourne (ton article aussi, je te rassure).

    Chouette affiche que tu as dégottée là pour "Yuma" ! Et je vois que tu as bien retenu le vocabulaire qui convient au film ;-) Et sinon, "Mexican Standoff", ça se dit comment dans la langue de JCVD ? ...

    "Birthday girl" me tente moyen (décidément, le Danemark cette année...) Peut-être pour l'actrice qui semble être la révélation du festi.

    Quant à Jon Snow et sa moustache de beauf, je le laisse à sa poussière.

    En tout cas, c'était une bien chouette semaine. N'oublie pas de flatter les membres de Public Système pour avoir ton accréditation l'an prochain ;-)

  • Les discours du parrain... mouarf !!!
    Sons, malgré l'engouement... je suis certaine que nous ne nous sommes pas trompés et que nous avons bien vu un film catastrophique.

    Quel dommage que tu aies favorisé ta tondeuse à Steppenwolf. J'espère qu'un jour tu verras cette leçon de cinéma. J'y retournerai avec plaisir... enfin, plaisir n'est pas le mot qui convient !

    La salle de ciné et la salle de projo : magnifique idée pour transférer le commissariat. Quel film !

    Ah moi ils m'ont bien touchée ces jeunes sans espoir.

    L'acteur (co réalisateur) de Shock est impressionnant je trouve. Je ne sais plus ce qu'en a pensé Jérémy. Il vampirise le film (pas Jérémy, Denis).

    Oui j'ai bien retenu la leçon. JCVD me souffle : impasse mexicaine.

    Pour cette actrice phénoménale (Birthday), le film vaut le détour. La fille est insupportable.

    Pauvre Jean Neige, il aurait dû refuser cette moustache.

    J'ai fait de beaux sourires et me suis montrée particulièrement aimable avec tout le staff du Public Système... Mais maintenant que tu m'en parles, je m'aperçois que j'ai osé dire que leur programme était un peu cher. La faute !

    P.S. : cela t'amuse de retourner le couteau dans la plaie ? Finalement nous avons payé le même prix, sauf que je n'avais pas de collier. :-)

  • Et moi, ni tote bag ni goodies. L'arnaque ! Appelez-moi le directeur.
    Bien joué pour l'impasse. Tu gagnes un Reservoir dog en funko :
    https://media.comicbook.com/2017/01/13292-reservoirdogs-mrwhite-pop-concept-large-228109.jpg

  • Oui ce sac merveilleux, ce stylo et ce carnet pour prendre tes notes !!!
    Magnifique ce petit funko. C'est Mister ?

  • Comme ça, je dirais White.

  • Alors ne sois pas timide, dis le.

  • Quelles magnifiques moments passés en votre compagnie ! Merci aussi à l'Apostrophe de nous avoir accueilli, une belle taverne post-séance dont j'en garde les saveurs et l'euphorie du moment.

    Nous sommes bien raccords sur cette sélection, éparpillée en 5 jours bien denses. Des frissons, du suspense, des déceptions et des surprises qui font un mélange détonnant. C'est tout ce que l'on attend d'un festival de ce calibre, malgré son 4e printemps.

    Pour revenir à ta question, j'ai trouvé l'acteur/co-réalisateur bluffant dans Shock. Le film n'aurait aps été le même sans sa retenue et sa sensibilité. "Vampirise" serait le bo terme sahcnat qu'il agit souvent la lui et qu'il finit souvent par être tâché du sang de ses patients. Faute de sauver des vies, il finit par accepter la mort, jusqu'à la donner dans le climax.

    Il me tarde de rattraper vos recommandations.

    Et comme pour notre ami Princécranoir, le laisse la moustache de Jean Neige dans son tiroir.

    Et dans ce qu'on a loupé, Blaga's Lessons est sur ma liste. En espérant que ce soit à la hauteur de son prix, là où la loupe de la jeunesse à trouver qualités que je ne vois pas en Sons. J'y reviendrais également. Mais partons sur cet élan positif qui nous ramènera, je l'espère, sur la même route l'année prochaine.

    Il faut encore s'attendre à ce que le prolifique Adilkhan Yerzhanov nous assome de grâce et brutalité, tel son loup des steppes, un peu loufoque et impitoyable.

    En tout cas, j'espère vous y retrouver à la prochaine édition ! Egalement pour refaire ma réserve de ratafia !

  • J'y serai incha'allah, en plus le dates cette fois me sont plus favorables !
    Je me reprendrais bien un petit risotto puisque tu en causes...

  • Quel plaisir de te lire :-)
    Et oui de biens beaux moments à visiter 100 ans de cinéma mondial avec pas mal de beaux enthousiasmes communs.

    L'apostrophe est quasiment devenu la cantine et je me dis que la prochaine fois nous serons accueillis avec une hola voire un tapis rouge. Quel accueil et nous accepter à plus de 23 h c'est fort. A Nancy on se prendrait un coup de balai à 21 h 05. Je mettrai le risotto au programme parce que là le Prince et moi nous sommes fait berner sur la forme de la pasta.

    Le timing est moins bon pour moi. Il faut que je prépare psychologiquement ma Poupée dont c'est l'anniversaire le 2 avril. Elle devrait s'en remettre (si je ne suis pas là).

    La déception Möller est la plus pénible. Même les personnes peu cinéphiles connaissent ce réalisateur et son incroyable Guilty.

    Il me semblait bien que l'amazing acteur de Shock t'avait impressionné également. Il tient le film et il ne lui manque que les canines. Mais son pouce... c'était... ÉPROUVANT (ne jamais négliger de raboter l'os qui dépasse, pour l'harmonie sans doute). J'imagine que son binôme en short et bonnet a dû bien s'amuser à filmer cette scène...
    La dent du début n'est pas mal non plus ("je la sens, elle vient"...). En plus de son empathie qui fait du bien j'ai trouvé ses gestes de médecin incroyablement précis.

    J'attends Adilkhan avec impatience et irai revoir son loup énervé s'il sort de la steppe.

    Tu m'as bien amusée avec ton ratafia et ta commande. J'ai vu une bouteille à 50 € derrière (pas sur le parvis) la cathédrale. J'ai renoncé. Je goutterai la prochaine fois car cela mintrigue.

    En tout cas tu as rendu cette édition bien agréable (et le Prince itou of course).

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