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  • COLOMBIANA d'Olivier Megaton °°

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    Cataleya est une jolie petite fille de 9 ans toute mignonne qui aime son papa et sa maman. Manque de bol, à Bogota soit tu crèves la dalle dans les bidonvilles, soit tu es tueur. Les parents de Cataleya sont des tueurs et un jour ils se font buter par plus tueurs qu'eux presque devant ses yeux à peine effarés. Juste avant de clamser, papa lui offre un collier porte bonheur (la preuve, il l'avait au cou juste avant de se faire descendre) en forme d'orchidée (et là, on apprend que Cataleya est une espèce d'orchidée car ce film est avant tout didactique) et aussi une puce de disquette (on est en 92 !!!) qu'elle avale. Ne pas s'inquiéter : elle la vomira sur le bureau d'un mec d'une ambassade un peu plus tard. Elle parvient à échapper aux tueurs (la cascadeuse que c'est pas !!!) et rejoint son tonton Emilio un tueur qui vit aux Etats-Unis avec sa maman. Ils accueillent la mouflette dans les larmes et les rires et on dirait que c'est drôlement bien d'avoir une famille. Aussi sec, notre Cataleya demande : "dis Tonton, apprends moi à être tueuse pour que je venge mon papounet et ma mamounette ?". Et le gros dur de répondre "passe ton bac d'abord"... 15 ans plus tard, on retrouve notre petite puce devenue une vraie bombasse et son boulot à plein temps c'est de dégommer des mecs pour attirer l'attention de celui qui a tué sa famille et qui se planque comme un gros lâche qu'il est, d'ailleurs ça se voit, il transpire...

    Alors voilà, je tenais absolument à régler son compte à ce film très con pour être toute détendue et revenir vous parler d'un film renversant et vertigineux, une splendeur, une merveille qui m'a toute chamboulée. Ce soir nous nous rendions à l'avant-première des origines des singes, mais  c'était totalement complet alors nous sommes entrés là où il y avait de la lumière ! Quelle idée ! Ce film est une connerie sans nom. Rarement il est donné de découvrir un personnage aussi stupide et antipathique. D'ailleurs il suffit d'observer un instant les deux photos ci-dessus pour vous donner une idée de l'air intelligent et inspiré de l'actrice : Zoé Saldana (tant pis, je balance). Le réalisateur doit avoir sa chambre couverte de posters de cette fille et donc il nous la présente en culotte, en string, en short, en soutien-gorge, en costume de catwoman, perchée sur des louboutin de 12 avec une tenue de péripatéticienne du bois, il lui colle un arsenal qui va du lance-roquettes à la brosse à dents et parfois il la met entre les mains de son sex-toy (Michaël Vartan) mais même là, elle ne retire pas sa culotte !

    Elle tue, elle dézingue, elle ne fait que ça. Et on s'en fout d'une puissance incommensurable. Ce personnage est stupide. Ce film est ennuyeux et n'a strictement aucun intérêt. La fin est idiote. Rien à sauver. Ah si, au générique une chanson de Johnny Cash. Mais bon, je ne vais quand même pas me mettre à ne conseiller QUE les génériques de films !

  • SUPER 8 de J.J. ABRAMS °°(°)

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    Le mercredi 2 février 1978, je m'en souviens, j'étais au cinéma. J'ai vu des pilotes de 1945 disparaître en plein désert et paf, 30 ans plus tard Roy Neary (Richard Dreyfus, aaaaaaaaaaah Richard Dryefus) se prend un étrange coup de soleil sur la face et se met à construire une montagne géante au milieu de son salon ce qui fait fuir toute sa famille, et un petit garçon trop curieux disparaît en suivant une jolie lumière qui passe sous la porte... Et puis, alors que l'armée installe un drôle de camp retranché en plein désert (ou presque) j'ai entendu le Dr Lacombe (François Truffaut, aaaaaaaaaaaaah François Truffaut) nous expliquer ce que "rencontre du troisième type" signifie. Et c'était beau, triste, gai, émouvant, fort, intelligent, inédit. Steven Spielberg avait un peu plus de trente ans et sa confiance en l'humanité nous faisait prendre des vessies pour des lanternes et imaginer que les scientifiques avec ou sans moustache aidés de musicologues inspirés pourraient accueillir des alliens pacifiques en leur jouant cinq notes de musique. Nous ne sommes pas seuls il en est convaincu et nous en convainct. C'était naïf ou niais (selon le degré fluctuant de cynisme), mais c'était sublime, on rêvait fort. L'Elu était un brave type de l'Indiana et ce film on peut le voir, le revoir, il "fonctionne".

     

    En 1982, rebelote, le même Spielberg récidive en nous présentant un nouvel extra-terrestre non belliqueux dont il fait le personnage principal de son film "E.T. l'extra-terrestre". Iti pour ses intimes français est un alien écolo qui vient avec ses potes chercher des plantes sur notre bonne vieille planète bleue. Mais il est aussi rêveur et insoumis. Il s'éloigne un peu trop de son vaisseau spatial et ses amis sont obligés de l'abandonner sur Terre. Spielberg ayant en quatre ans un peu perdu ses espoirs en l'espèce humaine adulte, les a placés chez les enfants. Et ce sont donc trois enfants adorables Elliott, Michael et Gertie (aaaaaaaaaaaaah Henry Thomas et Drew Barrymore !) qui recueillent la bestiole dotée de pouvoirs et d'une intelligence hors du commun, et vont l'aider à "téléphoner maison" avant d'y retourner. C'est beau, c'est doux, c'est tendre. Des adultes qui ne sont que des menaces, on ne voit pratiquement que les jambes et les moutards font des prouesses avec leurs VTT pour échapper à l'armée. Avant qu'Elliott et E.T. s'envolent, on avait le coeur battant et lorsqu'ils décollent enfin, des applaudissements ont explosé dans la salle (et pourtant j'étais parisienne à l'époque pas chez les bouseux... public réputé froid !). Encore plus niais ou naïf, peut-être... toujours est-il, qu'aujourd'hui encore E.T. aussi moche et caoutchouteux soit-il est toujours célèbre et adulé des foules du monde entier terrestre et sûrement par l'infini et au-delà.

     

    Pourquoi je vous parle de tout ça ? Simplement parce que ce n'est plus un secret pour personne, cette quiche de J.J. Abrams dont le haut fait d'armes (je le découvre) est d'être le créateur de "Lost" la série... qui a dû voir ces deux films en boucle (et d'autres sans doute) a décidé dans un moment d'aberration totale, absolue et définitive d'en faire... d'en faire quoi au juste ? Un copié/collé, une adaptation, une transposition, une variante, un hommage, une offrande ? Mystère d'autant plus insondable que Steven Spielberg himself dans un moment de sénilité d'égarement lui donne l'absolution en produisant ce sous-produit qui n'aurait rien mérité de plus qu'une sortie directe en DVD. J.J. Abrams a donc une chance inouïe et c'est bien regrettable tant son film manque de tout, sauf d'argent qu'il dépense sur l'écran en cassant ses jouets.

    L'action se passe chez les bouseux d'Ohio (pardon pour les Ohioiens) cette fois mais encore en 79 (MDR) où des moutards aussi peu talentueux que peu cinégéniques (sauf Elle Fanning (abonnée aux pères de cinéma trash) dont on se demande ce qu'elle fait là... passer de Sofia Coppola à ce machin !!!) se mettent en tête de tourner un film de zombies avec leur petite caméra super 8 (d'où le titre peut-être, j'en sais rien). Lors d'une scène de tournage, un train déraille sous leurs petits yeux ébahis : "c'est quoi c'délire ???", "j'veux pas mouriiiiiiiiir" !!!"... La présence de l'armée sur les lieux de la catastrophe et de mystérieuses disparitions de citoyens de bouseland la petite ville leur font croire à juste titre qu'il s'agit bien plus qu'un banal accident de train. En effet, rapidement nous découvrons qu'un pauvre E.T. crashé 50 ans plus tôt sur notre bonne vieille Terre d'asile de fous a été capturé, torturé, manipulé tout ça alors qu'il ne demandait qu'une chose "retourner maison". Sauf que là, je peux comprendre qu'on ait envie de lui en coller une dans le buffet. La bestiole mesure trois mètres de haut, constituée d'un métal qui lui fait émettre des bruits pas sympathiques lorsqu'elle se déplace à la manière d'une araignée géante, profère des sons de vieille scierie métallurgique et ressemble à un bric-à-brac entre Alien, Arachnée et le Général Grievious (pour vous donner une idée de la mochitude du machin). Pas le genre de bidule qu'on a envie d'avoir pour pote :

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    Tous les rôles clichetons des films "d'adultes" équipés d'un seul et unique trait de caractère sont réunis : le mignon et timide drôlement astucieux qui a perdu sa ptite maman (trauma) et amoureux de la belle, le gros de service qui veut maigrir, amoureux aussi mais qui se la mettra sur l'oreille, le trouillard qui vomit dès qu'il a (SOUVENT donc pour faire plus drôle !) peur, le petit fou du labo 4 qui confectionne des explosifs, la belle drôlement mature et intelligente dont la maman s'est tirée et qui vit avec son père alcoolo qui cache un lourd secret  (traumas)... et si j'en oublie c'est qu'ils étaient encore plus transparents. Leurs répliques d'une pauvreté abyssale et leur manque de charme sont à faire fuir, et Elle Fanning fashion icône qui a 12 ans mais en paraît 10 de plus n'est absolument pas crédible en gamine de la cambrousse qui s'accoquine avec des moutards qui ont l'air de sortir de la maternelle. Entre autre.

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     Mais alors pourquoi suis-je restée ? Masochisme ! Et espoir de voir trente ans plus tard le petit miracle se reproduire.

    Jamais il n'a lieu et pourtant J.J. met le paquet en reproduisant des scènes copies conformes des originaux. Je ne vous les cite pas, ce serait trop long puisqu'elles foisonnent mais elles laissent de marbre, toutes. Et ont même tendance à mettre de mauvais poil tant elles sont, toutes sans exception dénuées de la moindre parcelle de rêve qui stimulait l'imagination chez Spielberg. Tout comme les personnages sans âme auxquels on ne s'attache ni on ne s'identifie.

    Bon allez, je vais pas faire ma bégueule. Dans ce film, il y a un acteur, totalement inconnu de nos services, il s'appelle Kyle Chandler. Il joue le père d'un moutard et aussi l'adjoint au shérif qui flaire tout plus et mieux que les autres, le mec qui a un cerveau en somme. Il est seul au monde et il a réussi (gloire à lui) à se persuader qu'il jouait (bien donc) dans un (vrai) film.

    Comment ça il est trop trop mignon malgré son costard de beauf ??? J'avais même pas remarqué. Pffff.

    Et pour finir sur une note négative car je ne voudrais surtout pas être responsable en quoi que ce soit de vous avoir encouragés à aller voir ce truc indigne, il y aussi ici Noah Emmerich. Comment ? Vous ne connaissez pas Noah Emmerich ? De nom peut-être, mais vous connaissez son visage (quoiqu'aujourd'hui il s'est fait faire le menton de Grichka). super 8 de j.j. abrams,cinémasuper 8 de j.j. abrams,cinéma

    C'est l'acteur qui joue toujours les troisièmes couteaux dans les films-de-copains. En général il est le pote qui apporte des packs de bière à son pote pour le réconforter.

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    Là il joue LE vilain militaire qui a les mains sur les hanches ou dans le dos.

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    A la fin, on sait que le film est fini et ça arrive tout à fait abruptement parce que les personnages principaux sont réconciliés (oui je vous ai pas dit c'est une surprise, ils avaient un peu tendance à se traiter de salopards des fois), ils regardent vers le ciel, ils sont tout sales sur le visage et la lumière est bleue, et ils ont l'air de regretter cette saleté d'E.T. non belliqueux qui bouffaient des humains au ptit déj... c'est vous dire le degré de non belliquosité du tas de ferraille.

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    Mais il faut quand même rester pendant le générique, parce que pendant le générique on a droit au film que les moutards ont tourné en super 8 : un chef-d'oeuvre !

    Mais faites-moi plaisir, n'y allez pas... ou alors allez voir le générique seulement.

  • KILLING BONO de Nick Hamm **

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    Je crois que même sans être fan (c'est mon cas) tout le monde connaît Bono, le groupe irlandais mythique U2 dont il est le leader et ne serait-ce qu'une chanson, l'emblématique (et magnifique) "Sunday, bloody sunday" ! Mais qui avait jusque là entendu parler de Neil McCormick, ami d'enfance de Bono à l'époque où il s'appelait encore Paul ? "Killing Bono" raconte une partie de la lamentable histoire de ce Neil McCormick qui passera plusieurs décennies à se pourrir la vie et celle de son frère (qu'il empêcha de devenir guitariste de U2 alors que Bono le réclamait) en jalousant Bono au-delà de toute raison, persuadé qu'il va créer le plus grand groupe de rock du monde. Mais plus U2 côtoie les anges et les sommets, plus Neil et son group Shook Up sombrent dans le néant. Pourtant au tout début, en 1976 alors que ces jeunes gens ont tous 16 ans, rien n'explique réellement que ce soit le groupe de Bono qui remplisse les salles et pas celui de McCormick, aucun des deux n'étant meilleur ou moins bon que l'autre. Mais beaucoup de chance, infiniment plus de jugeotte et surtout bien sûr de talent finalement ont permis à Bono et U2 de se propulser rapidement très haut. Tandis que McComick d'une arrogance qui frisera souvent la sottise ne fera qu'accumuler les mauvais choix, prendre les mauvaises décisions, frapper aux mauvaises portes, fréquenter les mauvaises personnes. Il faut le voir et l'entendre pour le croire, refuser de vendre une de ses chansons à Rod Stewart au motif que s'il la veut c'est qu'elle est bonne et que donc il peut la chanter lui-même, choisir comme date de concert de son groupe le jour même où un concert gigantesque réunissant toutes les stars du rock mondial est programmé, refuser encore de faire la première partie de Bono (qui ne reniera jamais leur amitié et tentera à plusieurs reprises de l'aider) en argumentant qu'il préfère une salle de 500 personnes venues le voir lui, que 80 000 venues pour U2... et j'en passe.

    N'ayons pas peur des mots, McCormick est un abruti de première classe qu'on a bien souvent envie de secouer fermement pour le faire redescendre sur la terre ferme. Ce serait peine perdue. Et pourtant malgré la lose qui colle à lui comme une seconde peau, malgré ses gros mensonges, ses petites trahisons, son parcours et ses comportements pathétiques, il est attachant. Et même si l'on sait que le film est l'itinéraire d'une carrière ratée, on a souvent envie que quelque chose de bon lui arrive enfin. S'attacher à un personnage aussi couillon est une prouesse dont le mérite revient sans doute à Ben Barnes (échappé avec brio du Monde de Narnia) qui s'abandonne comme rarement à un rôle de pauvre type. Tant d'orgueil et d'insolence auraient pu finir par agacer mais l'acteur réussit le prodige d'emporter toutes les scènes vers le haut. Chapeau.

    Hélas, le film souffre de pas mal de handicaps. D'abord sa longueur... deux heures, c'est bien long, d'autant que la première incroyablement répétitive semble s'éterniser. Ensuite l'interprétation réellement calamiteuse de Bono et du frère McCormick Yvan qui grimace plus qu'il ne joue. Le niveau s'élève un peu en seconde partie, lorque tout le monde a pris un peu de bouteille. Et puis la partie où Neil se met à fréquenter le "milieu" est totalement ratée. Enfin, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Nick Hamm avait choisi de pencher du côté de la comédie alors que la vie de Neil et de son frère n'a vraiment pas été une partie de rigolade ! Rire du malheur des autres n'est pas mon sport favori... mais pourquoi je dis ça moi ?

    Mais je le répète, grâce au talent de Ben Barnes capable de s'assombrir alors que les portes claquent et que ses partenaires grimacent, ce Neil pathétique est touchant et attachant et ne s'enlise jamais dans le ridicule !

    ....................

    P.S. : j'ai très hâte de revenir vous parler de Super 8...

  • VOYEZ COMME ILS DANSENT de Claude Miller **(*)

    VOYEZ COMME ILS DANSENT de Claude Miller, james thiérrée, marina hands, maya sansa, cinémaVOYEZ COMME ILS DANSENT de Claude Miller, james thiérrée, marina hands, maya sansa, cinémaVOYEZ COMME ILS DANSENT de Claude Miller, james thiérrée, marina hands, maya sansa, cinéma

    Vic est un clown de talent, voire de génie et il fait salles combles à chacun de ses spectacles funambulesques et époustouflants. Mais Vic est d'une tristesse folle et constamment insatisfait. En France il aime Elise qui essaie de le comprendre. Mais il la quitte pour tenter de donner un sens à sa vie auprès des indiens mohawks du Canada. Il y rencontre Alexandra qui est médecin. Auprès d'elle il sera heureux un temps, peut-être. Mais trouver sa place dans ce vaste monde prend chez certains êtres à la sensibilité exacerbée une dimension dramatique. Alors Vic disparaît. Grâce à quelques coups de pouce au destin et par une succession de hasards et de coïncidences, les deux jeunes femmes vont se rencontrer au Canada. Elles sont aussi différentes l'une de l'autre qu'il est possible de l'être mais le point commun qui les unit finalement est d'avoir aimé cet homme unique. Elles vont passer quelques jours ensemble, s'affronter...

    Voilà un film que j'aurais aimé adoré mais qui, hélas, ne procure aucune des émotions escomptées. Est-ce parce qu'il est tourné en majeure partie par moins 30 qu'il reste aussi froid ? Il y a néanmoins dans ce film trois bonnes raisons de se déplacer et c'est un comble que Claude Miller n'ait pas réussi un beau mélo avec les trois acteurs incandescents qu'il avait sous la main !

    Construit à partir de nombreux flash-back, le voyage d'Elise devrait nous aider à reconstituer le cheminement de Vic, mais finalement au bout d'une heure et demi on n'en saura pas beaucoup plus sur  cet homme étrange qui n'aimait pas assez la vie.

    Mais voir les trois acteurs évoluer ensemble ou séparément est au fond le but incontestable de ce voyage. Ils donnent un sens au film même si hélas il reste une grande déception car tout y semble artificiel. On ne croit pas à l'amour, on ne croit pas à la rencontre des deux femmes ni à leurs réactions mesurées, mais les acteurs réussissent malgré tout des compositions inquiètes, tourmentées.

    Les deux filles sont belles. Marina Hands auréolée d'une nouvelle blondeur est tour à tour enfantine puis femme offensée avec la même aisance. Maya Sansa, plus secrète, plus adulte peut-être est la femme blessée qui garde la tête froide malgré sa douleur.

    Et au milieu d'elles deux, l'homme et l'artiste insaisissable, James Thierrée, acrobate, musicien, danseur, acteur, héritier de génie de son merveilleux grand-père. Et on ne peut que remercier mille fois Claude Miller d'en avoir fait l'acteur principal de son film tant il impose sa présence et son charme subtils à chacune de ses apparitions. Un acteur magnétique, un artiste fascinant. Vivement que le cinéma lui accorde enfin la place qui lui revient !

    Voyez comme ils dansent

  • HAPPY, HAPPY de Anne Sewitsky ***

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    Au sud de la Norvège il y a une catégorie d'individus très très zarbis. On les appelle les "Happys Christians" car ces gens sont "heureux à la folie" (le titre du film en VO). Kaya est l'un d'eux. Elle sourit constamment, positive absolument tout mais nous découvrirons que derrière ce radieux sourire se cachent beaucoup de larmes. Son mari Eirik et son fils Theodor, très complices, la rejettent, l'humilient et se moquent d'elle. Dans la maison voisine, un couple emménage. Ils ont un fils du même âge que celui de Kaya, un petit garçon noir qu'ils ont adopté. L'arrivée de cette famille est un véritable événement qui va bouleverser la vie de tout le monde et en tout cas faire prendre conscience à chacun de l'existence et des souffrances de l'autre.

    Ce premier film qui vient du froid est un ovni qui mêle habilement et intelligemment drame, comédie et cruauté. Si l'on peut regretter la fin un tantinet trop convenue (quoique...) alors que régulièrement on est troublé voire dérangé, le cheminement pour y parvenir est tout à fait inattendu et fait donc de cet objet totalement enneigé une bien bonne et inespérée surprise en cette période de disette.

    L'accueil que Kaja réserve à Elisabeth, Sigve et leur fils Noa est tout à fait sincère et chaleureux. Et d'emblée ce couple qui vient du Nord, peu habitué à ce genre de démonstration la regarde comme une véritable extra-terrestre mais aussi avec un dédain certain. Il est vrai que les manifestations enthousiastes et l'optimisme à toute épreuve de la jeune femme peuvent la faire passer pour un peu simplette voire carrément dérangée. Mais les sourires de connivence qu'Elisabeth et Sigve s'échangent, la condescendance qu'ils affichent vis-à-vis de Kaja, leurs airs de supériorité vont peu à peu céder le pas à de véritables interrogations sur leurs propres comportements. Kaja et son assourdissant besoin d'amour vont finalement être le révélateur de bien des non-dits, de tous les manques et secrets de chacun. Les révélations et retournements de situations en cascade vont s'abattre sur les deux familles.

    Et pendant que les parents s'occupent exclusivement d'eux-mêmes, de leurs histoires d'amour et autres problèmes de sexe, les enfants se livrent au "jeu" malsain du maître et de l'esclave. Le fils de Kaja se documente sur Internet et avec délices sur l'histoire de l'esclavage et fait de Noa son esclave.

    A intervalles réguliers un quatuor de chanteurs, les pieds dans la neige chantent du gospel avec des mines de bourreaux des coeurs. Ces intermèdes sont absolument réjouissants.

    Et les acteurs sont formidables, en tête 3Agnès Kittelsen l'interprète de la loufoque Kaja qui, selon la formule consacrée, crève l'écran.

    Ce film est vraiment original et différent, ne le laissez pas vous échapper. Une découverte.

  • «LE MONDE SE DIVISE EN DEUX CATEGORIES : CEUX QUI ONT UN PISTOLET CHARGE, ET CEUX QUI CREUSENT...

    Toi, tu creuses !"

    Et tu trouves :

    - le nom de l'acteur ou de l'actrice qui tient le flingue

    ET

    - le titre du film.
    Et il n'y a rien à gagner car c'est plus beau quand c'est inutile !

    Règles du jeu :

    - Une seule réponse par personne à la fois.

    - Ne pas rejouer tant que je n'ai pas validé la réponse.

    GAME OVER. Merci.

     

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