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40ème festival du film amÉricain de deauville - 5ème et 6ème jou

  • 40ème FESTIVAL DU FILM AMÉRICAIN DE DEAUVILLE - 5ème et 6ème jours

    JAMIE MARKS IS DEAD (compétition) **(*)

     
    un film de Carter Smith
     
    Jamie Marks Is Dead
     
     
    synopsis : Quand il disparaît, Jamie Marks apparemment ne manque à personne. Sauf peut-être à Adam, qui est hanté par lui…
     
    Donnie Darko avait un grand lapin blanc, Frank, pour l'accompagner. Adam se retrouve flanqué d'Harry Potter mort vivant inoffensif pour démêler les tourments de son adolescence : un camarade de classe assassiné, une mère immature et en fauteuil roulant, une petite amie qui cache des choses, un frère bas du bulbe et violent, la possibilité de préférences sexuelles difficiles à admettre.
     
    J'ai beaucoup aimé la façon de traiter ce passage vers l'âge adulte grâce au traitement de l'adolescence par le réalisateur à la limite du fantastique et à trois jeunes acteurs touchants.
     

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    WHITE BIRD (compétition) ***
     
    un film de Gregg Araki
     
    White Bird in a Blizzard
     
     
    synopsis : Kat Connors a dix-sept ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu'elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais, peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l'affecter profondément et l'amener à s'interroger sur elle-même et sur les véritables raisons de la disparition de sa mère…
     
     
    Des rapports mère/fille sublimés par la présence troublante et douloureuse d'Eva Green en maman poupée Barbie digne des pubs des années 50. Coincée entre un mari insignifiant et une fille qui passe de l'état de vilain petit canard à celui de beau cygne blanc.
     

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    I ORIGINS (compétition) ****
     
    un film de Mike Cahill
     
    I ORIGINS
     
     
    synopsis : Le docteur en biologie moléculaire Ian Gray mène des recherches sur l'oeil humain quand sa rencontre avec une mystérieuse jeune femme va brouiller les frontières entre son travail et sa vie personnelle. Quelques années plus tard, la découverte scientifique révolutionnaire que lui et sa collègue Karen sont sur le point de faire marque le début d'un voyage extraordinaire amenant à relier entre eux des individus totalement étrangers, et à prouver que la science et les sentiments ne peuvent constituer deux univers séparés.
     
     
    Enfin le coup de cœur tant attendu  ! Mark Cahill m'avait déjà bouleversée avec son Another Earth, variation romantique douloureuse sur fond d'anticipation, de rêves et de science. Cette fois encore les personnages principaux sont scientifiques et le réalisateur les oppose à une jeune femme qui ne vit que sous les effets de la spiritualité, des signes de l'au-delà ou d'ailleurs, des symboles... Mettre en balance le pragmatisme scientifique et l'abstraction des croyances de façon aussi subtile, rêveuse, douce, sentimentale est passionnante, troublante car le réalisateur a l'intelligence de semer le doute sans faire de prosélytisme ou ne s'appuyer sur les théories scientifiques. C'est fort, c'est beau, c'est triste, c'est intelligent.
     
     
    Michaël Pitt et mon actrice de rêve Brit Marling dont les personnages sont d'une intelligence folle et rare au cinéma sont magnifiques !
     
     
    Pourvu que ce film soit primé !
     
     
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    WHIPLASH (compétition) ***
     
    un film de Damien Chazelle
     
    WHIPLASH
     
    synopsis : Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l'un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s'entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d'intégrer le fleuron des orchestres, celui que dirige Terence Fletcher, un professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, à la recherche de l'excellence et de la perfection, quel qu'en puisse être le prix.
     
     
    Acclamation debout à l'issue de ce film en présence du réalisateur et de l'acteur principal Miles Teller (qui m'avait déjà fait forte impression ici, une étoile montante incontestablement). Le jury se laissera t-il impressionner par cette réaction que j'ai trouvée un tantinet excessive...
     
     
    Alors oui, le film et le sujet sont très bien. Un jeune homme d'une ambition folle, être le meilleur, pas moins, est confronté à un professeur digne du sergent instructeur de Full Metal Jacket (le première classe Baleine est ici évoqué par le musicien Bouboule...), mêmes insultes (qui ont beaucoup fait rire la salle !!!), même comportement de névropathe (J.K. Simmons en mode Hannibal Lecter...). Jusqu'où peut-on aller, jusqu'où peut-on supporter les humiliations pour réussir, être le premier, le meilleur ?
     
     
    Un quasi huis clos dans une salle de répétition, des solos de batterie hallucinants, une musique de folie qui donne des envies de bouger, taper des mains et un acteur Miles Teller intense et "habité"... ça fait du bien.
     
     
    Ce film a déjà été multi primé à Sundance et je vous l'ai dit  : une standing ovation, alors sans doute au minimum un Prix de Public ?
     
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    THE NOVEMBER MAN (avant première)
     
    un film de Roger Donaldson
     
    THE NOVEMBER MAN
     
    synopsis : Peter Devereaux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble. Contacté pour assurer la protection d'Alice Fournier, responsable d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l'un des favoris à l'élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu'il a été manipulé et qu'il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…
     
     
    Evidemment Pierce n'a pas vraiment de raison de se marrer... son meilleur ami le trahit, on lui tue sa femme cachée mais de là à arborer cet air constipé à la limite du ridicule, il y a des limites.
     
     
    Alors bon on peut regarder sans s'ennuyer ce film pyrotechnique dénué d'humour et qui fait beaucoup sursauter, mais les pauvres acteurs, Olga Kurylenko (très bien et sublime) et  Pierce monolithique n'en sortent pas grandis.
     
     
    L'explication du titre vaut son pesant de cacahuètes. Attila n'a qu'à bien se tenir.
     
     
    Sinon, les filles une bonne nouvelle : LUKE BRACEY qui hélas n'est pas venu soutenir le film...
     
     
     
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    + Conférence de Presse de Mike Cahill pour I origins
     
    + Conférence de Presse de Damien Chazelle et Miles Teller pour Whiplash
     
    + Conférence de Presse de Gregg Araki pour White Bird.