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catherine arditi

  • THÉRÈSE DESQUEYROUX de Claude Miller *

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    Thérèse est une enfant fantasque, intelligente (elle passe son temps à lire alors que sa meilleure amie préfère chasser) sans doute est-elle aussi romantique et sentimentale... Je n'en sais rien, je n'ai pas lu Mauriac et je n'ai pas bien compris le personnage. Sauf qu'à cette époque (début du XXème) ce sont encore les mariages de raison qui unissent les familles plus que les êtres. Et d'amour il n'est pas question lorsque Thérèse est contrainte d'épouser Bernard Desqueyroux et qu'ainsi ils peuvent l'un et l'autre rassembler leurs immenses plantations de pins.

    Thérèse est ce qu'on appelle communément une "grande gueule" mais son mari, plutôt affable au début puisqu'il l'encourage à continuer à parler uniquement dans l'intimité de leur chambre, et sa belle-famille vont s'appliquer à la lui faire fermer alors qu'au début des épousailles ils la considéraient comme une personne qui serait l'expression même de la sagesse. Et puis, à force d'asphyxie elle va commettre un acte coupable, monstreux mais pratiquement inconsciemment, sans préméditation en tout cas. Mécaniquement. Puis elle va chercher le pardon mais sera au nom des conventions sociales, séquestrée...

    Quel dommage que le dernier film de Claude Miller "responsable" de tant de films dont je ne me lasse pas La Meilleure façon de marcher, Dites-lui que je l'aime mais surtout Mortelle randonnée et Garde à vue, soit celui-ci, joliment filmé certes mais froid et totalement impersonnel ! Je ne sais si c'est le personnage de Thérèse elle-même dont je n''ai jamais ressenti la douleur et la révolte. Audrey Tautou, victime et coupable semble plutôt se dessécher d'aigreur et de jalousie envers sa meilleure amie qui connaîtra brièvement un grand amour. Quant à Gilles Lellouche, bouffi, j'ai aussi eu bien du mal à croire à la naïveté de son personnage.

    En un mot, je n'ai sans doute rien compris.