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cinéma julia roberts

  • BLANCHE NEIGE de Tarsem Singh **

     Blanche Neige : photo Julia RobertsBlanche Neige : photo Armie HammerBlanche Neige : photo

    Il était une fois un royaume sans doute imaginaire puisque tous les habitants y chantaient, y dansaient en permanence et y vivaient heureux. Hélas, la Reine mourut en mettant au monde une Princesse au teint blanc comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme l'ébène. Elle fut baptisée Blanche-Neige. Le Roi refit sa vie et prit pour compagne une Reine d'une beauté incomparable mais cruelle et jalouse comme une teigne. Grâce à ses pouvoirs maléfiques la vilaine réussit à se débarrasser du Roi et fit mener une vie de recluse à Blanche-Neige. La Blanche s'échappa néanmoins et découvrit un royaume en proie à la misère et aux taxes. En chemin, elle croisa deux garçons en fâcheuse posture qu'elle libéra. A son retour la Reine chargea un de ses serviteurs de tuer Blanche-Neige mais l'homme n'en eût pas le courage et elle fut recueillie dans la forêt par 7 brigands...

    A peu de choses près, on reconnaît bien l'histoire de la Blanche-Neige et notre enfance. Sauf que le réalisateur a l'audace et l'excellente idée de faire de son héroïne non pas une bonniche un peu couillonne  qui croque des pommes, fait la bouffe et le ménage pour des nains chercheurs d'or mais une combattante qui viendra au secours de son peuple et libèrera le Prince d'un sortilège. Rien que cette inversion des rôles est séduisante !

    L'espèce d'amas poilu sourcilière arboré par Lilly Collins (fille de...) allias Blanche-Neige m'a un peu gênée... Cela donne à son visage une étrange apparence. Désolée d'insister sur cette particuliarité mais une touffe de cinq centimètres de poils au dessus des yeux (chaque sourcil étant totalement indépendant de l'autre), je n'avais pas vu ça depuis les Ciccone, et j'ai longtemps cru qu'il s'agissait d'un postiche qu'elle finirait par retirer. Outre ce détail singulier, la petite se débrouille pas mal mais sans plus. Par contre, il est un peu regrettable que les nains ne soient ni drôles ni très intéressants.

    Les véritables atouts du film sont le Prince interprété un peu comme celui de Princess Bride par Armie Hammer qui se retrouve très souvent torse nu et met la Reine dans l'embarras, incapable qu'elle est de détourner son attention du physique avantageux du garçon. Il est également drôle, prétentieux, courageux, a une dent qui brille et ne craint pas le ridicule. Mais celle qui emporte tout ici c'est Julia. C'est bien elle la Reine et nulle autre. Elle en fait des tonnes paraît-il, et alors ? C'est exactement ce qu'il fallait. Pourrie jusqu'à l'os, elle est irrécupérable et donc irrésistible.