Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la flute enchantée -

  • La flûte enchantée de Kenneth Branagh****


    Combien de fois êtes-vous sortis d’une salle de cinéma avec un sourire banane d’une oreille à l’autre cette année ? Moi, c’était aujourd’hui. J’étais étourdie et ravie.
    Après avoir revisité (avec bonheur) Shakespeare, Kenneth Branagh avec Shikaneder et Stephen Fry au livret, James Conlon à la baguette, déplace l’intrigue de « La Flûte enchantée » de Mozart pendant une guerre de tranchées. Tamino, soldat blessé à la recherche de la paix et de l’amour est sauvé par trois infirmières. Elles le conduisent à la Reine de La Nuit, belle femme déchirée depuis l’enlèvement de sa fille par le monstre Sarastro. Elle confie à Tamino et à Papageno l’oiseleur, la mission de retrouver Pamina. Or, dans cette histoire les gentils et les méchants ne sont pas ceux qu’on croit.
    Laissez-vous embarquer par la féerie et le tourbillon où l’humour et l’émotion ne sont pas absents. C’est virtuose et cinématographique. Les chanteurs sont vraiment acteurs (mention spéciale à René Pape, charismatique et étonnant Sarastro) et maîtrisent parfaitement le play-back. On rit, on chante, on s’amuse, on tremble, on pleure, on danse avec un bonheur communicatif et les « tubes » s’enchaînent avec un plaisir constamment renouvelé. La rencontre de Tamino et Pamina rappelle celle de Tony et Maria dans « West Side Story ». Tout est excessif et démesuré et c’est enthousiasmant d’entrer dans la folie de Kenneth Branagh qui rend cette épopée pleine de rebondissements, inventive et originale. Quant à la musique !!! Les mots à employer ne seront jamais suffisants mais on la savoure jusqu’à la dernière note de la dernière page du générique.
    Un film qui dit : « L’humanité aspire à la paix : Deux jeunes gens qui s'aiment parviendront-ils à influer sur le sort des nations et la vie de millions d'êtres humains ? »… c’est naïf, c’est utopique mais pendant deux heures c’est bon d’y croire.