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quelques jours en septembre -

  • Quelques jours en septembre de Santiago Amigorena °

     

    Ça commence le 5 septembre 2001, mais ça fait le même effet que si je vous dis il est 14 h 24 ou 23 h 42 !!! Mais bon, 6 jours plus tard c’est le 11 septembre de la même année quand même ! Irène (Juliette Binoche, mystérieuse comme un flan) va chercher Orlando (Sarah Forestier… ah ah ah Orlando c’est une fille, mais elle n’a plus de shampoing) qui élève des oies dans la campagne (et ne dites pas des canards, ça la déprime). Irène dit : « Eliott revient, il veut te voir ». Orlando fait la gueule, elle la fera pendant deux heures d’ailleurs sauf quand elle couchera avec son frère parce que « le sexe c’est bon, mais l’inceste c’est mieux ». Les voilà parties toutes les deux et puis David arrive (Tom Riley, tarte) et Irène lui dit : « tiens, je te présente ta sœur »… A partir de ce moment, ils vont s’envoyer des coussins dans la figure parce que c’est rigolo. Ils iront acheter du poisson et ils rouleront dans les bras l’un de l’autre dans l’escalier. Ah oui, j’oubliais, on est à Paris et William (John Turturro, torturé) est à leurs trousses, il veut dégommer tout le monde. Eliott ne vient pas au rendez-vous donc Machin (aaaah Mathieu Demy) vient leur dire : « Eliott ne sera pas au rendez-vous ». Donc il faut aller à Venise. Si vous avez rendez-vous avec quelqu’un à Paris et qu’il ne vient pas, allez voir à Venise il y sera peut-être ! A Venise (ça doit être une autre Venise que celle que j’ai arpentée car là, c’est moche et ça pue), Truc vient leur dire : « Eliott sera là dans trois jours »… ça tombe bien comme ça le film avance un peu et on se rapproche du 11 septembre du coup. A Venise, comme c’est moche et que ça pue, il faut vous saouler la gueule du petit déj jusqu’au dîner car il n’y a vraiment rien d’autre à faire… Truc et Machin rappliquent et disent : « Ah Eliott va arriver ! » et il arrive et dans l’ombre on voit Nick Nolte et là on se dit alleluya, les cloches sonnent, les anges chantent en faisant une farandole, un acteur !!! ça dure 2 mn 12 avant qu’il baigne dans son sang à cause de ce psychopathe de Turturro qui a complètement raté sa psychanalyse lacanienne et quand on lui dit « il faut tuer le père », il comprend tuer n’importe quel père, ça fera l’affaire. (J'ai oublié de vous dire qu'Eliott est le père des deux bulots. Ce n'est pas une révélation, on nous le dit dans les cinq premières minutes). Turturro, il me fait bien rire quand même.

    Et puis brusquement, y’a deux avions qui percutent des twins.

    FIN.

    Bon sinon, qu’est-ce que je peux vous dire aussi ??? Ah oui. Dans ce… !!! film ??? les français parlent amerlocains et les étasuniens parlent yaourt français. Juliette Binoche porte des lunettes et quand elle les enlève, elle ne voit plus ses pieds du coup l’écran est flou parce qu’il ne faut jamais se désolidariser de Juliette Binoche, ça ne se fait pas. En résumé, si vous voulez voir Juliette Binoche masculine au possible, fumer le cigare sans l’ôter de la bouche (la classe), éclater de rire comme une sorcière, voir Sarah Forestier et ses cheveux sales, voir Turturro zigouiller tout ce qui bouge, Nick Nolte se noyer dans son sang : ce film est pour vous !

    Moi, je suis très en colère !