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robin des bois de ridley scott

  • ROBIN DES BOIS de Ridley Scott ***

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    Je n'ai que peu de temps pour vous parler de ce film mais si vous ne savez pas quoi faire de votre week-end (tout le monde n'est pas à Cannes, et pour avoir beaucoup virtuellement batifollé on the web depuis mercredi, je vous assure que c'est ELLE qui raconte le mieux, elle qui n'est pas blasée, elle qui ne pense pas que Cânnes c'est open bar, (on se fout minables et on embrasse qui on veut), elle qui donne vraiment envie, elle qui fait vibrer...), et si vous souhaitez aller au cinéma quand même, et si vous ne savez que choisir et que vous passez sur ma route pour vous décider... oui je sais, ça fait beaucoup de si... et bien si tout ça, allez voir ce beau film d'aventures et d'amour qui revient sur la genèse d'une légende que personne n'ignore.

    Car oui, et merci à Ridley Scott (73 ans au compteur, je ne savais pas ça !!!) de nous inviter à découvrir les origines du personnage, du temps où Robin, en manque de père, s'appelait encore Longstride et était le plus fervent et combatif des archers au service de Richard Coeur de Lion. De retour de 10 années désastreuses de Croisade, le roi est tué. Son frère le cupide, stupide et envieux Jean prend possession du trône et appauvrit de plus en plus le royaume en multipliant les impôts. Pendant ce temps, Robin, pour tenir une promesse faite à Robert Loxley mourant, de ramener son épée au domaine familial, usurpe l'identité de ce dernier. Le père de Robert demande à Robin de tenir quelque temps ce rôle ce qui n'est pas du tout du goût de l'épouse du défunt, Lady Marianne. Mais rassurez-vous tout finira par s'arranger pour eux.

    Au bord de la guerre civile, Robin va reprendre les armes et combattre auprès de William Marshal, qui aimerait rassembler tous les britanniques pour lutter contre les envahisseurs français...

    Le film se termine là où les autres commençaient, au moment où Robin déclaré hors la loi par le nouveau roi et traqué par le shérif de Nottingham, vit reclus dans la forêt avec ses compagnons dont les fidèles Petit Jean et Frère Tuck, ainsi que Marianne plus fougueuse et courageuse que jamais.

    Avant de devenir le brigand au grand coeur qu'on connaît si bien, le réalisateur ne fait pas de son Robin un jeune homme sans peur et sans reproche virevoltant en collants mais un homme d'âge mûr solide, qui a souffert, combattu, un défenseur honnête et intrépide au service de la cause qui lui paraît juste... mais aussi un amoureux transi et malgré de nombreux combats filmés dans une nature sublime (ah le "débarquement" sur les plages de la mer du Nord !!!) la partie plus intimiste chaudement éclairée dans des intérieurs campagnards et raffinés est d'une subtilité inattendue.

    Et puis, Ridley Scott confie le rôle du valeureux Robin touché par l'amour, à Russel Crowe qui contrairement à une bande annonce pas très bien faite je trouve où il semblait "faire du Maximus", a tout à fait la carrure et l'étoffe du héros qu'il incarne. Evidemment chacune de ses interventions est appuyée par la musique lyrique et bouillonnante de Marc Streitenfeld mais il n'en faut pas moins pour transporter ses admirateurs prêts à le suivre. Cate Blanchett est surprenante elle aussi, loin des minauderies et de la fragilité des précédentes Marianne et elle forme un couple vraiment séduisant avec Russel/Robin d'une politesse, d'une douceur et d'une délicatesse saisissantes avec la dame... Je vous avoue que lorsqu'il lui dit "Je vous aime", on y croit et que mon petit coeur de midinette a manqué un battement, ainsi que lors de la scène où c'est bizaremment elle qui doit le débarasser de sa côte de maillle alors qu'ils se connaissent à peine...