Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

the box

  • The box de Richard Kelly °°

    The Box

    Avant toute chose, mille pardons à ceux qui ont adoré. Si vous voulez un avis constructif et qui donne envie d’avoir envie, il faut vous rendre ici ou .

    Une deuxième volée de mille pardons pour ceux qui aiment me lire ET qui veulent voir ce film, ils vont être frustrés car je leur interdis de lire.

    Je vais TOUT raconter !

    WARNING – ON S’POILE – Enfin, JE spoile…

    Norma et Arthur forment un couple tout ce qu’il y a de plus croquignolet et ordinaire. En effet, qu’y a-t-il de plus ordinaire qu’un mari génie méconnu (comme d’hab’) qui travaille à la Nasa et une femme handicapée (mais rassurez-vous, ça ne se voit pas, on n’est pas chez les barbares) ? Je voudrais bien vous y voir avec quatre orteils en moins, moi… enfin vous ? Si vous pencheriez pas un peu vers la droite ??? Ils ont une maison grande comme le petit Trianon mais décorée avec des trucs de récup de chez Emaüs, vintage on appelle ça. Ils sont habillés comme des loqueteux. Elle est coiffée comme Jaclyn Smith avec la teinture de Farrah Fawcett (respect) et porte les foulards de Burt Reynolds.

    Elle, c’est Cameron Diaz, encore plein d’excuses aux fans… mais moi, elle me fait mourir de rire : front plissé/œil humide – sourire 72 dents/œil humide. Je vais finir par la mettre en concurrence avec Keyra Knighley : nez qui frisotte/œil humide – nez qui frisotte/œil sec (qui ne joue pas dans le film, Dieu existe et sa colère va s'abattre, Richard nous le promet) !

    Lui, James Marsden (n’a fait que des films aux titres zarbis : Zoolander, The 24th day, N’oublie jamais, X-Men, Superman Returns, 27 robes, Sex drive… on sent un fort potentiel de sex-symbol/force vive chez ce garçon !), est un mix entre Guiliano Gemma (fans de « Angéligue Marquise des Anges » suivez mon regard !) et James Franco (qu’on ne présente plus), mais en moche. Je sais pas, la faute aux rouflaquettes peut-être ou aux pantalons mouleboules !!! Je sais pas.

    Ils ont un fils moche et qui joue mal comme ça arrive parfois aux acteurs enfants… Il sert à rien, jusqu’à ce qu’il serve un peu à quelque chose, mais vers la fin. Jusqu’à la fin, on a vraiment l’impression qu’ils en ont rien à faire du moutard. Ils sortent tous les soirs et ils le confient à n’importe quelle baby-sitter qui joue au Monopoly. Méfiez-vous des baby-sitters, surtout celles qui saignent du nez, ça arrive. Même si elles jouent au Monop’, méfiez-vous. Le gosse, comme je disais, c’est un pauvre gosse. Déjà, il est moche mais en plus quand il pose une question… genre… « c’est quand qu’on mange ? on ouvrirait pas la boîte là ? », au mieux ses parents lui répondent pas, au pire ils lui disent « passe ton bac d’abord ». Et là, je m’insurge. L’enfant est un animal comme les autres !

    Bon allez, je ne vais pas être injuste, les papiers peints comme ça,

    et les costumes ringards, c’est exprès, c'est parce que ça se passe vers 1975 tout ça, l'époque où tout était grisouille, sauf les papiers peints. Ça fait une belle ambiance « L’amour du risque » Jonathan et Jennifer, et là-dessus, on a rien à dire, il manque pas un patte d’éph’, jusqu’à la nausée. Sauf qu’ici, c’est Norma et Arthur et contrairement à Jonath et Jenn, z’ont atteint le degré zéro de l’humour ces deux là. Il faut dire qu’ils ont plein de soucis. Comme ils vivent au-dessus de leurs moyens (rapport au Trianon et à la voiture j’imagine), que monsieur a échoué aux tests psychologiques pour être un génie reconnu (y’a qu’à voir sa filmo, faut pas être fin psychologue), que l’opération pour avoir un pied en plastique avec des orteils qui tiennent debout ça coûte du pognon, sans compter les futures études du moche… mais « comment allons-nous nous en sortir Arthur fais quelque chose ? ».

    Heureusement, là-dessus arrive une boîte, LA boîte, THE BOX !!! croquignolette aussi, like that

    avec son gros bouton rouge qui te nargue.

    Au début, on se dit « elle sert à rien ou bien ? ».

    Mais attends… y’a Nixon… euh, Franck Langella qui sonne à la porte. La Norma-œil humide/front plissé, pas farouche, ouvre et fait entrer le bonhomme. Il est poli certes, mais il a quand même la moitié du visage qu’a foutu le camp qu’on y voit les dents au travers de la joue… En fait, y’a plus de joue. Un acné mal soigné je sais pas. Et lui, il a la soluce de la boîte, LA, THE… Il dit :

    « Alors voilà le deal Madame Norma (front plissé/œil humide), voilà LA clé, cette clé ouvre la boîte, LA Boîte, THE BOX. Le bouton c’est un red button, si vous appuyez dessus, y’aura deux conséquences : et d’une vous recevrez 1 million de dollars

    - un million de dollaaaaaaaaaaaaars !!!!!!!!!!! (front plissé/œil humide)

    - mais c’est pas tout. Nous autres, les hommes mystères à la joue pourrie, on est des marrants. C’est le et de deux qui vaut le jus. Et de deux, une personne que vous ne connaissez pas va mourir !

    - Hein quoi comment pourquoi où courge ? Où je signe ?

    - Hepepepep pas si vite ! Nous autres, les gueules cramées on n’est pas des barbares. Vous avez 24 heures pour réfléchir. Si vous avez appuyé (revoir le "et de un" et "et de deux") à vous les biftons d’ailleurs je vous en donne un rien que pour rire encore parce que nous…

    - oui, je sais les tronches de cake vous savez rigoler !

    - nous autres les ravagés de la face, on n’est pas des truands… Et si vous n’avez pas appuyé. Je reprends ma boîboîte, je la reprogramme et je m’en vais l’offrir à quelqu’un d’autre. »

    Bon, je vous la fais courte.

    Le Arthur rentre, le moche qui sert à rien pose ses questions qui servent à rien, la baby sitter saigne du nez… Le Arthur épluche la boîte : « C’est rien qu’un trou vide avec de l’air dedans et un bouton rouge pour faire joli. Appuie… qu’il dit le dégonflé.

    - Oh ben non quand même, quelqu’un va mourir, quand même, on n'est pas chez les papoues !

    - Bon d’accord, planque là, on va se coucher ».

    Crac boum hue ???

    Même pas !

    Le lendemain, les mêmes assis autour de la table avec la boîte au milieu, front plissé, questions à la con, rouflaquettes, tout ça… et paf…

    Et non !!!

    Le bouton rouge.

    Et là tout s’enchaîne.

    Face de carême revient, file le million, le million, le million !!! une femme meurt une balle en plein dans le buffet, une petite fille est cachée sous le bidet avec des yeux gros comme ça, la sœur de Norma se marie dans une maison qui ressemble à Versailles, la fête bat son plein, il neige, c’est l’hiver, ce serait pas Noël si on laissait pas les guirlandes allumées, oui, mais si on meurt, des gens saignent du nez, gueule cassée a travaillé à la NASA dans le temps, Norma va à la bibliothèque, Arthur va à la bibliothèque, c’est une grande bibliothèque, ils ne se voient pas, Norma regarde un film, Arthur se fait courser par des gus qui saignent du nez, il se réfugie dans une porte aqueuse, il voit la grande lumière blanche au bout du tunnel, Norma est couchée, elle se prend la porte pleine d’eau sur la figure, c’est l’inondation, le moche dit « pourquoi y’a de l’eau partout ? », « passe ton bac d’abord » (je savais pas que le bac ça rendait moins moche), les ennuis font que commencer, les hommes sont des égoïstes, y'en a des qui saignent du nez, prêchi-prêcha judéo catholico culpabilisant, et si tous les hommes du monde pouvaient se donner la main, et si au lieu d’appuyer sur le bouton, ils appuyaient pas sur le bouton, la musique fait boum patatra pour faire croire qu'il y a quelque chose sur l'écran, RENDEZ-NOUS DONNIE DARKO, la nature humaine est pourrie de la caisse, oui mais Norma a eu le cœur rempli d’amour quand elle a vu tronche de cake la première fois, ah alors y’a un peu d’espoir alors, le moche est enlevé, on lui crève les yeux et les tympans (mais non, ch’rigole), des gens saignent du nez,  gueule vérolée revient à la maison : « on vous rend votre fils, ça c’est sûr, mais il est sourd et aveugle », (personne en veut du moche), « hein quoi mon fils handicapé ??? » (tiens elle se souvient qu’elle a un moutard tout à coup soudainement?), « SAUF, SAUF, si Arthur fout une balle dans le buffet à Norma, votre fils il redevient comme avant »… Voilà, comme Arthur est pas la moitié d’un, il tire sur Norma (« je t’aime, - oui moi aussi, - et toi ? - ben j'viens de le dire, oh et puis t'es vraiment trop con ! » Pan) pendant que les voisins appuient sur le bouton rouge d’une boîte, on se reverra au paradis du ciel là où il y a Jésus, Marie, Joseph, l'âne et le boeuf, god me tripote…

    Le moche a plus de maman et un papa en prison. Ouf, le monde peut continuer à saigner du nez.

    Fermez le ban.