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une famille brésilienne

  • Une famille brésilienne de Walter Salles et Daniela Thomas °

    Une famille brésilienne - Vinicius de Oliveira, José Geraldo Rodrigues, Kaique Jesus Santos et João BaldasseriniUne famille brésilienne - Sandra Corveloni

    Dans cette famille brésilienne très très pauvre, il y a :

    - la mère (Sandra Corveloni, Prix d’Interprétation à Cannes 2009, excusez du peu… mais il faudrait qu’on m’explique pourquoi !) enceinte de son cinquième enfant qu’elle a tous eus de pères différents. « Pourvu que ce soit une fille !!! » se désole t’elle ! ça la changerait effectivement de ses quatre autres branleurs plus antipathiques les uns que les autres,

    et les quatre fils donc :

    - Dinho, le seul qui travaille (dans une station-service) et qui, pendant ses crises mystiques fréquente une église où un prédicateur cinglé demande aux infirmes de se lever de leur fauteuil roulant bon dieu !

    - Dénis qui travaille un peu, mais beaucoup moins, baise tout ce qui remue, essaime au passage (il a déjà un enfant) mais est très tenté par l’argent facile (vol à la tire). Basculera t’il dans la délinquance ?

    - Dario qui rêve d’être footballeur mais à 18 ans est déjà pratiquement atteint par la limite d’âge et ravagé par un acné purulent du plus bel effet. On peut, lors des nombreux gros plans sur son visage grêlé s’occuper à compter les boutons.

    - Reginaldo, le plus jeune, beaucoup plus noir que les autres (sosie de Michaël période Jackson Five) recherche son père en faisant des doigts d’honneur à tout bout de champ.

    Et aussi le chien de la voisine, un rotweiller prêt à tuer et qui s'appelle "Gandhi". ah ah ah ! c'est marrant !

    Il y a des films dont on a presque honte de ne pas les avoir aimés tant ils semblent dépeindre une réalité dont on doit se faire un devoir d’y compatir… La phrase est lourdingue mais le film aussi, alors, camembert ! Mais il y a tellement longtemps que je ne me suis pas autant ennuyée dans une salle que je ne peux passer cet ennui sous silence !

    On ne peut certes faire le reproche aux réalisateurs (se mettre à deux parfois ça peut être utile !!!) de nous offrir un dépliant touristique de leur pays. Ici pas de Corcovado qui domine la baie ou de plages de rêve. Les pauvres sont très très pauvres, les riches très très riches. Sao Paulo est une ville grouillante, très embouteillée et très moche. Et à l’image de la ville contrastée, cette famille cohabite en s’ignorant. Les quatre garçons se croisent parfois en se traitant de « fils de pute » (leur mère donc !), en se chamaillant la place très enviée du canapé face à la télé et en se fichant éperdument de ce que les uns et les autres font ou deviennent. Moi aussi, je m’en suis complètement fichue.

    On passe continuellement d’un personnage à l’autre et comme chacun a une particularité (le foot, la religion, le foot, la recherche du père, le foot, gagner de l’argent, le foot), chaque scène revient à peu près une cinquante de fois. L’ennui est pesant, la lassitude envahissante et cette heure quarante dénuée de la moindre émotion m’a paru interminable… d’autant plus qu’au final j’ai eu l’impression d’assister à un match de foot sans fin !