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venise

  • CHIUSO PER FERIE

    Je débranche et vous raconterai plus tard. Soyez sages !P9020046.JPG

    L'étrange affiche (ci-dessous).

    Si vous avez une explication à propos du rhino... faites votre rédaction à ce sujet !

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    Venise au petit jour (c'est le warrior qui s'est levé, pas moi) :

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    Notre arrêt de bus :

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    Les messes  sont rock à Venise (Le Pavarotti, c'est le curé... Dimanche prochain on va à la mese !!! Oui.)

     

    Et une étrangeté pour conclure, MON Paulot guérit la leucémie !!! ça tombe bien.

     :-)

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    A presto...

  • IMPARDONNABLES de André Téchiné **

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    Francis écrivain à best-sellers surmédiatisé n'en peut plus des flashs et des conférences. Il s'échappe à Venise pour une période indéterminée, le calme et la solitude étant pour lui les meilleurs atouts pour se remettre à son travail d'écriture. Mais la rencontre avec Judith, agent immobilier qui lui propose une maison à louer sur une île entre vignes et lagune va transformer cette période créative en une longue parenthèse amoureuse. Francis ne peut écrire lorsqu'il est amoureux. Il va donc se contenter de vivre son histoire qui sera néanmoins bouleversée par l'arrivée pour les vacances d'été de sa fille Alice actrice border line, ex toxico et sa petite fille. Puis Alice disparaît et Francis s'inquiète. Une détective privée alcoolique jadis maîtresse de Judith va chercher Alice...

    J'arrête là car ce n'est que le début de toutes les aventures et mésaventures qui ne vont cesser de se multiplier tout au long de ce film interminable. Et c'est ce qui ne va pas du tout. Quand on a deux Stradivarius tels qu'André Dussollier et Carole Bouquet, on ne s'amuse pas à faire jouer de la guimbarde à des seconds rôles très approximativement interprétés et à développer une foultitude d'intrigues... même s'ils sont conformes au roman (que je n'ai pas lu) dont le film est tiré. En effet, les personnages secondaires manquent à ce point d'envergure et de personnalité (un seul et unique trait de caractère, c'est un peu court) qu'on se désintéresse totalement de ce qui leur arrive. Qu'a t'on à faire de cet aristocrate décadent (et de toute sa famille dans la foulée) qui ressemble plus à un sale gosse qu'à un personnage vénéneux ? Est-ce après son passage en prison que le fils de l'amie détective se met à "casser du pédé" ou y est-il allé pour ça ? Quel est son secret ? Pourquoi en veut-il à sa mère ? D'être homosexuelle ? Pourquoi la petite fille balade t'elle sans cesse un instrument de musique dont on ne l'entrendra jamais jouer ? Et pourquoi tous les personnages se mettent-ils chacun leur tour à passer leurs nerfs sur Judith en l'accablant de tous les maux dont ils souffrent alors qu'elle est à peu près la seule de l'histoire à être honnête ? On n'en sait rien, on ne comprend pas tout et le pire de tout, on s'en fiche éperdument.

    L'idéal aurait été de se concentrer exclusivement sur la relation de Francis et Judith. Sur les mystères de l'une rendus finalement fondés par la méfiance de l'autre. Et cela aurait fait un grand film ardent devenu unique grâce à la majesté de ses interprètes. En effet, on sent André Dussollier et Carole Bouquet particulièrement impliqués, consumés par les tourments de la passion mais toujours dignes. Ils sont tous les deux magnifiques en amoureux lumineux et plus tard en couple déçu. Ils incarnent avec infiniment d'élégance et de classe l'égoïsme de l'un, la liberté de l'autre.

    Quelques jolies phrases de ci de là raniment parfois l'intérêt, lorsque Francis lance qu' "il faudrait une loi anti-fécondité ; ce serait le seul remède à la culpabilité", et une autre qui affirme que Venise est la ville où l'on oublie tout le mal de la terre même s'il y a du boulot...

    Car oui, le troisième personnage sublime qui est une énigme à elle seule, c'est la ville mythique, magique où l'action se situe. Rares sont les films qui se déroulent exclusivement à Venise et ici c'est donc un plaisir de tous les instants. Que ce soit sur l'île San'Erasmo où se trouve la maison ou dans Venise même, on ne quitte pas la Sérénissime un seul instant. Et André Téchiné a l'idée grandiose de nous égarer dans la Venise que j'aime, que je connais sur le bout des tongs, loin des gondoles et des touristes allemands en shorts.

  • Mostra, Venezia, Vaporetti e tutti Chianti...

    Lascia mi il tempo di...

    oups...

    laisse-moi le temps de reprendre pieds sur la terre ferme je te prie. 10 jours de vacances consécutifs, ça ne nous m'était pas arrivé depuis 1999. Tu peux pas comprendre ! De plus, il est un lieu sur la terre (façon de dire bien sûr)... cherche bien tu en as aussi un coin comme ça au fond de la tête... où il n'y a plus d'après, plus d'avant, plus d'insomnie, plus de doutes, plus d'angoisses, plus de... bon t'as compris l'idée générale, il y a un coin sur la terre où je me sens "chez moi" et c'est Venise. Pas très original, trop cliché ? Peu importe. Il se passe quelque chose qu'au fond je ne cherche pas à expliquer dès que je pose le pied "sur" la sérénissime, et bla bla bla...

    Bon, Venise, c'est "ça", mais pas seulement :

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    ou ça
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    ou ça
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    (y'a des "cherchez Charlie" sur ces deux là !)
    ou encore ça-badabada
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    (celui-là il est prêt à se mettre n'importe quoi sur la tête pour me faire rire... j'ai qu'à demander...)
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    mais une photo n'approchera jamais l'ampleur et la profondeur de l'émotion qu'elle produit sur un être humain (tel que moi).

    Bon, ayé, t'es content, t'as eu assez de "Voici", "Nous deux", "Pleine vie"*, "Notre temps" *, de l'intime, du vécu, des amoureux qui se promènent au ralenti en chabadabadant ?

    *magazines "senior" !

    Il se trouve aussi que Venise accueille le plus ancien festival de cinéma au monde... non mais tu parles d'une coïncidence ??? Si la vie est pas bien faite parfois ??? C'est fou non ?

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    Tu veux des stars, des paillettes, des tapis rouges... Tu en auras. Suis le guide. Les films, on en parlera plus tard (quand ils sortiront). Et ne viens pas te plaindre de la qualité parfois/souvent crasseuse des photos. La nuit, même à 1 m 50, c'est pas facile de shooter la star en mouvements. Car la star bouge (surtout la féminine...), en se retournant comme ça :

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    et en bougeant les cheveux, plein (quand elle en a plein) et en montrant ses dents (quand elles sont belles... les miennes, c'est le bordel... pas de quoi m'appeller "l'ouvre bouteille", mais bon !)... et ce mouvement, il se travaille, je te ferai dire. Y'en a, on voit qu'elles ont de l'entraînement et elles se paient pas un torticolis chaque fois qu'on crie leur nom. Là (en-dessous babache, pas au-dessus...) c'est Eva Mendès... Si, c'est elle. Et de dos, les pattes écartées, c'est Nicolas Cage, si, aussi :

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    La Mostra de Venise est donc le plus ancien Festival de Cinéma (avant Cannes) puisqu'il est né en 1932. C'est un festival "glamour" et riche en stars mais à l'inverse de Cannes, très très accessible à TOUS les publics. Evidemment, on peut y être invité, accrédité, mais il est aussi facile de s'abonner ou de se présenter la veille d'une séance à un guichet et de dire simplement : "bonjour madame (ou monsieur), je voudrais un billet pour tel film (et là, tu cites le nom du film)...". AUCUN festival, même le plus modeste qui soit ne peut se vanter d'autant de simplicité. Evidemment, ce sera toujours en fonction des places disponibles, le Festival il s'appelle pas Jésus non plus :

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    mais si tu rates un film, il y a toujours des séances de rattrapage le lendemain dans la grande salle du Palais ou en plein air sur un "campo" vénitien.

    Bon revenons en à l'essentiel : LE TAPIS ROUGE. C'est de la folie.

    Pour la première fois de ma vie j'ai vu en vrai La Reine des Pipoles catégorie Pintades Gourdasses mais sans cervelle (j'en connais des, mais avec QI supérieur à la moyenne et celles là je les adore parce qu'elles me font rire). Celles du tapis rouge, elles font presque mal au coeur tellement ça sert à rien :

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    Monsieur et Madame Paris Hilton : ça le fait non ?
    Y'en a des, tu les connais pas, mais tu les photographies quand même (on sait jamais) parce que les indigènes autour de toi, ça les rend fous... mais toi, tu t'en fous, même si elles sont très très grandes (après tout, tu fais pratiquement les mêmes trucs avec des jambes plus petites, sauf, te gratter l'oreille avec le gros orteil peut-être... et encore !) :
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    Et puis, y'en a des, tu les connais pas, tu les photographies quand même parce que les gens ils crient "Valeria, Valeria..." et APRèS tu vas à la pêche aux renseignements tellement ça t'a fait peur. Une indigène à qui j'ai dit "chi è, chi è ?" (le killè, killè est très en vogue à la Mostra !), m'a répondu "un attrice"... (tu prononces "oune attritché" of course). Tiens, va voir le site officiel de Valeria Marini, tu verras de quelle attrice il s'agit... Cela dit, ça l'empêche pas de rêver travailler avec Almodovar ou Woody... C'est la rentrée, c'est cadeau :
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    Je le sais, j'ai pas de religion. Y'é né pas sanzé !
    Alors, en vrac et sans rehausseur de goût ni de façon exhaustive. J'ai reniflé :
    Nick Cage (c'est comme ça qu'ils l'appellent les italiens) qui imprime très très mal la pellicule je trouve, et Eva Mendès (toute en bouche... impressionnant) :
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    Mads Mikkelsen (on va me haïr...)
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    Patrice Chéreau, Romain Duris, Jean-Hugues Anglade... pour, hélas, un film étrange, absurde, hystérique, dépressif... raté quoi. Bizarremment, Patrice Chéreau est pour moi comme Terry Gilliam, même quand il me déçoit, je l'aime encore d'amour :
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    Matt Damon, Steven Soderbergh (charmants), Madame Damon -on s'en fout- :
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    Steven, il aime bien que le gars qui l'interroge il n'ait pas la cravate de traviole. Et puis, heureusement que j'étais là pour répondre aux "killè killè !" de mes voisins. L'air supérieur que j'ai pris pour leur balancer "come ? non conosci Steven Soderbergh ???" :
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    Ewan Mc Gregor : beau comme un Jedi comme tu peux le constater :
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    Et enfin George, le plus beau, le plus cool, le plus gentil, le plus naturel, le plus souriant -pourtant il avait un gros bobo à sa mimine-... et qui, le pauvre, a dû passer son séjour à s'excuser toujours avec humour et bonne humeur, d'être ou ne pas être pédé (j'ai pas trop compris ce qui lui était "reproché"... j'ai bien compris par contre que le concernant, il n'est JAMAIS question de cinéma... navrant ! mais lui IRRéPROCHABLE !) !
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    Et puis, j'ai croisé de belles affiches pour un bel hommage à une belle personne :
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    et for hollydays aussi :
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    Bon allez, je vais tacher de reprendre le cours de ma vie et de ce blog, d'essayer de continuer à vous donner envie d'avoir envie (comme dit le philosophe)... et vous faire vivre des évènements dont un IMMENSE qui se prépare pour dans quatre semaines...