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Superman Returns de Bryan Singer ***

    superman return

 


Comme tout est pardonné aux Super Héros, son absence de 23 ans est oubliée.
C’est classique et sans surprise mais c’est aussi un sans faute. J’espère que les jeunes générations découvriront ce Superman comme je l’ai découvert en 1978 bien qu’elles soient beaucoup plus habituées aux super-héros que nous l’étions à l’époque. Le film ressemble à un hommage à Christopher Reeve à qui il est dédié mais en même temps Brandon Routh a sa propre personnalité. Si le jeune acteur a dû regarder en boucle le premier Superman, tant son interprétation de Clark Kent est calquée sur celle de Christopher Reeve (maladresse, timidité et mimiques), l’interprétation du super costaud (plus charmeur et plus sexy) est plus ambiguë.
Superman a beaucoup de soucis. Lors de sa mystérieuse et looooooongue absence, il comprend qui il est et d’où il vient, que sa planète est détruite, que son père (Marlon Brandon en hologramme) n’est pas très affectueux et d’un seul super regard de ses super mirettes, il voit que sans lui la planète bleue ne tourne pas bien rond. D’un coup de cape magique il y revient et les ennuis continuent. S’il retrouve sans problème sa place de reporter au Daily Planet, il découvre que sa Loïs Lane (plus jolie et un peu moins exaspérante que Margot Kidder) s’est consolée en se pacsant avec un Richard plein de pognon (un type vraiment bien), qu’elle a un minot asthmatique (comme tous les minots américains + le mien ; mais de qui est cet enfant ???), qu’elle fait toujours autant de fautes d’orthographe et qu’elle s’apprête à recevoir le prix Pullitzer (sa seule motivation vitale…) pour un article intitulé « Pourquoi nous n’avons pas besoin de Superman » (preuve que cette fille, en plus d’être aveugle, est folle à lier).
Superman est super triste. Il doit assumer le retour de Lex Luthor (savoureux Kevin-Kayser-Spacey-Söze) qui cherche (et réussit) à l’anéantir, un agenda surbooké (la planète est secouée d’une catastrophe tous les quarts d’heure), le snobisme de Loïs Lane et sa profonde solitude. C’est beaucoup, c’est trop même pour un surhomme !
Pas de réelle surprise donc, mais un réel (et trop court) plaisir pour les fans inconditionnels (même pas honte). La musique est électrisante dès l’ouverture, le méchant est très méchant et très sadique, Metropolis, très belle et sans âge vit à l’heure du Net et des portables (alors que nous avions laissé Superman dans les années 50 !!! qui s’en préoccupe), Loïs Lane est très casse-pieds, et Superman est très beau, très musclé, très doux, il a du charme, de l’humour et il est sexy même en collant bleu (bravo Brandon Routh : 1m93/110 kgs !!!...).
Si je suis restée ici parmi les mortels c’est qu’Il est vraiment très amoureux et absolument incorruptible !

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