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I don’t want to sleep alone de Tsai Ming Lang ***

I Don't Want to Sleep Alone

Hsiao Kang sans abri chinois (peut-être) se fait tabasser et s’écroule seul dans la nuit. Rawang travailleur bangladais, squatteur (peut-être) le recueille, le soigne, le lave, le regarde, se met à l’aimer. Chyi, serveuse dans un bar, regarde aussi Hsiao Kang et tombe sous le charme. Venu de nulle part, séducteur malgré lui, Hsiao Kang se relève !

Nous sommes à Kuala Lumpur, il fait très chaud et brusquement une brume de pollution envahit la ville après un incendie. Et ce film devient une véritable expérience sensorielle. Il faut beaucoup de patience et de concentration pour y entrer, mais il vaut plus que le détour, il emporte dans un voyage insolite. Le réalisateur impose des plans fixes de plusieurs minutes parfois… où il ne se passe rien… jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’il se passe au contraire TOUT et que ce temps qu’il prend est une bénédiction pour découvrir, comprendre et admirer ces personnages perdus et retrouvés ! Moite, sensuel, sexuel, muet (à 99 %), oppressant, ce film étrange au si beau titre parle d’amour.

I Don't Want to Sleep Alone

Commentaires

  • J'avais déjà très envie de le voir, mais ton texte me donne encore le désir d'y aller.
    Prête pour Cabourg ?
    Comment fais-tu pour parvenir à insérer des extraits vidéo de you tu be sur ton écran?...
    T'embrasse.
    Benoit

  • Cela me donne très envie d'y aller aussi! Je ne savais pas que Moit jouait dedans...enfin quand même tu lui diras que "Moite" c'est assez peu original comme pseudo! Je sais, je sais, ça ne vaut pas Paul-Emile mais on fait ce qu'on peut à J-3...

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