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HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - partie 1 de David Yates ***

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Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom a en partie réussi son coup. Il détient le pouvoir au Ministère de la Magie avec une belle bande de salopards tels que les Malefoy père et fils ou Bellatrix Lestrange pour ne citer qu'eux. C’est le professeur Rogue qui a pris la succession de Dumbledore (mort je vous le rappelle) à la tête de Poudlard. Et pourtant, je me trompe peut-être, mais je sens de plus en plus ces trois là (les Malefoy et Rogue) sur le chemin de la rédemption, des regrets ou de la repentance… Autant dire qu’avec Rogue et cette teigneuse de Dolorès Ombrage, Poudlard ne ressemble plus au Poudlard qu’on a connu. Mais dans cet épisode, et tant pis si je hurle avec la meute, le plus beau et le plus sombre, on ne mettra pas les pieds au célèbre lycée. Car oui, notre Harry a 17 ans (et il ne laissera sans doute personne affirmer qu’il s’agit du plus bel âge de la vie…), il a passé l’équivalent du bac et ne sera donc plus protégé à l’intérieur de l’imposante bâtisse.  Les nouvelles de la célébrissime école de sorciers ne nous parviendront qu’épisodiquement par des flash d’informations que Ron écoute à la radio.

Ce septième et avant-dernier épisode est à l’image de sa belle affiche, différent. Les apprentis sorciers qui ont démarré leur apprentissage à l’âge de 11 ans ne remettront plus les pieds à Poudlard et Harry, que Voldemort cherche toujours à éliminer n’a d’autre choix ici que de fuir. D’abord entouré, escorté par les quelques amis fidèles qui lui restent, la bande se trouvera rapidement disséminée lors d’une attaque des mangemorts. Les blessés graves et les morts ne seront d’ailleurs pas évités. Après une rapide incursion « en ville » avec circulation, métro, magasins, événement rare dans la saga qui paraissait parfois dater du siècle dernier, Harry connaîtra une longue traversée du désert (ou plus précisément de forêt) en compagnie des plus dévoués parmi les fidèles, les immuables amis de la première heure, Ron et Hermione. Qu’un attachement, quel que soit le nom qu’il porte, donne lieu aux sacrifices que ces deux là sont capables de consentir sans jamais rechigner est absolument admirable. C’est effectivement un véritable hymne à l’amitié, à la loyauté et à la solidité des sentiments qui nous est démontré ici. Même si pendant un temps, les trois amis seront séparés car même s’ils ne sont pas des adolescents ordinaires… deux garçons et une fille offrent de multiples possibilités lorsqu’ils laissent libre court à leur imagination. Les deux garçons joueront aux jeunes coqs qu’ils sont, et cet épisode, au lieu de s’intituler HP7, devrait s’appeler HG1, car c’est bien Hermione Granger qui ici fait preuve de tout le discernement, l’intelligence et le bon sens indispensables en de nombreuses circonstances périlleuses. Elle est précieuse comme jamais, forte et courageuse. Elle inspire le respect et l’admiration. Je n’irai pas jusqu’à dire que cet HP7 est un manifeste féministe, mais il faut reconnaître qu’Hermione en est le cœur sensible et infaillible. A ce titre, le sacrifice qu’elle réalise au tout début du film sans le révéler aux autres la place pour moi au rang des grandes héroïnes.

Quelques scènes d’action (qui ne sont pas mes préférées), de longues séquences muettes de réflexion, d’autres plus bavardes où il faut mettre au point des stratégies font de ce film plutôt triste et mélancolique bien que non dénué d’humour une belle transition avant d’en finir définitivement avec ce récit fleuve. Ces trois adolescents, équipés en geeks par ordinaires qu’ils sont, de baguettes magiques, d’un sac Mary Poppins (louons le sens pratique d’Hermione), d’un golden snitch ailé et d’un indispensable livre, sont en marche vers leur destin et lorsqu’ils l’auront accompli, je suis persuadée qu’ils vont me manquer.

Commentaires

  • Si je me souviens, tu fais partie de ceux qui découvrent la saga au cinéma... Chacun sa méthode :) Et je suppose que tu attends le dénouement avec impatience.
    Cependant, une fois que tu auras vu la dernière partie, je ne peux que te conseiller la lecture des 7 tomes. Je les ai lus et relus tant de fois que je devrais les connaître par coeur. Et pourtant.... L'écriture de J.K.Rowling réussit toujours à m'emporter dans son monde. Jamais je ne suis lassée d'un seul passage. Et mieux, à chaque lecture j'ai l'impression de redécouvrir des tournures de phrases, des détails qui enrichissent l'histoire et les personnages.
    Bref...je m'emporte :)

    En tout cas, après une critique pareille, j'ai encore plus hâte d'être à ce soir pour découvrir ce petit bijou :)

  • Je n'ai lu que le premier tome ! Je l'avais trouvé excellent mais assez "enfantin", donc je n'avais pas eu envie de poursuivre ma lecture. Au cinéma j'avais surtout apprécié le troisième épisode... mais celui-ci le dépasse encore. Merci de ne pas me révéler la fin... Je lirai peut-être effectivement.

  • Effectivement les premiers tomes visent un public plus jeune. Mais l'écriture évolue au fil des tomes, et je dirai qu'à partir du 4ème, ça vaut franchement le détour.
    En ce qui concerne les films, ce 7ème opus est effectivement un des meilleurs. Mais le 3ème reste mon préféré, avec son ambiance et son styles burtoniens.

  • Je ne l'ai pas encore vu, j'y vais, j'espère, la semaine prochaine. Je crois qu'au final, comme toi, les jeunes héros de cette série de livres et de films me manqueront un peu. En ce sens, je suis finalement content que les Reliques aient été découpées en deux parties.

    Vivement le grand écran !

  • Manue : en fait, vu que je connais pas mal l'histoire et les personnages, je me demande si je ne vais pas lire le dernier.

    Martin K : oui j'aime bien attendre les suites comme ça... quand elles valent le coup. Pour le Seigneur des Anneaux (que j'ai TOUT lu) j'étais vraiment impatiente.

  • JK Rowling a écrit son livre pour que son lecteur évolue au même rythme que son héros. Elle a réussi je crois. En anglais le cinquième volume est vraiment très fort, mais surtout philosophiquement plus qu'au niveau de l'action. Difficile de rendre ça au ciné, même en deux heures. Je trouve qu'on peut lire les livres, même si on a vu les films, car tellement de choses sont omises en ce qui concerne la psychologie des personnages dans les films ! Mais pour la re-création des décors, de l'ambiance, du fantastique, c'est super. Je n'ai pas encore vu cet avant-dernier épisode, mais l'aimerai certainement autant que les précédents.

  • Oui Dada, plus j'y pense plus j'ai envie de le lire pour les creuser en profondeur. Surtout que le Rogue et le Malefoy m'ont l'air perturbés bien comme il le faut et dans le film c'est à peine effleuré par les mines de cake qu'ils font parfois... comme s'ils s'en voulaient, regrettaient... tout ça ! Ou bien c'est moi qui fantasme tellement j'aime l'acteur qui fait Rogue. Et tellement je trouve que celui qui joue Malefoy (le fils) a pris en sombritude et en prestance !

  • Comme à chaque fois que je regarde un "Harry Potter", je dors ou somnole au moins 10 mn... non, décidément, c'est pas pour moi ce genre de film...

  • ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.

  • Il faisait pourtant froid dans mon artzéhessais local, et je n'ai pas dormi, non. Pour une fois j 'ai trouvé que le cinéma respectait le contenu du livre, en s'arrêtant un peu plus sur la psychologie des personnages. En fait dans le livre, il me semble que les évènements politiques (car il s'agit bien d'une représentation de la montée du fascisme et de la mise en place d'un pouvoir totalitaire) empêchaient Harry et ses amis de finir leurs études et de passer leur bac, mais peut-être que je me trompe, je l'ai lu il y adéjà longtemps. Mais c'est vrai que tout au long de la lecture des sept tomes, je me suis dit que c'était un beau livre initiatique, et que si l'inconscient des jeunes lecteurs leur faisait se souvenir des messages de tolérance, de féminisme (pourquoi avoir peur du mot ?) et de démocratie, après l'enchantement des aventures et des tours de magie, JK Rowling aurait gagné.
    Il y a eu nombre de critique sur cette auteure et ses livres, comme à chaque fois que quelque chose de culturel connait un grand succès populaire. Mais sa plus grande faute aura été d'arrêter d'écrire.

  • Oui tu as raison. Je ne pense pas qu'il ait passé "le bac". Je voulais dire qu'il ne retournait pas à Poudlard et que de toute façon il avait fait sa dernière année. Oui, j'ai du mal à comprendre qu'on dorme mais bon, certains sont hermétiques à cet univers. Pas moi. La montée du fascisme c'est vraiment une interprétation dont je n'arrive pas à voir les effets dans les films... par contre le féminisme saute aux yeux ici.

  • Des sorciers de "sang pur" au pouvoir, les moldus et les surtout les "sang-de-bourbe" oppressés, privés de leur droit, torturés, tués. La propagande, la politique de la terreur... Le parallèle est pourtant vite établi :) Mais c'est vrai que c'est plus évident encore dans les livres.

    Moi c'est le côté féministe que je n'avais pas vu. Merci pour vos lumières !

  • Ben je suis pas une flèche en politique fiction... mais la meuf qu'a un cerveau, ça crève les yeux :-)

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